Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10.
On va se la jouer courte : Sodomized Cadaver et son nom à coucher sur une planche cloutée nous pratiquent un Death Metal aussi gore que putride, joue sur les ambiances malsaines et sanguinolentes, et nous assène des riffs aussi lourds que (parfois) rapides, aussi dévastateurs qu’un coup de hache dans la poitrine !
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 6/10.
Anarchos voit le jour en 2010 aux Pays Bas. Ils sortent une démo en 2012 puis un EP en 2014, Descent into the Maelstrom. En 2018 parait Invocation of moribund Spirits sous le label suédois Blood Harvest, spécialisé dans le Black, Thrash et Death Metal.
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10.
Crescent a beau être un groupe égyptien, on connaît tous le dicton des cordonniers mal chaussés. Parce qu’en matière de mythologie, c’est vrai qu’ils seraient bien placés pour en causer légitimement mais seulement voilà, il y a Nile. Partant de là, si tu n’es pas monté comme un âne avec une paire de couilles en adamantium, il va falloir réfléchir à deux fois avant de se lancer dans un quelconque concept d’égyptologie.
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10.
Ah ça, avec un logo pareil, que seul notre Arno à nous arrive à déchiffrer, il fallait s’attendre à de la musique qui fleure bon la chair en putréfaction accompagnant un chant qui dégueule !
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10.
Vous avez vu la dernière mouture de King Kong, Skull Island, avec Brie Larson et Samuel L. « fucking » Jackson ? Si comme moi vous êtes de ces connards qui exaspèrent les exploitants de salles à rester jusqu’à la fin des génériques pour chopper LE petit caméo ou le petit teaser d’une suite, vous n’êtes pas sans savoir que ce qu’on attendait devrait advenir : une baston de monstres sacrés entre Godzilla et King Kong – ouais, je pas de soilchroniqueur à spoil-chroniqueur le temps d’un instant…
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10.
Concernant Morbid Angel, je suis loin d’être un puriste. D’une, parce que je préfère les albums de l’ère Tucker à ceux où Vincent officie (même si j’aime énormément Illud Divinum Insanus), de deux, parce que j’ai trouvé qu’Heretic (2003) était un très bon disque alors que tous les articles que je lisais à l’époque le descendaient en flammes.
Note du SoilChroniqueur (Erikillmister) : 9/10.
Ressurect est le deuxième album du combo grenoblois The Walking Dead Orchestra, et il ne donne pas dans la dentelle ! Leur Death métal burné nous emmène à travers un périple menaçant et glauque fait d’un univers de désolation et de chaos. Le Métal des grenoblois est violent, même par rapport aux cadors du genre. Le quintette fait preuve d’une énergie qui surprend tant par sa brutalité (« Vengeful Favors ») que par la précision quasi chirurgicale de ses riffs (« Demoligarchie », « Siamese Traitors »). Ça part dans tout les sens, comme de la cervelle de zombie éclaté à coup de batte de baseball, et durant la quarantaine de minutes que dure le carnage, jamais la pression ne redescend d’un cran (« Apostolate », « Necrosphere »).
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10.
Vomitory est pour moi la définition même du groupe dont on se disait qu’il allait bien finir par percer tant ses albums sont bons mais qui reste éternellement en deuxième division. Acharnement du sort ? On se demande bien pourquoi les portes d’une plus large reconnaissance publique ne se sont jamais ouvertes, même si avoir un succès d’estime reste toujours appréciable.
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 10/10
Je parle souvent du paramètre « Groove » dans le Death Métal mais si je devais en proposer la meilleure illustration, ce serait « Submit » des Danois d’Illdisposed. Si t’as un doute, tu te mets « The hidden Ache » bien au fond des oreilles, après on pourra causer.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10.
Autant les disques les plus récents des Espagnols d’Avulsed, menés par le toujours fringuant Dave Rotten, m’ont laissé de glace, autant les débuts de la formation sont purement excellents dans un registre Death Métal glavioteux à souhait, à l’image de ce premier jet qu’est Eminence in Putrescence (1996).