Note du Soilchroniqueur (ShaK) : 8/10
Après un premier EP « Livable Hatred » sorti en 2009, et un premier album « Phobia » sorti en 2010, il aura fallu attendre 6 ans pour que les teutons de Athorn sortent ce « Necropolis ». Qualifiant eux-mêmes leur musique de « Metal symbiotique » (à leurs début) en raison des multiples influences de chacun des membres, qu’en est-il réellement ? Éléments de réponse.
Le concept de l’album est orienté autour d’un doomsday-like, celui d’une météorite touchant la terre et transformant ses habitants en morts-vivants. Vous en conviendrez, pour la joie et la douceur de vivre vous repasserez plus tard.
Bon, un concept c’est bien, mais musicalement ça donne quoi ? Force est de constater que Athorn oscille entre un Thrash, un Power et un Death Mélodique de bonne facture. De là à dire qu’ils repoussent les limites de chacun des styles précités, il n’y a qu’un pas que je ne franchirais pas. Pourquoi me demanderez-vous ? Tout simplement car Athorn, malgré ses qualités musicales indéniables se garde bien de prendre des risques.
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Pour ceux qui n’ont jamais encore eu l’occasion de jeter une oreille sur Vänlade, c’est le moment.
Quintet formé en 2006 autour du guitariste Zach “Vänlade” Coffey – qui a un temps tenu la guitare au sein de Hatchet en live – et du chanteur Brett “Blackout” Scott, le groupe a sorti deux démos en 2007 et 2010 avant que, en 2012, nous arrive un premier album “Iron Age”, puis “Rage of the Gods” trois ans plus tard après un changement de guitariste et de batteur.
C’est cet automne que sort cet EP de six titres “Wayward Sons – Masters of Time vol. I” composé de cinq reprises à la sauce Vänlade, à savoir un bon power metal typiquement US façon Manowar, Vicious Rumors ou autre Helstar.
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 5/10
Vous êtes-vous déjà tapé une barre à imaginer (voire imiter, pour les fans de Didier Gustin) des chansons interprétées par un autre chanteur que l’original, toujours plus improbable. Je ne parle pas de ces gens qui se prennent au sérieux pour faire des compilations « en hommage » (disent-ils), tous sortis de télé-crochets qu’ils ont gagné davantage par leur physique avantageux que par leur talent. Nooon, je parle de versions complètement absurdes, comme « Je t’aime moi non plus » qui serait chantée par Claude François, « Belle » qui serait beuglée en trio par Johnny, Eddy et Dick, d’« Allumer le feu(j) » qui serait aboyée par Le Pen (n’est paaas ?)… Avec Myriad Lights et leur second album Kingdom of Sand, on se trouve un peu dans ce cas de figure – pas celui avec Le Pen, mais de chanteurs improbables sur des chansons incompatibles.
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Un groupe qui porte à la fois le nom d’un vilain (mineur, certes, mais quand même) présent dans l’univers DC et celui de Marvel, mais également le surnom de celui qui fut présumé être le frère jumeau de Louis XIV emprisonné à la Bastille (parce que, comme pour le Highlander, « il ne peut en rester qu’un »), forcément, ça va attiser ma curiosité. Mais c’est surtout en lisant dans la fiche de présentation l’étiquette « Power Metal » que mon envie d’en savoir plus va se mettre en marche. C’est parti donc pour les 75 minutes de Diabolica, 6ème album d’Iron Mask.
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7/10
Mail envoyé au SAV :
« Madame, monsieur,
Je vous envoie ce courrier pour vous signaler mon mécontentement suite à l’acquisition du dernier I-phone 7.
Auparavant, je me contentais nettement de mon Nokia 3210, mais il a fallu que je passe à des modèles plus récents, plus modernes, puisque vous – votre système, sans vous viser particulièrement et directement – avez tout fait pour rendre incompatibles les formats qui me suffisaient nettement : un téléphone pour téléphoner, c’était un peu son utilité première, le reste n’étant qu’accessoire. J’ai cependant fini par me prendre au jeu, en installant justement des jeux ; ce n’était pas indispensable mais distrayant, tant qu’ils ne me coutaient rien. Idem pour diverses applications qui surchargeaient inutilement ma mémoire vive, mais n’étaient d’aucune utilité pour moi et impossibles à désinstaller. Mais admettons…
Lire l'article
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Tu as jeté un œil à la composition de la formation ? Si ça ne te parle pas, c’est que tu es un peu ignare sur les bords mais ce n’est pas grave, ça se soigne très bien, déjà en écoutant Geezer, également connu sous les noms G//Z/R et GZR, soit le projet solo Power Métalde Geezer Butler, que je ne m’abaisserai pas à présenter.
En 1995, Machine Head vient de sortir le monstrueux « Burn My Eyes », Pantera botte les culs avec son titanesque « Far Beyond Driven» et le père Butler, pas en reste, vient prouver à la terre entière qu’en matière de Métal, il est sérieusement à la pointe. Accompagné par Burton C. Bell qui n’a jamais aussi bien chanté (et je pèse mes mots, le trouvant insupportable dans Fear Factory, même sur «Soul of a New machine »), le mec balance un des albums les plus pesants de cette année-là (dédicace à Claude) avec un Deen Castronovo et Pedro Howse que l’on n’attendait pas vraiment dans ce registre Power Metal.
Note du Soilchroniqueur (Erikillmister) : 7.5/10
Après un EP qui nous avait franchement laissés sur notre faim, les vétérans allemands de Rage nous reviennent avec leur vingt-troisième album, « The Devil strikes again ». Dans un style déjà fortement embouteillé, le trio germanique saura-t-il à nouveau faire figure de leader ?
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Je sens que je vais encore passer pour un vieux con adepte de la ritournelle « c’était mieux avant, fuck le jeunisme, blablabla »… ce qui serait partiellement erroné. Mais avouez que de temps à autres, avoir l’impression de retrouver des souvenirs du passé dans de la musique, c’est un peu comme Proust qui se taperait une Madeleine de nouveau (prénom interchangeable par celui d’une ex à qui vous pensez – et là, je viens de vous pourrir votre journée avec cette idée, voire peut-être votre couple actuel, hin, hin, hin…)
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg): 8.5/10
Woody Allen a dit : « Quand j’entends Wagner, j’ai envie d’envahir la Pologne ».
Lustrez votre écu et votre estoc, harnachez solidement votre fier destrier, mettez-vous What will prevail de Thornbridge… Et c’est parti pour la bataille ! Sus !
… Mais là, on va davantage envahir les Terres du Milieu, tant on se sent dans un domaine d’heroic fantasy à base de dragons, de Tour des Mensonges, de malédictions, de nuits sans hiver et j’en passe… L’écriture instrumentale fait énormément penser à un cross over entre le Gamma Ray d’antan (à 80%) et Freedom Call (à 20%) quand l’écriture vocale fait penser à Blind Guardian, Freedom Call et Royal Hunt, à base de voix haut perchées avec grand renfort de chœurs guerriers et hymniques.
Lire l'article
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg): 6/10
– Papa, maman… Il faut que je vous le dise enfin… Voilà : j’aime le Power Metal…
– Oh mon dieu, mais qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire de toi ?
– Nan mais j’aime aussi le Heavy, le Thrash, le Death, le Sympho… tout ça, hein…
– Ahhh ?! Bon ok, ça va alors…
Rassurez-vous, cette famille imaginaire – même si la situation me fait marrer, rien que d’y penser – ne m’a pas radié de sa vie ou excommunié. Et puis d’ailleurs, vu qu’elle est imaginaire, qu’est-ce que je pourrais bien avoir à battre ?
Lire l'article