Nashville Pussy + Peter Pan Speedrock + Johnny On the Spot (Paris) le 15/03/2016 ...
par Bloodybarbie
Un album, deux avis
Note du SoilChroniqueur (Wilhelm von Graffenberg) : 9/10
Il est assez rare que je dise d’un album qui contient autant de foutoir organisé qu’il soit « accessible »… Pourtant, c’est le cas avec Shores of the abstract Line des montpelliérains Hypno5e.
Il m’est tout autant difficile de vous en faire un descriptif objectif et précis, voire exhaustif, tant les sources d’inspirations sont diverses et variées, allant des Pink Floyd à Gojira, sur les traces de leur précédent album Acid Mist Tomorrow de 2013, mais allant davantage vers les ambiances éthérées.
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Note du SoilChroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 9/10
« Oh putain ! » est la première interjection passée par ma tête et émise par ma bouche à l’écoute des premiers riffs d’Agony, deuxième opus du groupe brésilien Nervosa. Un « oh putain ! » – oui, je suis très putainiste, même sans venir de Vichy – de stupeur, d’étonnement, mais surtout d’enthousiasme.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Sept ans entre deux disques, selon les canons actuels, cela peut paraître exagérément long, surtout pour une nouvelle formation qui n’a jamais que deux albums (« In Memoriam » compris) à son actif.
Pourtant, il suffit de comprendre juste sommairement les mécaniques de base de la composition pour savoir que, premièrement, les musiciens ne sont pas égaux dans la facilité et / ou la prolixité d’écriture, et deuxièmement, a priori, écrire des titres de dix minutes pour six musiciens est plus long qu’une chanson pop de trois minutes pour la radio.
Aucun commentaire désobligeant sur le temps de maturation donc.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Décidément, depuis leur reformation en 2006, on ne les arrête plus.
Avec en moyenne un album tous les deux ans, ADX continue son petit bonhomme de chemin en nous distillant des petits albums de heavy / speed portant haut et fier les couleurs du metal hexagonal !
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Putain de 28 décembre 2015…
« ‘Til death do us part », aurait pu dire Lemmy !
Quelques semaines avant cette date qui aura vu un des pères du rock, influence majeure de bon nombre de groupes, disparaître des suites de cette putain de maladie, Motörhead et un Lemmy fatigué étaient encore en concert.
Note du Soilchroniqueur (Valquest) : 7.5 10
Déjà 22 ans d’existence pour les américains de Hatebreed, 22 ans de pur hardcore sur vitaminé, et les voilà de retour avec ce 9ème album ; The Concrete Confesionnal qui disons-le d’entrée va démonter la plupart des albums de hardcore déjà sorti cette année :
L’album démarre avec « A.D » sans fioriture ni intro : Riffs de guitare rapide et massif typés Hardcore comme Hatebreed c’est le faire, une voix puissante telle un lion rugissant à plein poumon et une batterie à 10000 à l’heure qui détruit tout sur son passage. Une chose est sûre, le groupe n’est pas prêt de changer de style ou d’innover bien au contraire.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 6.5/10
Ahhhh… La « première fois »… Ce moment qu’on attend avec impatience, pour lequel on se prépare avidement. D’abord on s’entraine tout seul, chez soi, dans sa petite chambre, pour acquérir la technique et le doigté, mais on sait qu’on n’aura pas le feeling sans essayer en situation. On voudrait faire comme les grands, donc on écoute les conseils et regarde des vidéos, on se renseigne dans des documents de l’Est… On s’inspire de ce qu’on fait les précédents. On utilise toutes les techniques pour faire durer, en changeant de vitesse et de rythme, en plaçant sa main à des endroits peu fréquentés « pour tester ». Puis on se met à la pratique, généralement maladroite, avec un partenaire pas forcément plus expérimenté dans le domaine, mais qui vous rassure en disant que ce que vous faites est « bien » sans vraiment prendre le temps de vous conseiller pour rendre l’instant jouissif… Et sans être vraiment la cata, on se dit qu’on fera mieux la prochaine fois mais qu’il fallait bien une première fois… Bon, cela entendu qu’on n’ait pas un égo démesuré – comme tant d’autres choses – en se prenant directement pour un dieu, bien sur !
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10
Voilà plus de 25 ans que les Espagnols de Soziedad Alkoholika font entendre leur Crossover politisé et militant (prisonnier politique, droit des animaux, etc.) à travers le monde. Pour ma part, j’ai dû commencer à voir leur groupe sur scène à partir de 1995 puisqu’ils étaient programmés dans à peu près toutes les fêtes de villages du Pays Basque, et merci bien.
Etant attaché aux identités culturelles et aux particularismes locaux, il me semble évident que le quatuor incarne mieux que quiconque le style Thrash made in Espagne. Les mecs chantent dans leur langue, c’est gueulard et festif, un peu l’équivalent d’un Ratos de Poaro, en cent fois mieux. Autrement dit, on est très loin de l’édulcoration de Crisix, certes bien plus à la mode que nos amis deSoziedad Alkoholika, mais qui a complètement renié ce qui faisait la particularité de son pays.
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Je ne vous ferai pas l’insulte de présenter Samoth qui, outre le fait d’avoir joué dans Arcturus et Emperor puis d’avoir prêté son nom à une marque de fromage, a, en l’espace de trois albums, réglé son compte au Death Black Métal. Car qu’est-ce que Zyklon sinon une bête malfaisante et « Disintegrate » son dernier rejeton ? Gros son, gros riffs, grosses rythmiques, gros vocaux, grosse inspiration, grosse commission ? Le mec a su s’entourer de musiciens excellents qui ont toute latitude pour exprimer leur talent. Solos tortueux, batterie sulfateuse, arrangements industriels, on pourrait rapprocher l’ensemble de Red Harvest, en plus Métal cela dit.
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