Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Alors que j’écoutais le début du dernier album reçu de Feared, intitulé Reborn, faisant mes recherches d’informations sur ce groupe suédois – bah oui, je ne connais pas tout, ne suis pas omniscient et ne fais pas déjà parti des 32.000 et quelques suiveurs du groupe sur leur bandpage FB – je fus assez étonné de remarquer qu’eux-mêmes ne se collaient aucune étiquette autre que « Metal », tandis que les deux premières pistes me menaient directement vers un sous-genre bien défini… Étonnement, donc… mais même pas peur : allez, René, on s’y attaque ?
Donc, disais-je avant d’être très grossièrement interrompu par moi-même, Feared nous vient de Suède, et est surtout un all-star-bandavec des « ex »… des ex-tradés de The Haunted, SFU, Suffocation, Black Dahlia Murder, Dying Fetus pour ne citer que les plus connus… Ah ça, c’est sur que ça ne sonne pas amateur, et même sans avoir cette pléthore de renseignements, on le hume assez facilement, tant c’est pointu et bien mixé/produit.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Qu’est-ce qui pourrait bien hanter l’humanité… ? Ses désirs ? Son absence de désirs ? Ses besoins ? Les besoins qu’on lui crée ? Son espoir ?… Son désespoir ? Son mal-être inhérent ? Son inaltérable soif de pouvoir ? Son inextinguible envie de posséder ? Son irrépressible facilité à s’imaginer maitriser ce qu’elle ne peut contrôler ? Son inexorable propension à l’autodestruction ? Tant de questions existentielles et métaphysiques auxquelles Except One n’apportera pas de réponses – mais si vous avez envie de plancher dessus, vous avez 4 heures ! – dans Haunted Humanity, leur deuxième EP.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
De 1992 (« Suffocated Truth ») à 2002 (« Cold Blooded Murder »), les Allemands d’Obscenity étaient pour ainsi dire réglés comme des horloges suisses. Un album tous les deux ans, au style aussi immuable que la qualité, comprendre que dans le registre Death Métal au tempo moyen bien écrasant, les mecs ont un certain savoir faire.
Depuis 2002 donc, la cadence baisse. Un disque tous les cinq ans en moyenne, compte tenu de la prolifération de formations, les types ne craignent vraisemblablement d’être oubliés. Ils ont bien raison, parce que moi j’étais tout joyeux à la perspective de me repaître d’une nouvelle dose de gore, il me fallait avoir de nouvelles saloperies en tête et je sais qu’Obscenity est doué pour faire travailler l’imaginaire pervers.
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Il va être difficile de trouver quelque chose d’intéressant à dire sur ce nouvel Aborted. Certes, un changement de guitariste est à notifier mais pour l’impact que cela a sur la musique, on frôle l’anecdotique. Du coup, connaissez-vous « Dellamore Dellamorte » ? C’est, à peu de choses près, le nom du premier titre de « Retrogore » mais c’est surtout un film magnifique dans lequel on retrouve François Hadji-Lazaro. Donc s’il faut choisir entre ce disque et le film, pour moi il n’y a pas photo, je me colle le cul devant l’écran et je savoure la poésie morbide de Michele Soavi.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6/10
Bon. Encore un groupe de Death Metal. Je devrais me faire une chronique type pour des albums du genre de « Malevolence ». Il me suffirait de changer les noms, les dates mais le reste ne bougerait pas d’un iota. Il est vrai que Rogash a son petit talent pour mixer un son vieille école avec une approche plus moderne, limite Deathcore, mais si on fait une nouvelle fois abstraction de la forme (comprendre que la production est correcte et que les mecs jouent correctement), il reste un fond qui, lui, n’est pas particulièrement intéressant. Ok, il y a quelques rythmiques groovies plutôt bien senties et le chant guttural a une certaine efficacité. Et alors ? La transition entre l’intro, faussement mystico-symphonique et le premier titre (« To the End ») est complètement foirée avec ce « blanc » qui casse totalement la dynamique souhaitée, le meilleur titre étant finalement « Feed », un instrumental de deux minutes.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Les archives dénombrent quatorze groupes nommé Purgatory et dix Hell pour un seul Paradise. Sur le papier, cela ne semble donc pas bien compliqué de faire dans l’original mais non, les mecs s’obstinent à ne lire que les deux premières parties de « La Divine Comédie ». Pourtant, un groupe de Death qui s’appellerait « Paradis » quelque chose pourrait jouer sur les oxymores et sortir un peu du lot. Bref. Le seul truc qui semble compter, c’est comment les Allemands écrivent leur nom pour se démarquer des autres formations…
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
Pourquoi parlerais-je d’un groupe qui n’existe plus, qui n’a sorti qu’une démo, deux EP et un split, le tout sans jamais être signé et que vous ne prendrez probablement jamais la peine d’écouter ? Tout simplement parce que, d’abord, je parle de ce dont j’ai envie et qu’ensuite les trois compositions d’« Indomitable » sont vraiment bonnes.
Au niveau du son, dès le riff introductif, j’ai songé à Angel Corpse. Au niveau du style, si Immolation avait été suédois, ça aurait pu donner un truc comme Writhing
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg): 7/10
Direction le pays des kangourous, une fois de plus – à dos d’albatros, tels Bernard et Bianca si vous le souhaitez – pour parler cette fois-ci de Death Metal avec Sanzu et leur premier album Heavy over the Home, après un EP, Painless, dans la même veine, paru en avril de la même année.
Si le nom du groupe fait référence à l’équivalent du Styx version bouddhique – le sanzu-no-kawa – leur musique n’est pas du tout un long fleuve tranquille au niveau sonore.
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No Raza sort son 3ème album When Chaos reigns en 2014, un album loin également de tenir du colombin – même si je ne sais pas s’ils en ont chié pour sortir un LP de cette qualité. Comment a-t-on pu passer à coté de cette pépite ; ce ne sont pourtant pas les mines d’or qui manquent dans la région d’Antioche !
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Un premier EP intitulé « Blood Feast » en 2012, en référence à ce qui est considéré comme le premier film Gore de l’histoire du cinéma (si vous le regardez, gardez à l’esprit qu’il date de 1963), un premier LP qui confesse une addiction au meurtre, on comprend que les Italiens de Drown In Blood ne jouent pas de la musique de chambre.
Bien sûr que c’est du Death Métal, vous vous attendiez à quoi ? Du basique, du cru, du cul, ah non on me dit dans l’oreillette qu’il n’y a pas de cul, j’espère que personne ne sera déçu. En revanche, basique, « Addicted To Murder » l’est à 100%. Un bon gros bloc de putridité efficace, dénué de surprises ou d’originalité mais qui a le mérite d’être bien ficelé, un peu comme ce corps que l’on s’apprête à jeter au fond d’un étang.
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