Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 8/10
Au fin fond de cette ville, Göteborg, bientôt classée patrimoine historique du Death Metal, tout sous-genre confondu (mais surtout mélo), là où on a 90% de chances de tomber sur un musicien/metalleux dans les rues, on trouve tout une flopée de bon groupes… Mais est-ce que vous connaissez Miasmal (bon, ne vous fiez pas à ce nom aussi écœurant que Leprous ou autre) ?
Jeune groupe formé en 2007 par trois membres d’Agrimonia (encore un autre groupe de Göteborg de Death mélo tout aussi bon que l’est Miasmal et plus connu que ce dernier) : Pontus, guitariste/chanteur qui est membre fondateur avec Magnus à la guitare lead et Björn à la batterie (Ruben à la basse).
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Je ne supporte pas ce phénomène actuel du « A.D. » accolé à chaque formation qui se sépare et dont les deux camps tiennent absolument à réutiliser le nom. En plus, il y a toujours une des deux parties pour porter préjudice à la mémoire musicale du groupe original, Entombed A.D. en l’occurrence, le vrai Entombed étant silencieux depuis 2007 et « Serpent Saints – The Ten Amendments » (les compilations et autres splits ne comptent pas).
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
J’aurais tellement envie de faire des jeux de mots pourris avec les mecs de Fleshcrawl, comme dire que Bastian Herzog n’est pas de la famille à Maurice ou encore que Stefan Hanus ne joue pas comme un cul mais « Descend Into The Absurd » prête si peu à sourire que je vais me garder de faire la moindre blague. En effet, on l’a peut-être un peu vite oublié, à tort : ce premier album date de 1992 et il fait très clairement partie de la crème de ce que l’on pouvait écouter alors : sombre, épais et poisseux, le Death Metalde Fleshcrawl, outre le fait qu’il soit encore incroyablement actuel en dépit du poids des ans, avait largement de quoi rivaliser avec un Entombed.
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Note du SoilChroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10
Préparez-vous à entrer dans l’arène – et pas la reine, même s’il arrive qu’on bourre l’arène dans le sud quand on Bourg-la-Reine dans le centre – revêtez vos plus beaux oripeaux, dégainez votre muleta et vos banderilles, Mezcla et son Death Metal teinté de flamenco entre en piste avec son 4ème album, Metalmorfosis.
Les auxerrois – oui, attention : ne pas confondre avec le groupe rouennais de même patronyme, mais qui joue dans un tout autre genre – ont cette particularité de, bien que n’étant pas d’une région influencée par la culture ibérique, proposer des morceaux – quasi – totalement en espagnol (on excepte sur cet album un titre, « L’usurpateur »).
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Pour le coup, le trio teuton Abythic, formé en 2015, sort rapidement son premier EP « A full negation of existence ».
Formé autour de trois anciens membres d’Impure, groupe de death metal allemand responsable des vils méfaits « Something evil » (1999) et « In disrespect to mankind » (2002) et qui aura splitté en 2004, Abythic reste ancré dans un death metal old school totalement imprégné des ambiances putrides de la scène suédoise, la sacro-sainte made in Göteborg, qui aura enfanté des rejetons comme Unleashed, Grave, Entombed ou Dismember, avec de gros côté Asphyx dans les passages lourds et un chant outretombesque à la Bolt Thrower.
Une fois ce décor planté, on situe mieux l’univers musical d’Abythic.
Ils ne révolutionnent rien, loin de là, mais ce qu’ils font, ils le font avec une belle maîtrise du genre.
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 5,5/10
Même si quelques labels font exception, marchant main dans la main avec les artistes qu’ils promeuvent, je ne me fais guère d’illusion sur la réalité économique de cette industrie avec d’un côté, les artistes qui veulent s’extraire de l’auto production et les maisons de disque qui, n’ayant pas su se forger une image de marque crédible (à l’inverse de Relapse, Hydra Head Records, Ipecac Recordings, Neurot Recordings par exemple) en sont réduites à inonder le marché de produits de qualité médiocre, cherchant à faire du chiffre par la masse plutôt que par l’excellence de leurs choix.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Comme ça, au débotté, combien de groupes chiliens êtes-vous capables de me citer, sans avoir recours à un moteur de recherche ?
Coprofago ? Criminal ? Mar de Grises ? Torturer ?
Visiblement plus vivace que ce qu’on peut penser par chez nous, la scène metal chilienne (et sud américaine, par extension) est relativement active !
Les quatre groupes précités font partie des fers de lance, à l’instar de Sadism, qui signe la bagatelle de son septième album full length (rajoutons à ça deux demos, un EP et trois compilations).
Un bilan relativement honnête pour un groupe existant depuis 1988.
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
On aura beau me dire que Dylath-Leen, c’est de la deuxième division, que même si l’on est un dingue de Lovecraft (ce qui fut mon cas, j’ai lu l’intégrale de ses œuvres d’une seule traite, une boulimie pour ainsi dire) ce n’est ni le meilleur groupe ni le plus original, je rétorquerai toujours la même chose : les groupes les moins connus étant ceux qui ont le moins à perdre, on y trouve souvent une fraîcheur que le haut du panier a perdue. En plus, le fait que les Français aient une chanteuse guitariste dans leur rang (Kathy Coupez) me donne toujours la nostalgie d’un autre groupe, français également et qui n’a hélas pas eu la reconnaissance qu’il méritait :Hypnosis, que j’ai souvent vu en concert dans ma jeunesse et qui est l’auteur de cinq très bons albums (j’en parlerai ultérieurement). Pourquoi faire un parallèle entre ces deux groupes ? Sans doute est-ce l’alternance entre un chant purement Death et les mélodies d’une voix féminine (Cindy Goloubkoff chez feu Hypnosis) car, musicalement, il n’y a aucun autre point commun.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Histoire de bien débuter l’année, les Belges d’Aborted décident de nous soigner en proposant « Termination Redux », un EP dont la pochette pourrait figurer sur le site nanarland. Personnellement, en dépit de toutes les qualités que l’on peut attribuer au groupe, j’ai décroché depuis un bon moment (« Goremageddon » en 2003 pour être exact), digérant mal le Death Métal qu’il pratique depuis : trop propre pour l’imagerie gore et violente qu’il véhicule, gonflé d’éléments synthétiques. Autant ce mélange de Death, de Grind et de Hardcore me cloue chez Benighted, autant je ne vois plus chez Aborted que la froideur mécanique d’une musique vidée de son hémoglobine pour ne conserver qu’une testostérone un peu bébête.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Pour les déçus (s’il y en a) des dernières productions d’Avulsed mais qui souhaitent tout de même se délecter des vociférations uniques de Dave Rotten, il y a Putrevore. Car si les différences entre les deux formations sont minimes au niveau du style, elles n’en sont pas moins déterminantes pour passer d’un groupe qui semble s’essouffler à un duo qui, lui, tient la grande forme.
Les huit titres de « Tentacles of Horror » ne font pas dans la demi-mesure : un Death Métal ultra-guttural, aussi suintant et visqueux qu’une pétasse se faisant offrir un mojito dans un bar trendy du So-Pi. Putrevore te fourre donc tous les orifices sans ménagement et il est vrai que les amateurs de raffinements ou de concepts un tant soit peu recherchés feront grise mine à l’écoute de ce disque.
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