Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10

La pure pochette que voilà ! Il y a tout ! L’esprit 100% Death Métal, le logo du groupe toujours aussi class, un nom d’album qui claque, tu n’as encore rien écouté mais déjà, ça sent bon ! Et après t’être régalé les yeux, tu enfournes la galette au four et tu régales les oreilles.
Grave, c’est le type même de groupe qui ne déçoit jamais et qui, bizarrement, à arrive à faire évoluer son style sans jamais le renier. Je ne sais pas à quoi cela tient, à quelles mystérieuses subtilités mais « Out Of Respect For The Dead » porte la marque des Suédois sans pour autant ressembler à ses prédécesseurs.

Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 7.5/10

“Money, money, money” dixit ABBA

L’argent… Telle est la question du pourquoi Carcass tourne en rond autour de ce « Surgical Steel » sorti en 2013. Déjà l’EP « Surplus Steel » en 2014 était sensé regrouper les morceaux qui n’avaient pas trouvé place dans l’album, et voilà que cette année – enfin fin 2015 – ça recommence… Et ils sortent maintenant l’édition complète… Bah, parce que, vous comprenez, les morceaux additionnels ne rentraient pas dans l’album, ni l’EP – on est encore à l’ère des disquettes ou quoi ? J’ai l’impression qu’on nous prend vraiment pour des cons (même si le monde dans lequel on vit en est empli) alors, bordel, pourquoi diable ces morceaux n’ont pas figuré directement dans l’album officiel ?! Monde capitaliste de merde. Les férus de Carcass sauront désormais où dépenser leur argent…

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10

De la même façon que les pianistes de Western avaient leur panneau « On ne tire pas sur le pianiste », Malevolent Creation devrait se trimballer avec un écriteau du type « On ne tire pas sur les légendes ». Ce n’est pas que je suis prêt à sortir l’artillerie lourde, un simple pistolet à plomb fera l’affaire.

En effet, je sais bien que ces mecs sont responsables de « The Ten Commandments » et « The Retribution » mais c’était il y a 25 ans et depuis, force m’est de reconnaître que les Américains m’ont rarement fait sortir de ma torpeur à leur endroit.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 5/10

Ok, il y a Jacob Hansen sur ce disque mais c’est certainement le seul intérêt que l’on pourra trouver à l’écoute de « A Serenade of Agony » des Danois de Maceration, initialement sorti en 1992.
Je sais bien qu’il y a aujourd’hui une espèce de culte sur tout ce qui exista dans les années 90 mais à trop mythifier cette période les labels me semblent trop souvent tentés de sortir des oubliettes des disques qui auraient parfaitement pu y rester. En effet, sans être mauvais, il n’y a pas grand-chose d’original ou d’intéressant à se mettre sous la dent ici.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Toi, oui toi, le fan des premiers Abscess, Entombed, Dismember ou autre Grave et Autopsy, c’est à toi que je cause.
Oui, toi, toi qui ne jure que par le son made in Göteborg qui a fait le succès des « Left hand path », « Into the grave », « Where no life dwells » à la fin des années 80 et au début des nineties.
Toi pour qui la poésie commence au putride pour finir au vomi, qui puise tes bons sentiments dans la chair en putréfaction et les tripes joliment mises à l’air.
Oui, c’est à toi que je m’adresse !

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

J’ai adoré Krisiun dans les années 90. Ces mecs avaient inventé un riffing typique, un style à la fois technique et sauvage que peu de groupes sont parvenus à égaler. Ainsi, encore aujourd’hui, l’écoute de « Black Force Domain» ou d’« Apocalyptic Revelation » s’avère aussi jouissive qu’indispensable. Deux qualificatifs que je n’utiliserai pas pour parler d’albums plus récents tels que « Southern Storm » ou ce tout nouveau « Forged In Fury ».

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 10/10

Alors que j’avais découvert Skeletal Remains dès 2012 avec leur premier album « Beyond the Flesh », j’étais pourtant passé complètement à côté de leur talent et c’est au concert du 11 janvier 2015 au Klub (Paris) en compagnie du non moins excellent Morfin que je m’en suis rendu compte. Ce jour-là, j’ai assisté à une leçon de Death Métal, certes très influencé par « Scream Bloody Gore » et « Spiritual Healing », mais joué avec une telle conviction que cela force l’admiration.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

De ce que j’en entends, l’Italie me semble peu reconnue en matière de musiques extrêmes et souffre un peu de la comparaison avec les autres pays européens. Pourtant, et ce depuis bien longtemps, ce pays nous a régulièrement apporté des formations excellentes : Aborym, Cadaveria, Opera IX, Death SS, Sadist, Vulvectomy, Ephel Duath, les exemples ne manquent pas. À cette belle liste, bien sûr incomplète, nous pouvons ajouter Horrid

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

J’éviterais de passer pour un vieux con réactionnaire en commençant ce texte par quelque chose du style « pour tous ceux qui n’ont pas connu l’âge d’or du Death Métal français, ce split entre les mythiques Crusher et Mercyless etc. » En effet, compte tenu de la vitalité et de la renommée artistique des groupes actuels à travers le monde, chacun serait en droit d’estimer que l’âge d’or, c’est davantage aujourd’hui que dans les années 90.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

N’ayant jamais lu ou entendu une critique négative sur les albums pionniers du Death Metal, ceci englobant bien évidemment « Like An Everflowing Stream » des Suédois de Dismember, j’en viens à me demander pourquoi. Est-ce que cela n’a définitivement aucun sens de juger les œuvres de l’époque avec un regard moderne et d’en établir les défauts et les mérites au même titre qu’un album sorti cette année ? Ou la déférence que l’on doit aux formations issues de la période 1988 – 1992 (les dates sont totalement arbitraires) empêche-t-elle tout jugement blessant ?