Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 8.5/10
Un peu de douceur dans ce monde de brutes, un peu de mélodies et d’orchestrations dans ce monde de Deathcore…C’est ce qu’il manque parfois pour faire d’une simple œuvre un chef-d’œuvre. Aussi bien qu’ait été la mouture Carnifex, ce n’était cependant pas ce que me menait à écouter mon âme de deathcoreuse, je préférais me délecter de mes vénérés Born Of Osiris ou encore Suicide Silence, Fallujah, The Acacia Strain, Heaven Shall Burn, puis ensuite pourquoi pas, à l’occasion me refaire « Die To Hope », l’avant-dernier opus de ces allemands de Carnifex, le seul qui se démarque en qualité et en pseudo-originalité par rapport au standard banal qu’ils sortaient auparavant, avec une meilleure production et mixage…
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Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 7.5/10
Avec un nom pareil (Tax The Heat), il est difficile de susciter un quelconque intérêt chez l’auditoire de prime abord… Je l’ai toujours dit et répété : les préliminaires sont très importants pour passer à l’acte. Si j’avais comme pseudo Bernadette, Cunégonde ou Ursule, je doute que l’envie de me lire à livre ouvert s’empare de vous…
Maintenant si je vous dis : Muse, Beatles, Blackstone Cherry, Greenleaf, Monster Truck, Blues Pills au masculin (et en moins bien), Rock’n’roll, Pop Rock, Lynyrd Skynyrd (comme l’expose le titre « Caroline »), Heavy Rock, groove… cela attise déjà davantage votre curiosité et votre envie. Si vous voulez remonter les temps dans les années 60, « Fed to the Lions » sera votre machine.
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Note de la Soilchronicles (Bloodybarbie): 8/10
A deux, on peut accomplir beaucoup de choses comme nous l’apprend la vie, comme par exemple faire des bébés… Certains nouveau-nés ne sont pas comme les autres (qui sont fait de chair, d’os et de sang) et peuvent naitre de deux parents du même sexe, mais sont sous forme de bouts de plastiques (bon, vous pouvez toujours essayer de copuler avec une Real Doll, pas sur que vous enfanterez d’une Barbie). Cela dit, l’ingrédient commun essentiel à leur fabrication, comparé aux bébés humains, y est présent : ils sont faits d’amour (avec du poil autour), de passion et de dur labeur pendant 9 mois (plus ou moins, sans compter le temps de travail antérieur pour les engendrer). La deuxième progéniture du duo allemand est né à l’envers si on en croit le titre « Born Reversed », il s’appelle « Ode to the Flame » et il est de la race Black/Death Metal noisy, Stoner/Sludge et groove rock’n’roll, autrement dit un sacré bâtard ! Qu’ils soient bénit par les saints (ou les seins selon leur décision ou non de l’allaiter). J’ignore ce que ses géniteurs ont dans leurs gènes mais en tout cas ils sont sans gêne !
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
En général, quand BloodyBarbie me dit d’un album « ouaaaais, c’est excelleeeeent, c’est trop pour toaaaaa ! » – sous entendu « chronique-le ! » – c’est qu’elle veut se débarrasser du bébé pour vidre l’eau du bain et remplir la baignoire du sang encore tiède de ses victimes afin de mieux s’y étendre, en buvant un verre à pied de vin rouge et répondant « Satan… » à toutes les questions qu’on pourrait lui poser.
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Note du Soilchroniqueur (Celtikwar): 9/10
Être la Metal Queen est une titre qui se mérite.
On ne peut pas s’autoproclamer Metal Queen, il faut se battre pour mériter ce statut. C’est à force de headbang , de poings levés et de passion donnée à son public que Doro est devenue l’acclamée Metal Queen. Une reine depuis trente ans.
Trente années se sont écoulées, et qu’est ce qui a changé ? Seulement l’age du public venu assister à la célébration, les premiers adorateurs ayant quelques cheveux blancs viennent avec leurs enfants pour l’événement. Le temps par contre n’a pas d’effet sur la belle Doro et glisse sur sa belle chevelure blonde.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10
Affreux, sale et méchant, telle pourrait être la définition de ce nouvel album de Nails : « You Will Never Be One Of Us ». Tous les trois ans (jusqu’à présent), le trio américain revient nous mettre la tronche dans les chiottes avec son Powerviolence radical dont l’approche Noise met tous les curseurs de bienséance dans le rouge. Les grincheux feront remarquer que dix titres pour seulement vingt minutes, avec en plus un « They Come Crawling Back » qui en fait à lui seul la moitié, c’est peut-être abusé mais n’oublions pas que l’on parle de Grindcore : même les plus acharnés reconnaissent que c’est suffisant tant l’agression constante serait difficilement supportable sur une plus longue durée.
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Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 2/10
Amis scato, voici un beau tas de merde pour vous. Amis sado, si vous voulez torturer un mélomane digne de ce nom, alors attachez le et mettez lui cet album à fond. Amis maso, si vous voulez vous auto-torturer, alors essayez d’écouter ne serait-ce qu’un demi-morceau (à jeun, pour éviter tout risque de gerber et vous salir).
Mes chers amis, les autres moins déviants, si vous avez un peu de respect pour vous-mêmes et surtout pour ce qu’on appelle “Musique” ou “Metal”, alors épargnez-vous ce supplice, ça ne serait qu’une perte de temps et d’argent. Pour ma part, je suis SM (mais pas trop scato, j’avoue) et surtout chroniqueuse, donc je me dois d’écouter au moins deux fois avant de prendre ma position, et je peux vous dire qu’aussi SM que je puisse être, ces deux fois étaient une véritable punition pour moi – « ce qui correspond bien à la philosophie SM », me rétorquerez-vous, mais j’ai aussi des limites.
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Note du Soilchroniqueur (Valquest) : 7.5 10
Déjà 22 ans d’existence pour les américains de Hatebreed, 22 ans de pur hardcore sur vitaminé, et les voilà de retour avec ce 9ème album ; The Concrete Confesionnal qui disons-le d’entrée va démonter la plupart des albums de hardcore déjà sorti cette année :
L’album démarre avec « A.D » sans fioriture ni intro : Riffs de guitare rapide et massif typés Hardcore comme Hatebreed c’est le faire, une voix puissante telle un lion rugissant à plein poumon et une batterie à 10000 à l’heure qui détruit tout sur son passage. Une chose est sûre, le groupe n’est pas prêt de changer de style ou d’innover bien au contraire.
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Note du Soilchroniqueur (Erikillmister) : 8/10
Coucou, les revoilou ! Je veux parler de nos potes de Grand Magus ! Fidèles à leur habituelle vitesse de croisière, à savoir un CD tout les deux ans, JB Christofferson, Fox Skiner et Ludwig Witt, remettent le couvert en 2016 avec cette fois Nico Elgstrand (Entombed) à la production, le nouveau bébé des suédois s’appelant « Song of Sword ».
Ça démarre très fort avec « Freja’s Choice » sorte d’hymne heavy metal, relayé magistralement par « Varangian » dont le refrain, digne des meilleurs Manowar ne demande qu’a être scandé par des hordes de barbares métalliques headbangant furieusement sur « we are wariors » ; Ça se calme un chouia ensuite, du moins le croit-on… Car une fois la myriade d’arpèges chiadés passée, le naturel qui n’a pas vraiment eu le temps d’être chassé revient au triple galop, sous forme d’un « Forged in Iron, crowned in Steel » le bien nommé.
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