Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Déjà quatre albums pour quinze ans d’existence, Hegemon fait quasiment parti des meubles dans le paysage Black Metal français. J’avais découvert ce groupe à l’époque de « By This I Conquer », album qui portait déjà la marque d’une écriture soignée, riche et mature tout en s’inscrivant dans un certain classicisme. L’art de faire du neuf dans un vieux pot en quelque sorte mais avec une classe, un raffinement de chaque instant. « The Hierarch » s’inscrit pleinement dans cette veine, le fait que quatre des cinq membres jouent ensemble depuis 1996 n’étant peut-être pas étranger à la perdurance d’un style homogène et d’une personnalité affirmée.
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Note du SoilChronicles (Wilhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Selon vous, si je mélange de la terre poussiéreuse texane et de la bruine anglaise, j’obtiens quoi ? Yiiiihah, vous avez trouvé : de la bouillasse, un truc bien crade qui colle aux basques. Si le terme sludge n’était pas déjà un genre en soi avec des codes bien précis, on pourrait dire que Proll Guns en est. Un mélange de Pantera qui serait chanté par feu-Lemmy « God » Kilmister – RIP – faisant passer Volbeat pour des danseuses de saloon et Bukowski pour des cowgirls – au passage, Proll Guns a deux danseuses dans son crew, pas Volbeat… et toc !
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Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 8/10
The Nighttime Project… Un nom qui sonne bien, et pas de mensonge sur le produit : ça endort. Ne vous attendez pas à du gros blast et du headbang, vous le feriez au ralenti, allongé sur un lit de plumes noires.
Le Dark Ambient qu’ils proposent sur leur album éponyme est assez indéfinissable précisément : à la croisée entre Katatonia (et pour cause : Fredrik Norrman à la guitare et plus si affinités), Anathema, les vieux Paradise Lost et… Breaking Benjamin/RED (pareil que Breaking Benjamin, mais avec davantage d’électro).
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Avec un nom de groupe pareil, à quoi doit-on s’attendre ?
Les Grecs de Riffocity font dans un bon thrash metal, old school comme il se doit, avec son lot de riffs bien aussi lourds que rapides, sur lesquels le secouage de caboche est irrésistible.
Autant être clair de suite, « Disciples of the storm » ne sera pas l’EP de l’année dans le genre mais il a le mérite d’être suffisamment bien foutu pour qu’on reste attentif du début à la fin des 26 minutes que contiennent ces cinq titres.
Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Cinq fruits et légumes par jour, un repas varié et équilibré… Cela semble être la devise de Gargantua, groupe francilien qui, dans son premier EP intitulé Avant Propos, nous prépare un mets digne de l’abbaye de Thélème : le « savoir jouir de tout ».
Tradition rabelaisienne ou pas, dans cette formule entrée + plat + salade + dessert, on passe du Thrash au Prog au (Hard/Metal/Death)Core au Black Metal au Gothic au Death mélodique dans ce joyeux foutoir musical fait de quatre morceaux, mais qu’importe l’ordre. Un soupçon de genres éloignés viennent par pincée agrémenter le tout (tchatcha me semble-t-il, mais aussi jazz).
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
C’est amusant comme seulement trois titres et quinze minutes de musique peuvent donner envie de parler. D’un côté nous avons The Old Wind, projet solo de Tomas Hallbom(ancien Breach et The Ocean) mais inconnu au bataillon pour ma part, et de l’autre Cult Of Luna qui a éteint toute forme de concurrence en matière de Post Core lors de la sortie consécutive de « Vertikal » et « Vertikal II ». Si vous vous demandez pourquoi, c’est que vous êtes vraisemblablement passés à côté de ces disques, lacune fort regrettable s’il en est.
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