Holy Cross + Freedom Call (Lyon, Marché Gare, 16 avril 2014)

Photos et Report : Metalfreak

Ne jamais faire confiance à son GPS, non non !

Venir de Grenoble pour aller au Marché Gare pour la première fois (oui, ben oui, ça fait toujours ça la première fois), c’est plutôt rock ‘n’ roll. Mais bon, on dit gentiment à la dame du GPS où qu’on veut aller, elle vous trouve un itinéraire… Jusque là, tout va bien. A un moment, faut lui expliquer que la direction de gauche, c’est celle de la main qui a le pouce à droite, sinon on ne s’y retrouve plus.

Floyd Factory : Mennecy [05/04/2014]

Photo, report : Hitcat

Il est 20h40 et la salle du Parc de Villeroy (91, Mennecy) se remplit. Parmi le public, nous trouvons beaucoup de personne dont l’âge laisse à penser à une nostalgie des  Floyd.

Malheureusement, la récente génération est peu représentée. Où sont ces jeunes qui ont la possibilité d’entendre un tribute jouer le répertoire rock d’un groupe culte que l’on n’a plus l’occasion de voir sur scène et que la mode n’arrive pas à effacer ?

Note du SoilChroniqueur (Lusaimoi) : 9/10

Formé en 2004 par Justin Greaves, Crippled Black Phoenix a un longtemps été considéré comme un super groupe. Faut dire qu’il a rassemblé les membres de Mogwai, Portishead, que Justin a fait partie d’Electric Wizard, et j’en passe. Et comme pas mal de super groupes, le résultat a parfois pu décevoir. Non pas que les albums de CBP étaient mauvais – loin de là, à ce que j’ai pu voir –, mais ils avaient un peu tendance à trop s’éparpiller et s’égarer dans des expérimentations parfois ennuyeuses. Et puis, quand on voit le pedigree du groupe, on a envie d’en demander et d’en attendre énormément. D’où une certaine déception.
Mais CBP, et il l’a affirmé haut et fort, ne se considère pas comme un super groupe, et les membres de certaines formations prestigieuses ne doivent leur présence qu’à l’envie de bosser ensemble, de participer à cette aventure, d’expérimenter sans barrières.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 5/10

Le Commissaire : Mon pauvre ami ! Vous êtes la perpétuelle victime de l’esprit querelleur de vos contemporains. Hein ! On vous cherche, on vous provoque, on vous persécute ! Une sorte de fatalité. C’est bien ça ?
Metalfreak : Oui !

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8,5/10

A quel chroniqueur cette sensation n’est-elle jamais arrivée ?
Par extension, à quel auditeur cette sensation n’est-elle jamais arrivée ?

Ne vous êtes-vous jamais retrouvés confrontés au fait que vous aimez quelque chose à un point tel que vous êtes totalement infoutus d’en expliquer la raison ?
Pour un chroniqueur, c’est terrible, la hantise de la feuille blanche, cette envie de crier cet amour pour un album duquel, à la base, vous n’attendiez rien parce que le groupe vous est totalement inconnu, et qu’au final, la baffe est tellement forte qu’il vous est impossible de décrire ce que vous entendez tellement vous le trouvez beau.
Ce nouvel album des Limougeauds d’Oestre est juste… beau !

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 6/10

Deuxième EP pour ce quatuor allemand fondé en 2008 après un « The legendary demo tape » en 2011 et l’impression qui prédomine après une première écoute est … dubitative.
Les quatre compos tournent autour des six minutes, sont relativement bien foutues mais il y a ce je-ne-sais-quoi qui empêche d’adhérer complètement.

L’ensemble est un bon vieux thrash, paradoxalement old school et moderne à la fois, avec un chant plus proche du stoner mais avec des passages proches de l’irritant.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 6/10.

Alors eux, ce qu’ils peuvent être frustrants.

Non qu’ils fassent de mauvais albums, loin de là, mais dire qu’ils sont d’une impersonnalité et d’un manque de prise de risques flagrant est loin d’être exagéré.
C’est le neuvième album des Hongrois d’Ektomorf et c’est systématique quand j’écoute un de leur album, je me sens obligé de sortir le CD du lecteur pour être sûr qu’il ne s’agit pas là d’un nouvel album de la doublette Sepultura / Soulfly.

Note du Soilchroniqueur (Arno): 8,5/10

 
Ataraxie : quiétude absolue de l’âme, idéal du sage selon l’épicurisme et le stoïcisme.
Anhédonie : perte de la capacité à ressentir des émotions positives.
Vous la sentez arriver la musique des joyeux lurons ? Vous le percevez bien ce désespoir total et éternel qui habite le quatuor ? Si Slow Transcending Agony avait ouvert les portes d’un Funeral Doom écrasant, Anhédonie plante la tente et installe Ataraxie comme une formation qui compte.

Note du Soilchroniqueur (Arno): 7,5/10

 
Si la qualité de la scène française en matière de musiques extrêmes n’est plus à démontrer, il me semble que le Doom ne bénéficie pas du même rayonnement que ses frères Death et Black Métal. Pourtant, à l’écoute du premier album d’Ataraxie, il est clair que nous avons-là un groupe à l’envergure internationale dont le style noir et implacable ravira les amateurs les plus difficiles de Funeral Doom.