Pouvez vous nous faire une présentation de Dog’n’Style pour les malheureux qui n’auraient pas la chance de vous connaitre.
Greg. « Salut à tous ! Alors Dog’n’Style est un groupe de Heavy rock originaire de Lorraine qui existe depuis trois ans. On a d’abord sorti un premier EP grâce auquel on a pu jouer un peu partout en France mais aussi à l’étranger comme en Russie ou en Espagne.Très bientôt, on va donc sortir notre premier album long format « Pub’s Calling » et repartir sur les routes. Pour résumer, Dog’n’Style c’est du rock bien burné, très direct, et surtout une formation taillée pour le live. »
« Pub’s Calling », est une déferlante d’énergie, une invitation à faire la fêtes entre copains?
« C’est exactement ça. Depuis les débuts de Dog’n’Style, on a cette volonté de conserver un esprit festif à travers nos concerts mais aussi l’iconographie du groupe. Le but, c’est de se vider la tête et de passer un bon moment, de garder cet esprit positif et de mettre tous ses soucis au placard. Et je pense que tout le monde en a bien besoin en ce moment. »
Comment d’ailleurs avez vous choisi le titre de l’album?
« Pub ’s Calling» ca veut dire l’appel du bar. Les troquets c’est des lieux de rencontres, des endroits où il se passe toujours des trucs formidables ou, au contraire, des atrocités sans nom (rires). Le concept de l’album est assez simple, dans chaque morceau, on développe une situation qu’on a un jour rencontré dans un bar. Ca va du loser de soirée qui n’arrive pas à pécho au mec qui dégueule sur le comptoir en passant par le type qui regrette ses nuits alcoolisées. C’est pas de la grande littérature, ça c’est clair, mais c’est toujours fait dans un esprit d’humour et de dérision. Pour en revenir au nom de l’album, une fois que j’avais couché deux trois textes sur le papier, il s’est imposé naturellement comme un bon résumé de l’ensemble. »
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur la pochette de l’album : elle nous fait un peu penser à un groupe de rock du Tennessee qui fait la course pour aller déguster un Jack.
« C’est grossomodo l’idée (rires). Le but c’était d’avoir un visuel qui correspondait au titre de l’album. Donc notre pote Guillaume Bideau, qui a également produit les voix, nous a pris en photo en train de faire les soiffards devant une vieille bagnole américaine. Sauf que c’est pas du tout dans le Tennessee que ça se passe mais dans le Nord-pas-de-Calais, à deux pas du Boss Hog Studio. Le background, c’est pas le désert mais un champ de patates. C’est tout de suite moins glamour quand on connaît la vérité (rires). Mais heureusement, de nos jours, la post-production réussi à sauver les projets les plus mal engagés ! »
Pouvez-vous faire un Track by Track de votre album, avec une petite description pour chaque titre, ce qu’il représente pour vous, une anecdote d’enregistrement, enfin tout ce que vous voudrez alors lâchez vous.
The Best Of Me : « C’est le premier morceau de l’album, il fallait donc un truc rentre dedans dès le départ. Ca parle vraiment du mec qui part en bagnole et qui crève de soif. Et y’a environ 16 fois dans le morceau la phrase ‘’Je vais encore vomir’’ (rires) »
Pretty Fly : « C’est le second single de l’album. Ca fait parti des morceaux qui sonnent pas forcément bien en pré-production mais qui une fois enregistrés en studio surprennent vraiment ! C’est simple, efficace, et y’a un bon solo pour draguer les nanas dessus. »
I Did Something Bad : « A titre personnel un de mes morceaux préférés de l’album à jouer en live. On a mis un peu plus de temps à le peaufiner lors des pré-productions car on n’arrivait pas à trouver un lead de guitare réellement satisfaisant. Mais au final, on a bien fait de s’y attarder car c’est le premier morceau de l’album qu’on a sorti. Il résume à lui seul l’esprit du groupe. Rythme groovy, refrain simple et beaucoup d’alcool… »
One Day : « C’est un peu le morceau à part de l’album au niveau des textes car il ne parle pas du bar justement (rires). Ca décrit en gros à quel point tu a besoin d’être persévérant pour réussir à faire entrer la musique pleinement dans ta vie. Il y a beaucoup de gens qui te jugent en te prenant pour un idéaliste quand tu leur dit que tu lâches ton travail pour partir en tournée pendant trois semaines. C’est une façon de leur dire que faire certaines choses de manière impulsive, ça peut t’apporter parfois le meilleur dans ta vie et que c’est bien, de temps en temps, de laisser la prudence de côté. »
Mad Motorcycle : « Ca c’est le morceau impulsif de l’album. Ca donne envie de prendre une grosse bécane et de se barrer loin de tout pour trouver un rade sympa. Tout est dans le titre. »
Night Losers : « Le morceau qui parle des losers de soirée qui tentent de draguer mais qui ne comprennent pas pourquoi ca ne marche pas. C’est une ode à la friendzone, aux rateaux essuyés parce que t’es trop rincé pour aligner deux mots et à toutes les femmes qui risquent leurs dignités à s’aventurer dans des troquets plein de mâles avinés… »
Running Out : « J’ai écris ces paroles en studio. Ca parle d’une des pires mésaventures qui nous est arrivée pendant l’enregistrement. On n’avait pas anticipé et on s’est retrouvé un dimanche après-midi en panne de carburant : plus une goutte d’alcool et aucun magasin ouvert sur un rayon de 50 kilomètres. Un drame du quotidien qu’on a retranscrit en chanson (rires). »
Never Trust An Asshole : « Le premier morceau qu’on a recomposé après l’EP et avec notre nouveau batteur. Ca parle de la pire ordure qu’on a connue et qu’on a viré de nos vies il y a deux ans. Le titre parle de lui-même. C’est l’allégorie du connard narcissique, taré et manipulateur. Le genre de mec qui te parle de bonté d’âme et d’honnêteté alors qu’il déforme les faits après avoir passé un séjour en HP. Chaque fois que je la chante, ça me fait du bien (rires). »
Pub’s Calling : « Le titre éponyme de l’album. Ca explique pourquoi le fait d’aller au bar entretient un moral sain et une sociabilisation à toute épreuve ! Une étude poussée réalisée grâce à de nombreuses immersions dans ces endroits… »
Couple Of Beers : « Sur les pré-productions, avant même de placer des paroles, ce morceaux s’intitulait ‘’chevalier’’. Il suffit de l’écouter pour comprendre. La fin est épique, ça donne envie de sauver de la jouvencelle et de rosser quelques damoiseaux insolents… Plus sérieusement, c’est une touche heavy métal qu’on a commencé à intégrer sur certains morceaux dans cet album et qui donne un peu de profondeur. C’est notre dernier morceau sur le disque, ça le sera également en live. C’est une bonne conclusion ! »
Cet été il y a peut être eu de bons moments pour Dog’n’Style, un fait majeur à raconter ?
« Cet été, nous n’avons pas eu de grosses actus pour la simple et bonne raison qu’on a beaucoup planché sur la sortie du disque pour le 9 septembre. On a quand même figuré sur l’affiche d’un festoche avec des groupes comme Black Bomb A, Sidilarsen ou Banane Metalik et fait une dizaine de lives dans l’Est. On a surtout travaillé notre nouveau set, et passé un temps infini à régler des conneries d’ordre administratif. On a surtout acheté notre propre van qui va nous permettre de tourner plus souvent et d’économiser un paquet de fric en location ! »
Il y a sans doute des dates de concert à venir ?
« Exactement ! A partir du 9 septembre et jusqu’au 1er octobre, on part sur une tournée de trois semaines dans une partie de l’Europe : France, Espagne, Allemagne et Luxembourg. Vingt dates d’affilé dont une avec Mars Red Sky et une seconde avec Bukowski. On a beaucoup bossé là dessus et c’est l’aboutissement de plusieurs mois de travail. Car sortir un disque c’est une très bonne chose mais, pour nous, il n’a vocation que de nous permettre de tourner par la suite. Le disque, dans notre conception, n’est qu’un nouveau point de départ. »
A votre avis pour la rentré à part l’album ‘’Pub’s Calling’’ que devraient avoir tous les lycéens dans leur sac ?
« Tu parlais de Tennessee tout à l’heure, je vais répondre en disant ‘’ Kentucky’’, c’est le nouvel album de Black Stone Cherry ! Une tuerie ! Sinon en ce moment je réécoute pas mal les dernières sorties de Chevelle. Bref, qu’ils achètent n’importe quel album de rock qui a des couilles et de la sincérité ! C’est pas ce qui manque.
Je vous laisse les derniers mots.
Et bien on te remercie et on encourage tous les lecteurs à venir nous voir en concert. On est des blaireaux mais on est toujours de bonne humeur !!! A bientôt Soil Chronicles !
Chronique de l’album:http://www.soilchronicles.fr/chroniques/dognstyle-pubs-calling
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Voici les dates de la tournée:
09-09-16 / La Souris verte / Epinal (+ Mars Red Sky)
10-09-16 /Big Motor show à amnéville
11-09-16 / La BaZKa / Tranqueville-Graux
12-09-16 / No Man’s Land / Volemrange-les-Mines
13-09-16 / Gaby’s Gruft / Stuttgart (GE)
14-09-16 / Subway to Peter / Chemnitz (GE)
15-09-16 / Bürgerhaus Glockenbachwerkstatt / MUNICH (GE)
16-09-16 / Bar De L’u / Besançon
17-09-16 / Le Maïly’s / Grenoble
20-09-16 / Monster’S Art / Fréjus
22-09-16 / Rockbeer Thenew / Santander (SP)
23-09-16 / Ya’sta Club / Madrid (SP)
24-09-16 / Sala Nana Conciertos Conciertos / CIUDAD REAL (SP)
25-06-16 / La Tejera / Murcia (SP)
27-09-16 / Canadian Café / Tours
28-09-16 / Alex’s tavern / Rennes
29-09-16 / Le Gibus Café / Paris
30-09-16 / Mix N’ Kawa – MK Bar / Luxembourg-ville (Lux)
01-10-16 / La Machine à Vapeur / Nancy
15-10-16 / Red Fighters Club / Valdoie (with BUKOWSKI)
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