Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Formé il y a douze ans, Bloodbound nous a déjà sorti la bagatelle de six albums, tous de grande qualité, à raison d’en moyenne un tous les deux ans.
Il était temps qu’un live apparaisse : une décennie après la sortie du premier album « Nosferatu » (2006), voilà « One night of blood » et il faut reconnaître que les Suédois ne se moquent pas de leur public !
Un CD / DVD digne de ce nom, rempli ras la gueule, 14 titres pour 69 minutes de musique… et un esprit festif de tous les instants !
Toujours fidèlement ancré dans un heavy / power metal de grande classe, Bloodbound se paie même le luxe de faire apparenter sa musique à un happy metal proche de Freedom Call.
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10
Ils résument tout en annonçant le onzième titre de ce live : « We are the metal forces »…
Onslaught, une histoire d’amour entamée en 1985 avec la pose sur ma platine du premier album “Power from Hell”.
Ah, ça, j’en aurai usé, des diamants à lire cet album du premier son de cloche de « Damnation » jusqu’au dernier grattement de « Mighty empress ». Avec une tuerie comme ça entre les oreilles quand on a à peine quinze ans, si on m’avait dit il y a plus de trente ans de ça que je chroniquerais un album live de ce groupe on ne peut plus culte sur la scène thrash metal mondiale…
Il avait tout pour l’époque, cet album : ces relents punk et death metal propres à un genre anglais en devenir, qui a vu des Napalm Death, Bolt Thrower ou autre Extreme Noise Terror s’engouffrer dans le genre par la suite.
Note du SoilChronicles (Wilhelm von Graffenberg) : 9.5/10
Un nouvel album de Fleshgod Apocalypse, c’est un peu comme attendre le Père Noel devant un sapin : avec des yeux – ou des oreilles – de gosse, on est impatient, on a hâte qu’il nous amène plein de belles choses et on n’a pas envie d’être déçu. Voyons un peu ce que ce King nous réserve dans sa hotte…
Si la foi soulève des montagnes, le « Dieu de chair » qui a forgé ce groupe a soulevé des montagnes de poussière agglutinées sur des vieux bouquins d’écriture et de théories relatives à l’Histoire de la Musique, tout en sachant tirer le meilleur de ses contemporains.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 5,5/10
Qu’est-on en droit d’attendre de la part d’un groupe de thrash ?
Se prendre des riffs rapides plein les oreilles ?
De se manger des mid tempo assassins avec des accords meurtriers ?
Avoir un chant rageur, éraillé de préférence, qui éructe une haine de la société ou au contraire nous déclame des lyrics bourrés d’humour (ou les deux à la fois) ?
Avoir une section rythmique épileptique ?
Tout ça en même temps ?
Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 7/10
L’effet papillon, la théorie du chaos, les mondes parallèles, les futurs possibles… ça vous parle ? Bien – oui, je m’en fous que vous répondiez ou pas, et de toutes façons, je ne vois pas comment vous feriez, vu que je suis en train d’écrire ce présent et que vous ne pourrez rien y changer – alors imaginons que Nightwish, après avoir dégagé Tarja, ait engagé un chanteur et ait continué sur sa voie… Jusque là, ça va ? Voila, vous avez l’idée en tête… Non, pas la peine de penser à Marco Hietala, vu qu’il est déjà dedans et faisait déjà le taff, mais un autre… Dans ce cas, vous venez d’écrire un nouveau chapitre à votre roman du Metal symphonique, qui serait titré Serenity, avec son album intitulé Codex Atlanticus.
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Note du SoilChroniqueur (Erikillmister) : 7,5 / 10
Il faudra qu’un jour je cesse d’avoir des préjugés à la con, genre penser que tout ce qui nous vient d’Allemagne en matière de Metal est soit du power (Helloween, Gamma Ray…) soit du Rammstein like… Avec GWLT, il va falloir singulièrement que je me remette en cause ! Le quintet germanique propose en effet un metalcore tinté de stoner (si, si, c’est possible !) assez réussi.
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Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 6.67/10
S’il n’est pas forcément fondamentalement inintéressant de sortir parfois ses sentiers déjà battus en musique, il en va de même pour la découverte. Autant le dire, je ne suis pas un aficionado du BM. Musicalement, au sens initial du terme, et surtout de ce qu’on connait du BM depuis ses origines – un son strident et dégueulasse… noisy, pardon, qui griffe les tympans avec ses aigus saturés – sorti de quelques grands classiques (Immortal, Venom, Behemoth), je tiens difficilement plus d’un morceau, sauf si recherche sonore il y a – raison pour laquelle je cite ces groupes de (mes) références, liste non exhaustive bien sur…
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Comme ça, au débotté, combien de groupes chiliens êtes-vous capables de me citer, sans avoir recours à un moteur de recherche ?
Coprofago ? Criminal ? Mar de Grises ? Torturer ?
Visiblement plus vivace que ce qu’on peut penser par chez nous, la scène metal chilienne (et sud américaine, par extension) est relativement active !
Les quatre groupes précités font partie des fers de lance, à l’instar de Sadism, qui signe la bagatelle de son septième album full length (rajoutons à ça deux demos, un EP et trois compilations).
Un bilan relativement honnête pour un groupe existant depuis 1988.