Note du Soilchroniqueur (Arno) : 7/10
Avec seulement cinq titres au compteur, ce « Starspawn » des Américains de Blood Incantation ressemble à un EP mais il n’en est rien, le premier titre (« Vitrification of Blood ») faisant à lui seul près de quinze minutes. Pour un premier album, c’est gonflé : les passages radios sont compromis.
Côté style, cela ne fait guère dans la finesse : le quatuor balance un Death Métal mazouté assez symptomatique de l’école américaine, notamment au niveau du son hyper compressé, mais les nombreux ralentissements qui émaillent les compositions sont davantage redevables à un bon vieux Funeral Doom des familles. Voix gutturale, double pédale, mid tempo écrasants, que du classique pour un pur produit de l’Underground, logo illisible en prime.
Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10
Bonjour monsieur. Est-ce que vous auriez 5 minutes de votre temps à m’accorder pour répondre à quelques questions ? On fait un sondage sur « l’écoute qualitative des groupes de Metal peu connus »… On a pris pour exemple le deuxième album, Twisted Dreams of dark Commander, d’Antalgia… Oui ? OK, alors…
Question 1 : écoutez-vous du Metal Prog’ ?
• Réponse A : oui, d’ailleurs j’ai tous les albums de Dream Theater…
• Réponse B : oui, mais du vrai Prog’, celui des 70’s genre Pink Floyd et Genesis, pas vos trucs de djeuns qui braillent.
• Réponse C : non, c’est de la musique « de tapettes »… mais ça dépend des groupes (réponse suggérée par RGeneral)
• Réponse D : non, est-ce que je peux me barrer maintenant ?
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8/10
Dans la série « faisons des introductions foireuses telles les dissert’ foirées qu’on foirait autrefois » : de tout temps, les cieux ont été une source d’inspiration, que ce soit chez Bach qui croyait y trouver un paradis en dédiant tout son travail à son Dieu, ou chez Beethoven qui rêvassait « überm Sternen Zelt » (sous un ciel étoilé) pour son Hymne à la Joie, voire même la team de Sega qui y imaginait des bateaux pirates volant dans ceux d’Arcadia. Tenter de les atteindre, voler a été un des premiers rêves de l’Homme (et probablement de la femme aussi, mais la carte bancaire n’existait pas encore – ouch, je vais encore me faire des amies, moi…), que ce soit Icare, Montgolfier ou Lindberg. Égaler les dieux, atteindre les plus hauts cieux ? Vaste programme que ne renierait pas une valkyrie. Ces cieux innombrables et changeants, tantôt d’un calme olympien, tantôt dans un dies irae digne d’une apocalypse. Ils sont nombreux, ces cieux, et Countless Skies, de par son nom, n’échappe pas à cette quête immuable en attendant qu’une aurore nouvelle émerge de la pâleur matinale, avec son premier album New Dawn qui semble vouloir atteindre des sommets.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Si vous vouliez vous faire un voyage de 45 ans en arrière, c’est bien en vous collant ce « Desire’s magic Theatre » de Purson que vous y arriverez !
Tous les adorateurs basiques et sectaires du heavy metal peuvent aller lire la chronique suivante, cet album n’est pas pour eux ! Par contre, pour les plus curieux, pour ceux qui ne sont pas réfractaires aux sonorités rock psychédéliques nées du bon vieux temps du flower power, de la distorsion, des jeans patt’d’eph’, des fringues toutes en couleurs, du peace and surtout love…
Ambiances fuzzy en veux-tu en voilà, quelques riffs bien puissants par moments, des passages de flûte, des sons à chercher dans le jazz ou le glam rock, de l’orgue Hammond régulièrement pour un rendu aussi psychédélique que spatial, à l’imagerie hippie rafraîchissante !
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
Pour une raison qui m’échappe toujours, Vicious Rumors reste cantonné à un second rôle sur la scène power metal US, et ce n’est pourtant pas faute de faire des albums de qualité !
Pour leur douzième album, trois années après l’excellent “Electric Punishment”, le groupe toujours emmené par la persévérante paire Geoff Thorpe/Larry Howe, on ne peut pas en dire qu’ils faiblissent ! Ils savent toujours envoyer du bois après 37 années de carrière, encore parsemée de changements de line up. Ainsi avons nous un nouveau bassiste en la personne de Tilen Hudrap (Keller, Paradox, Thraw) et nouveau chanteur (le huitième, peut être enfin le bon ?) avec un Nick Hollenman (Martin Beck’s Induction, Methusalem, Powerized) déjà présent sur le live “Live you to death 2 – American punishment”.
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Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 8.5/10
Je souviens quand j’avais 10 ans, quand mon père nous emmener à l’école et nous mettais de casettes de bon vieux rock : Led Zeppelin, Deep Purple, Pink Floyd, Scorpions mais aussi il y avait Kansas dans sa liste avec les tubesques « Carry On Wayward Son », « Song for America », « The Wall », « Hold On » et celle qu’on adoré et que papa nous jouer à la gratte : la célèbre « Dust In The Wind » (quand il s’entrainait aux arpèges). #momentdenostalgie
Voilà que des années plus tard, la gamine chronique du Kansas et c’est moi qui mets au courant mon père de la sortie de leur nouvel album. Je vous avoue que quand je l’ai reçu et que j’ai lu Kansas, je me suis dite ‘’ tiens donc il y a des groupes qui osent copier les noms des autres et surtout Kansas’’, car cela faisait un bail que je n’ai pas entendu parler d’eux !!!! Leur dernier et bon album « Somewhere to Elsewhere » date de 2000 (un peu bluesy et très gentillet). Il faut dire qu’en 16 ans on a eu le temps de les oublier et passer à autre chose.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 5/10
Avec un nom comme Berserker et un titre d’album comme Dark Worlds collide, on s’attend aux trompettes de Jéricho, à l’holocauste… Ouais… « au low cost »… c’était presque ça… Allez, zou : chronique…
Qu’un woman fronted metal band – ce blase à rallonge… – n’ait pas les moyens de Nightwish en voulant faire du mélo/sympho, admettons. Mais quand « on n’a pas de pétrole, on a des idées », et c’est là qu’est mon problème en écoutant cet album : y en a pas davantage. Si je prends l’exemple de Nightwish, c’est aussi pour relativiser : Angels fall first paraissait et parait encore cheap, avec le temps et la réécoute, la faute au petit budget de l’époque, mais il se passait quelque chose sur ce skeud. Là ? Rien ! Pas même l’artwork me donnerait envie d’y jeter une oreille…
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