Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9,5/10.
Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu’ils ont entendu ce cri, il va mourir le Black Métal, ils sont venus, ils sont tous là, même ceux de Mondeville en Normandie, y a même Vindsval le fils maudit, avec des gisants plein les bras, tous les enfants jouent en silence, autour du linceul ou sur le caveau, mais leurs jeux n’ont pas d’importance, c’est un peu leur dernier cadeau, au Black Métal…
Note du SoilChroniqueur (Forlorn) : 8,5/10
À force de chercher systématiquement des groupes et/ou des artistes qui sortent des sentiers battus, on finit forcément, à un moment ou à un autre, par tomber dans l’expérimental. Parce que c’est l’essence même du délire : quand on fait de l’expérimental, on cherche à produire quelque chose de différent, de non conventionnel. Donc quand le mec en face (ici le mec c’est moi) cherche quelque chose de non conventionnel, les deux finissent par se rejoindre. Mais même dans l’expérimental, il y a deux écoles. Pour résumer ça simplement, on pourrait se dire que d’un coté il y a les artistes qui ont consommé un peu trop de produits illégaux et qui ont une tendance non négligeable à nous proposer des expériences plus bordéliques les unes que les autres, qui parfois me font penser à ce que serait la musique si on demandait à un enfant sourd de 6 ans de diriger un orchestre les yeux bandés (non, je ne vais pas trop loin dans l’excès non), et de l’autre coté, vous avez des artistes qui savent où ils vont et qui proposent une expérience unique, « jusqu’au-boutiste », qui sortent réellement de l’ordinaire mais de manière travaillée et intelligente. Ce sont ces artistes qui arrivent irrémédiablement à interpeller les gens, en bien ou en mal d’ailleurs, mais qui jamais ne laissent indifférent.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
Le jour se lève dans la joie. Un EP, un album. Assiste-t-on à une inversion totale des valeurs portées par le Black Métal ? La prochaine étape est-elle de se peindre des fleurs sur le visage à la place des masques de mort en noir et blanc ? Un rapide coup d’œil sur les titres semble heureusement démontrer que non (« Nos décombres », « Après le carnage », « La fin du monde », etc.) mais les thématiques abordées par Au Champ des Morts me font néanmoins plus penser aux Contemplations d’un Victor Hugo qu’à l’obscurantisme habituel. Ce n’est pas pour me déplaire cela dit, j’avais un faible pour la poésie romantique dans ma jeunesse.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Death Fetishist est un des nombreux projets de Matron Thorn (Andacht, Benighted in Sodom, Crowhurst, Præternatura, Ævangelist, Midwinter Storm, Carrie White burns in Hell, Carrion Blues, Cathaaria, Disenchantra, Palindrome, Vagrant Starscape, ex-Bethlehem, ex-Chaos Moon, ex-Leviathan) et de G. Nefarious (Panzergod).
“Clandestine Sacrament” est le premier album de cette formation arrivant tout droit de Portland.
Le duo, formé en 2015, a déjà sorti deux EP cette année (“Whorifice” et “Lucifer descending” en février dernier) et officie dans un black/doom metal occulte au possible, à la noirceur d’une opacité à ne pas voir le bout de son nez !
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Nombreux sont ceux qui le disent et le répètent inlassablement, la scène Black Metal française est l’une des meilleures qui soient.
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10
Lorsque Blut Aus Nord sort un nouveau disque, on ne sait jamais de quoi il sera fait. La formation est passée par tellement de phases que son style, en constante évolution, échappe aux étiquettes tant il est difficilement analysable. Avec « Codex Obscura Nomina », ceux qui étaient restés émerveillés par « Memoria Vetusta III : Saturnian Poetry » vont en être pour leur frais.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
À part le fait que Terra Tenebrosa soit basé en Suède, on ne sait pas grand-chose des membres composant la formation, pas même les instruments qu’ils pratiquent. Pour ma part, j’avais découvert leur Black Métal expérimental via l’album précédent, « The Purging », sorti en 2013, sans comprendre leur vision opaque de la musique. « The Reverses », tout nouveau tout froid, ne m’aidera pas davantage dans ma quête d’illumination. Certes, tout respire l’obscurité, le malsain, le dissonant, l’étrange, le bizarre mais il est tellement difficile de se raccrocher à quelque chose, une mélodie, un riff, qu’à chaque fois que je l’écoute, j’ai le sentiment de passer à côté de l’essentiel, de ne pas parvenir à comprendre ce que veut me dire Terra Tenebrosa.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10
Groupe discret et atypique, voilà maintenant près de quinze ans, pour six albums, que les Français de Monolithe propagent la contagion d’un Funeral Doom original, subtil, relativement classique quant à la forme mais foncièrement « différent » quant au fond du fait de leur passion pour les origines de l’homme et la science-fiction.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
C’est l’effet Coupe d’Europe, l’effet année bissextile ou bien ?
Les Finlandais de Behexen reviennent à intervalle régulier, tous les quatre ans exactement et ce, depuis 2000 et leur premier album « Rituale Satanum ».
Actif entre 1994 et 1996 sous le nom de Lords Of The Left Hand, Behexen nous dessert aujourd’hui son cinquième album « The poisonous path » qui s’avère être sans doute être le plus réussi d’une carrière au parcours pourtant sans faute.
En presque une heure pour dix titres d’une intensité incroyable, Behexen revisite le black metal haineux.
Enregistré par Samu Oittinen, responsable du son de Korpiklaani, Altaria ou Insomnium, mixé et masterisé par Tore Stjerna (Nex, ou plus connu sous le nom de Necromorbus, batteur fut un temps chez Funeral Mist, Zavorash ou Corpus Christii) au… Necromorbus Studio, l’album jouit d’un son pour le moins puissant au vu du genre pratiqué !
Note du Soilchroniqueur (Arno) : 7,5/10
Encore un One Man Band issu des 90’s complètement culte dans le milieu du Black Metal ésotérique, gnostique et anti-cosmique. Qu’est-ce que c’est ? Je ne vais pas entrer dans un débat philosophique, je n’ai jamais rien compris à ce que Shamaatae raconte dans ses interviews. Ce qu’il y a de certain, c’est que les journalistes semblent davantage s’intéresser à sa personnalité et à son discours qu’à sa musique, ce qui, en général, est plutôt mauvais signe… Lire l'article