Note du SoilChroniqueur (Arno) : 9/10
En 2001, « Annihilation » m’avait déjà fracturé les tympans, jamais totalement réparés puisque je revenais inlassablement sur ce disque de Rebaellium, probablement l’une des plus belles choses engendrées par le Brésil, clairement au-dessus du Krisiun de ces dernières années à mon goût.
N’oublions pas que dans le Brutal Death, il y a schématiquement deux écoles : celle qui joue sur les rythmiques ainsi que la lourdeur, grosso merdo, et celle qui ne jure que par la rapidité d’exécution, les riffs millimétrés et les blasts super soniques. Rebaellium évolue dans cette seconde catégorie, avec un tel niveau de maîtrise que je suis bien en peine de citer un seul groupe pouvant aujourd’hui rivaliser, Angel Corpse s’étant reformé sans rien sortir de neuf. Alors que là…
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10
On en connait des « driver », que ce soit avec Ryan Gosling, Nicolas Cage – Helldriver, film totalement badass que je vous recommande aussi chaudement que les flammes infernales –, Morgan Freeman pour Miss Daisy, Jason Statham pour ses contrats, la série vidéo-ludique éponyme ou encore ceux de votre imprimante. Mais des « DevilDriver », il n’y en a qu’UN, et avec leur 7ème opus, Trust no one, ils vous emmènent à un train d’enfer.
Ce qui est assez infernal avec DevilDriver, c’est qu’on aime, et on ne sait pas forcément trop pourquoi. Probablement parce que le son est crade comme celui d’un Sludge, mélangé avec des rythmiques proches d’un Deathcore ou Metalcore, mais avec des paroles d’un groove très typé hardcore dégueulées avec maestria par Dez Fafara, officiant également Coal Chamber mais qui donne ici son meilleur dans un registre bien différent de cette autre formation.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
C’est l’effet Coupe d’Europe, l’effet année bissextile ou bien ?
Les Finlandais de Behexen reviennent à intervalle régulier, tous les quatre ans exactement et ce, depuis 2000 et leur premier album « Rituale Satanum ».
Actif entre 1994 et 1996 sous le nom de Lords Of The Left Hand, Behexen nous dessert aujourd’hui son cinquième album « The poisonous path » qui s’avère être sans doute être le plus réussi d’une carrière au parcours pourtant sans faute.
En presque une heure pour dix titres d’une intensité incroyable, Behexen revisite le black metal haineux.
Enregistré par Samu Oittinen, responsable du son de Korpiklaani, Altaria ou Insomnium, mixé et masterisé par Tore Stjerna (Nex, ou plus connu sous le nom de Necromorbus, batteur fut un temps chez Funeral Mist, Zavorash ou Corpus Christii) au… Necromorbus Studio, l’album jouit d’un son pour le moins puissant au vu du genre pratiqué !