Photos + report : Laura K

La soirée est définitivement sous le signe de Shining.

Nous sommes accueillis à l’entrée de la salle par le fan club qui offre des goodies jaune fluo : des tubes néon à porter en bracelet ou en collier ainsi que des stickers et des badges.
Le premier concert commence tout de même timidement dans un CCO presque vide.

Intervieweur : Bloodybarbie

Interviewé : Michael (Guitare)

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Je suis en retard… Purée, je n’arrête pas d’être en retard !
Cet album est sorti il y a trois mois et je le découvre seulement.
Oh bien sur, je l’ai reçu dans les temps, un peu avant sa sortie, mais c’est moi qui suis en retard !
La faute à quoi ? La faute à qui ? A mon art grandissant de la procrastination la plus ultime bien sur !

Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 8.5/10

L’origami est l’art du pliage dans la culture japonaise. Si à une certaine échelle européenne, ça peut être considéré comme un passe-temps de fonctionnaire, qui consiste à faire des cocottes en papier, c’est par-dessus tout un art qui requiert de la patience, de la concentration, du temps… Un peu comme faire un album réussi dont on voudrait faire ressortir la beauté par le truchement du fruit de ce travail, exécuté méthodiquement et savamment. Alex Cordo nous présente donc son propre Origami.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Initialement nommée Phil Campbell’s All Starr Band, la formation de l’ancien guitariste des défunts Motörhead repart avec ce nouveau nom Phil Campbell and The Bastard Sons, toujours avec ses trois fils et le chanteur Neil Starr.
C’est chez Motörhead Music que le groupe nous sort un premier EP en guise d’apéritif, produit par Todd Campbell dans les studios du groupe (le Stompbox Studio au Pays de Galles) et mixé par Cameron Webb, qui était le producteur de Motörhead.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 6,5/10

Moi, ce que j’aimais chez les Suédois de Deranged, c’était le côté complètement fou furieux de leur Brutal Death Métal. « III », « Deranged », « Plainfield Cemetary » frôlaient parfois le plus stupide des abrutissements mais c’était tellement extrême, tant musicalement que conceptuellement, que j’adorais laisser exprimer mes pulsions primaires en leur compagnie.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

Oh ben ça ne chôme pas chez les Revel In Flesh !

Formé il y a cinq ans, les cinq Suédois en sont déjà à leur quatrième album après « Deathevokation » (2012), « Manifested Darkness » (2013) et « Death Kult Legions » (2014).
On peut également parler des huit splits qu’ils ont sortis avec Revolting (« Within the morbid Ossuary », 2012), Grave Wax (« Corpus Obscuria », 2014), Puteraeon (« Imperial Anthems no. 13 », 2014), Feral (« The Deathkult EP », 2014), The Dead Goats (2014), Humiliation (2015), Zombiefication (« Eyeless goulish Horror », 2015) et Wombbath (« Dragged into the Obscure », 2016).

Bref, des bourreaux… de travail !

(Metalfreak) : Hep hep, attendez-moi, j’arrive !
Oui, parce que voilà, on me dit que l’ouverture des portes est à 20h et quand on arrive à 19h50 dans la salle après moult bouchons, feux rouges et difficultés à se garer à proximité d’un Transbordeur qui a barré toute possibilité de poser sa voiture aux alentours, ça relève de l’exploit… ce qui explique aussi le public clairsemé décrit par Erikillmister ci dessus (merci à lui pour m’avoir rapporté le show de Grand Magus)

Live report : Willhelm Von Graffenberg

Photos : Nickie LM

Il est 20 heures 30 minutes passées et la soirée peine à démarrer en ce vendredi 25 novembre 2016… Le public attend les dernières mises au point et réglages sonores dans l’antichambre menant à la scène du Hipster, café concert rouennais, un des derniers bastions ayant échappé à la vague inquisitrice de contrôles de sécurité ayant menée à la fermeture de 15 – oui, oui, vous avez bien lu – lieux où se produire dans la « ville aux 100 clochers » qui a tendance à vouloir n’entendre de son de cloche que celui non plus de la sécurité mais l’autre lui évitant des procès pour mise en danger d’autrui.

C’est dans une ambiance plutôt décontractée et (très) bon enfant, à quelques heures de leur concert au Hipster Café à Rouen, que les membres de No Return acceptent gentiment de répondre à nos questions sur leur passé, leur présent et leur avenir.