Intervieweuse : Bloodybarbie
Interviewé : Jukka (chant)
Traduction: Willhelm von Graffenberg
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
Déjà le quatrième disque pour les Américains de Withered dont je n’avais jamais entendu parler, en espérant que ce ne soit pas trop la honte. Musicalement « Grief Relic » m’évoque un Ulcerate dans ce qu’il a de plus brutal et chaotique, joué avec un esprit Black Métal cradingue. Cela donne un tout homogène à l’intensité maximale, limite étouffant, ce sentiment étant renforcé par le mix très en retrait du chant, guttural mais à peine audible. C’est donc bien le jeu des guitares qui se distingue particulièrement, épais sans être fouillis, torturé et tortueux, parsemé de solos erratiques ainsi que de malsaines dissonances. Difficile d’accès donc, même pour une oreille chevronnée. Pour faire face à ce déluge, il fallait une section rythmique béton. La basse claque méchamment, les fûts sont martelés, les cymbales maltraitées, pas de la fine dentelle.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Le black metal, cette musique qu’on aime détester ou qu’on déteste aimer quand on n’a pas la sensibilité nécessaire pour se rendre compte que ces supposés monceaux d’abominations et de haine excessive, conceptuelle pour souvent, qui ne sont ni plus, ni moins, l’illustration sonore de nos angoisses les plus profondes, de nos haines les plus farouches et d’un anticonformisme qui peut s’avérer salvateur pour les plus grands chercheurs de d’outrances musicales.
Les Néerlandais de Draugur nous offrent, pour leur premier album, cette furie sonore qu’eux-mêmes décrivent comme de l’ »orthodox satanic black metal » et clairement, « By the Rays of his golden Light » est une véritable bourrasque dévastatrice d’à peine 38 minutes réparties sur sept titres.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Alors que j’écoutais le début du dernier album reçu de Feared, intitulé Reborn, faisant mes recherches d’informations sur ce groupe suédois – bah oui, je ne connais pas tout, ne suis pas omniscient et ne fais pas déjà parti des 32.000 et quelques suiveurs du groupe sur leur bandpage FB – je fus assez étonné de remarquer qu’eux-mêmes ne se collaient aucune étiquette autre que « Metal », tandis que les deux premières pistes me menaient directement vers un sous-genre bien défini… Étonnement, donc… mais même pas peur : allez, René, on s’y attaque ?
Donc, disais-je avant d’être très grossièrement interrompu par moi-même, Feared nous vient de Suède, et est surtout un all-star-bandavec des « ex »… des ex-tradés de The Haunted, SFU, Suffocation, Black Dahlia Murder, Dying Fetus pour ne citer que les plus connus… Ah ça, c’est sur que ça ne sonne pas amateur, et même sans avoir cette pléthore de renseignements, on le hume assez facilement, tant c’est pointu et bien mixé/produit.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Il y a trois ans de ça, je disais le plus grand bien du précédent album (lien en fin de chronique) tellement la formation canadienne m’avait convaincu de par son pur thrash old school aux relents punk manifestes.
Lors de l’interview qui s’en est suivie, ils disaient que sept titres étaient déjà composés et qu’ils étaient particulièrement rapides et agressifs…
Il faut leur reconnaître une qualité : ils ne mentent pas !
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7/10
L’AOR me fera toujours sourire… Un sourire à la fois émerveillé et agacé… Mon émerveillement vient du fait que je me dise « qu’il est loin l’esprit originel du Metal, dans les thématiques les plus occultes et macabres de Black Sab’ ». On est des « méchants », merde ! On prend des poses où on tire la gueule sur les photos, on croise les bras devant un mur de béton ou dans une forêt avec une pluie de chatons morts décapités… On ne chevauche pas des licornes ou des Bisounours – enfin sauf dans le Grind mais là, on va se censurer tout de suite pour éviter de tomber dans le salace – qui traversent une verte prairie sur un arc-en-ciel ! Et pourtant, dans tout ce flot de noirceur qui devrait être le « TRVE spirit » du Metal, vit, survit et revit ce courant rose-bonbon, au point qu’un label italien, Frontiers pour ne pas le nommer, lui dédie tous ses crédits pour produire dans ce style, et généralement son catalogue regorge d’anciennes gloires qui ne veulent pas disparaitre.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Ils l’avaient dit, répété, juré, craché : Candlemass ne sortira plus d’albums.
Jusqu’à présent, ils ont tenu parole : « Death thy lover » est un EP.
Certes plus long que certains albums avec ses 26 minutes, mais un EP quand même !
Donc, pas un album.
Toujours est-il que retrouver du nouveau matériel des maîtres du doom fait toujours un plaisir fou.
Avec une pochette signee Erik Rovanperä (Crucified Barbara, Avatarium) qu’on pourrait croire créée pour un obscure groupe de black ou de death metal, Candlemass revient trois ans après le split avec Entombed avec quatre nouveaux titres.
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Drudkh / Hades Almighty – One Who Talks With The Fog / Pyre Era, Black! ...
par Bloodybarbie
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Ayant été plutôt désappointé par les dernières sorties de Drudkh, le choc « Blood in our Wells » restant insurmontable, je me disais qu’un split avec les inconnus (pour moi) de Hades Almighty, ne pourrait pas faire grand mal à la carrière des Ukrainiens. Deux longs titres de plus ou de moins ne changeraient rien à l’histoire. Pourtant, il est drôlement bon ce « Golden Horse » dans sa veine légèrement symphonique, à croire que le groupe a retrouvé un peu de son feu sacré d’antan ! Bon, « Fiery Serpent » étant strictement conçu dans le même moule, pour approximativement la même durée, laisse planer quelques doutes quant au réel renouveau que laissait espérer le premier titre mais bon, restons courtois : cela vaut cent fois mieux que les productions les plus récentes… Encourageant pour la suite donc, même si davantage de variétés pour le prochain album serait appréciable.
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Note du Soilchroniqueur (Celtikwar):9/10
Il y a déjà trois ans – hé oui, c’est vite passé – que Boisson Divine nous avait littéralement scotché avec son premier album ‘Enradigats’. Il faut dire que ce duo gascon (Adrian et Baptiste à l’origine) exerçant depuis 2005 avait surpris son monde avec un Folk Metal à la gasconne très festif. Il faut avouer que l’album était tellement bon que l’on peut penser qu’eux-mêmes avaient été surpris : il leur a fallut décliner des invitations de concerts dans l’impossibilité de pouvoir jouer (hé oui : à deux, c’est pas facile !).
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La date de Zakk Wylde du 10 juin prochain à la Belle Electrique de Grenoble est désormais sold out !
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