Des gens en colère, on en voit dans tous les coins, ça fleurit de partout. Des coléreux, des colériques, des chroniques, des permanents, des rebelles, des faux rebelles, des engagés, des poseurs… Angry Nation, c’est davantage du colérique énervé. Peut-être que le cursus un peu foireux du fondateur Walter Oberhofer y est pour quelque chose : entre créations de groupes et fins de ceux-ci pour cause d’abandon des autres membres, le retour en selle sans être désabusé après 15 années de dégout a dû en être impacté.
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Sojourner, formé l’an dernier, a la particularité d’avoir ses membres répartis dans à peu près tous les coins du globe : articulé autour du chanteur espagnol Emilio Crespo (Nangilima), de l’anglaise Chloe Bray qui s’occupe du chant féminin, de la flûte et des guitares, mariée au Néo-Zélandais Mike Lamb (Cailleach, Lysithea, ex-Undoing The End) qui prend guitares, claviers et batterie, et du bassiste Mike Wilson (Lysithea, ex-Undoing The End lui aussi) compatriote de Lamb, le quatuor sort aujourd’hui son premier album « Empires of ash » à l’artwork magnifique signé Jordan Grimmer, responsable de celle du ‘The mind’s horizon : desolation within » de Monolith.
Lire l'articleMy Dying Bride + Oceans of Slumber à Le Nouveau Casino (Paris) le 06/04/2016 ...
par Bloodybarbie
Intervieweuse : Bloodybarbie
Interviewé : Andrew (guitare)
Traduction : Willhelm von Graffenberg
Lire l'article
Note de la soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 9/10
Vous aimez les très bons albums doom/prog mélodiques ? Vous aimez les très bons albums doom mélodiques ET SENSUELS (ça, c’est déjà plus rare) ? Vous aimez les magnifiques voix féminines entre Simone Simmons, Christina Scabbia et Adele, mais sur un album doom ? Alors j’ai exactement ce qu’il vous faut ! Je citerais en référence directe : Sylvaine (Doom à chant féminin), la période prog d’Opeth… Difficile de trouver d’autres groupes se rapprochant du style d’Ocean of Slumber.
Je pense ne me contenter que du paragraphe précédent : il y’en a bien qui font des chroniques en un paragraphe, il parait que c’est mieux d’être bref et efficace (ou flemmard).
Lire l'article
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
J’espère que personne ne voit du racialisme dans le fait de dire que chaque continent, si ce n’est chaque pays, a sa propre façon de ressentir et d’interpréter le Métal. Ainsi, les musiciens d’Amérique du Sud, dès qu’il s’agit d’extrême, ont une violence, une folie qui leur est spécifique (qui a dit « c’est comme dans le porno » ? Un bon point pour le pervers à lunettes). Les Mexicains de Human Devastation font ainsi honneur à leur pays avec ce premier album : « Condenacion ». Aussi brutal et massif que Goretrade, complètement chaotique tel un Angel Corpse, technique à la manière d’un vieux Krisium, les huit titres pour seulement vingt petites minutes sont débauchés jusqu’à la moelle.
Lire l'article
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10
En seulement deux disques (« Dans les bras des immortels » ; « Hantises »), les Canadiens de Frozen Shadows ont quand même su laisser un héritage Black Métal parfait. À la fois très traditionnel dans le style mais sans aucun défaut quant à l’interprétation, je serais tenté de faire un parallèle avec Nehemah.
« Hantises », c’est huit titres d’excellence pure où les aspects les plus cruels (« Des siècles d’épitaphes ») côtoient des ambiances glaciaires (« Towards the Chamber of Nihil »). Tout y est joué à la perfection : batterie typiquement B.M., guitares cristallines, chant haineux, production réduite à l’essentiel, on tient là une forme de quintessence, un hommage absolu aux grands anciens.
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
On a tendance à dire qu’Entombed est le premier groupe à avoir fait évoluer son Death Métal rugueux vers des contrées plus Rock etGroovy. Et bien si vous voulez mon avis, après l’écoute de « Those Shredded Dreams » des Suédois de Furbowl, je peux affirmer qu’il n’en est rien. En effet, dès l’été 1992, avant « Wolverine Blues » donc, le duo avait déjà défini les codes du genre : puissance duDeath, feeling du Rock, avec ce son unique de l’époque que tous ceux qui ont écouté Dismember, Grave ou Unleashed connaissent parfaitement. Reconnaissable entre mille.
Lire l'article
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
En près de quinze ans de carrière, ce « Creaturegore » est le seul et unique album de Fondlecorpse. Ce n’est pas que le trio hollandais n’a sorti que ça, sa discographie étant riche d’EPs, de splits et autres compilations mais voilà, faute de temps, d’envie de moyen, allez savoir, il n’y a qu’un LP.
Au-delà de l’aspect « épiphénomène » au sein de la carrière du groupe, force est d’admettre que ce disque cache parfaitement son jeu : la pochette est atroce, les mecs adorent les séries Z (de ce point de vue, le packaging est raccord), je m’attendais donc à une espèce de Death Métal sanguinolent pas forcément très futé. Cruelle erreur.
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
Encore un disparu, un groupe tombé bien trop tôt au champ de bataille, un seul album en guise de baroud d’honneur avant d’aller bouffer le fameux pissenlit. Fehler et son « Dissona» avaient pourtant de nombreux arguments à faire valoir en matière de Sludge plombé : une artillerie rutilante, du muscle, de l’énergie à revendre (« Vanity »), celle des chiens fous qui ont la rage et qui n’aboient pas comme des petits roquets de salon, bref, après s’être fait les dents sur l’EP « Adharma » trois ans plus tôt, nous étions en mesure de fonder de grands espoirs sur ce fier guerrier.
Lire l'article