Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Originellement sorti en 1998 chez Season of Mist, ce premier album d’Anata avait de suite mis pas mal de monde à l’amende.
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Si nous sommes réunis ici en ce jour, enfin pour les deux ou trois qui se sont bougés pour l’occasion en se disant qu’il y aurait surement un buffet gratuit ensuite, c’est pour mettre au four la dépouille mortelle de Willhelm von Graffenberg, thermostat 7, comme il l’avait lui-même expressément souhaité si le bouton de réglage ne montait pas jusqu’à 666. Cet être de chair, non content d’avoir foiré sa vie, ne s’est pas contenté que de louper sa mort à 27 ans, ce qui lui aurait permis, pour de rire, d’entrer dans le panthéon du Club des 27, enfin du moins des ratés qui sont devenus chroniqueurs faute de mieux et auraient aimé mourir sur scène comme Dalida, mais à 27 ans, parce que c’est swag ! Non, il a également réussi à défrayer la chronique – hu, hu, hu – en clamsant tel un président de la 4ème République : au lit avec une jeunette de 20 ans pendant l’acte.
Note du Soilchroniqueur (Grid) : 8.5/10
Enfin Asphyx est de retour ! Un peu d’attente (4 ans c’est long) et un changement de line-up, certes pas des moindres puisque Bob Bagchus s’est tiré en 2013, n’ont pas arrêté le Panzer batave. Car même si Martin s’est fait éjecter de Hail of Bullets, Asphyx reste l’un des tout meilleurs groupes de Doom-Death.
Autant le dire tout de suite, pour moi (mais je suis fan, donc par définition, j’ai peu de chances d’être objectif), c’est une franche réussite. Et comme pour The Rack (Je triche un peu), comme pour Death…, The Brutal Way et comme pour Deathhammer, pas d’intro, pas de temps mort. On attaque directement par « Candiru ». « Division Brandernburg » et « It came from the Skies » sont deux excellents morceaux, dans la veine de ce que sait faire et fait depuis toujours le groupe. On est en territoire connu, les vocaux de Martin et la guitare au son si particulier de Paul Baayens.
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Note du SoilChroniqueur (RGeneral): 8.5/10
Ecouter DGM, c’est comme écouter Symphony X mais en plus « épuré » et en plus « open public ».
Loin de moi l’idée de dénigrer…. Bien au contraire!
Les italiens nous servent quelque chose de plus abordable pour un profane. Parce que si Symphony X est un concentré de technique, il faut reconnaître que c’est pas non plus écoutable pour tout le monde tellement c’est riche en notes et en technicité.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 5/10
Les Discrets, j’aimais bien. « Ariettes oubliées », « Septembre et ses dernières pensées », cela me semblait une bonne alternative à ce que sortait Alcest de son côté et qui me convainquait moyennement. Alors c’est vrai que leur musique n’a jamais été très vivace, que l’on naviguait entre des spectres éthérés de mélodies avortées, mais il y avait un truc, une poésie à la Rimbaud, la nonchalance du désespérant ennui et, quelque part, au plus profond, ça me touchait.
Là, cette « Virée Nocturne » m’endort profondément. Alors pourquoi ? Est-ce moi qui ai fait de mon cœur une vilaine pierre sur laquelle la douce mousse des sentiments n’a plus d’emprise ou sont-ce Les Discrets qui se sont définitivement trop ramollis ?
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Actifs depuis 2007, les espagnols d’Iron Curtain nous balancent leur troisième album après les excellents « Road to Hell » (2012) et « Jaguar spirit » (2013) et ont définitivement décidé de nous asséner un speed metal dont les influences sont à chercher dans son côté le plus roots, du temps des Tank, Exciter, Motörhead et toute cette tripotée de groupes heavy/speed (principalement germaniques) qui se faisaient signer par camions entiers dans les mid-eighties.
Car les gaillards poussent le vice à non seulement nous offrir des pochettes dignes des plus kitsch du genre avec les sempiternelles imageries inhérentes au genre (comprendre : bracelets cloutés, mitaines en cuir, logo bien ancré dans les années 80), des intitulés classiques de chez classiques aux mots utilisés des milliers de fois par mois dans le genre, mais surtout une musique dont on se demande si ce ne sont pas des fonds de tiroirs de cette époque ô combien bénie.
Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 6/10
‘’Même les dieux font de la merde’’ Bloodybarbie
Parfois il nous arrive d’avoir une de ces crises d’identité et de questionnement interminable et de remise en question. L’écoute le nouvel album (enfin il n’y a rien de nouveau) a été l’élément déclencheur et un enchaînement de questions philosophiques a surgi. Pourquoi j’aime Meshuggah ? Qu’est-ce que j’aime chez Meshuggah? Pourquoi Meshuggah est si surestimé? Faut-il encore aimer Meshuggah ?… Je ne sais plus qui je suis, je ne me reconnais plus. Tant de questions que je vais essayer d’y répondre indirectement.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10
J’aime les antonymes. C’est logique tout en étant illogique, absurde tout en étant rationnel… Quand on sait qu’ « antonyme » est lui-même un antonyme, celui de « synonyme », c’est fascinant, hein ? Non ? Bon… Mais si on prend – par un hasard total, bien sur – un néologisme comme « Hellevate », ça mélange la notion de bas (« Hell », enfer, donc plutôt en bas) et de haut (« elevate », je vous le traduis pas, mais donc plutôt en haut), ce qui est assez paradoxal… Bon, j’ai compris vous vous en foutez et puisque c’est comme ça, on va tout de suite parler de leur album Weapons against their Will… (z’êtes vraiment ingrats, moi qui vous faisais un point culture gratos…)
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10
Ok, j’avais bien aimé « The Underground Resistance » mais si l’on me demandait de choisir quelle période de la carrière de Darkthrone je préfère, j’opterai toujours pour la première trilogie (j’occulte le pourtant très bon « Soulside Journey ») et je pousserai au maximum jusqu’à « The Cult is alive ». Tout ce qui s’en suit, c’est-à-dire la phase Punk, ce ne fut vraiment pas mon truc. Aussi, lorsque j’ai découvert la pochette d’« Arctic Thunder », j’ai immédiatement pensé qu’on allait assister à un retour en grâce du bon vieux Black Métal des familles. Déjà parce que esthétiquement, on dirait « Under a Funeral Moon » après la découverte du feu, ensuite parce que le nom de l’album sonne très 90’s, genre « Transilvanian Hunger », soit autant de faisceaux qui laisse miroiter une belle tranche de noirceur norvégienne.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Un groupe qui porte à la fois le nom d’un vilain (mineur, certes, mais quand même) présent dans l’univers DC et celui de Marvel, mais également le surnom de celui qui fut présumé être le frère jumeau de Louis XIV emprisonné à la Bastille (parce que, comme pour le Highlander, « il ne peut en rester qu’un »), forcément, ça va attiser ma curiosité. Mais c’est surtout en lisant dans la fiche de présentation l’étiquette « Power Metal » que mon envie d’en savoir plus va se mettre en marche. C’est parti donc pour les 75 minutes de Diabolica, 6ème album d’Iron Mask.
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