Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8,5/10
Seulement un an après le merveilleux « Sgùrr », Tamas Katail, l’homme derrière Thy Catafalque, nous revient avec plus d’une heure de musique, « Meta », à l’artwork aussi beau qu’original.
Les habitués de la formation savent qu’elle ne fait rien comme les autres mais, j’ai beau être prévenu, ce nouvel album me laisse perplexe. J’ai beau le passer, faire des focus sur un titre ou un simple passage, je n’arrive toujours pas à comprendre où tout ça veut aller. Entre les explosions Black Métal, le psychédélisme, la Pop expérimentale, les arrangements Electros, les riffs quasiment Stoner, la musique concrète, le chant féminin très Heavenly Voices, il est vraiment difficile de trouver une unité à tout ça.
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Note du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 7.5/10
Commençons par un petit « Savez-vous »… Comment on appelle les habitants de Béziers ?… Les biterrois. Ceux de Bourg-la-Reine ? Les réginaborgiens. Ceux de Castelnaudary ? Les chauriens. De Château-Thierry ? Les castelthéodoriciens… Ceux d’Evreux ? Les ébroïciens… Les habitants de Franche-Comté n’étant pas les « franchement cons » et sauf si vous préférez qu’on parle de Nouans-le-Fuzelier ou Marolles-lès-Braults (en passant par la route de Mennetou, bien sur, où il y a un Batigro de toute beauté que je vous recommande), on va davantage s’intéresser aux ébroïciens, en particulier ceux de Lost Opera, actifs depuis déjà 10 ans, qui sortent leur second album, crowdfundé sur Ulule, intitulé Hidden Sides. (Et pis c’est pas tous les jours que je pourrai placer le mot « ébroïciens » dans une chronique, donc j’en profite.)
Lire l'articleNancy on the Rocks (Zenith de Nancy, Maxéville, 04 novembre 2016) ...
par Metalfreak
Live report : Excalibur
Photos : Chris Besse
Le rendez-vous était fixé au Zénith de Maxéville à 17h30.
Après une présentation rapide de la soirée et des groupes, on enchaîne sans plus attendre avec celui qui a la lourde tâche d’ouvrir cette 4ème édition du Festival.
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Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10
Aussi difficile que ce soit à croire, fut un temps où Gorefest était au sommet de la chaîne alimentaire du Death Métal européen, avec des albums tels que « Mindloss » (1991) ou « Erase » (1994) mais surtout « False » (1992) qui a fait des Hollandais une des plus épaisses machine à riffer du continent.
Certes, ce succès n’a pas duré longtemps et la misère des albums suivants acheva d’enfoncer le groupe mais il reste néanmoins une trilogie que tout amateur de chant guttural se doit de découvrir.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Alors eux, ils ne vont pas bien !
Heavydeath, trio suédois de doom/death metal formé en 2013, sort certes avec ce “In Circles we die” leur deuxième album, après un moyen “Eternal Sleepwalker” en 2015, mais nous a déjà balancé pas moins de douze (!) démos, deux singles, deux compilations et quatre EP.
Rien que ça !
Et que dire du background de chaque membre du groupe : un batteur qui fait partie de Katatonia, Runemagick, ex-Mnemonic, ex-Dracena, ex-Lord Belial, ex-Sandalinas, ex-The Project Hate MCMXCIX, ex-Grindnecks, ex-Relevant Few, ex-Engel, ex-Pen Expers ; un bassiste qui tripote sa quatre corde également chez Necrocurse, ex-Masticator, ex-Runemagick et le guitariste/chanteur Nicklas Rudolfsson (a.k.a. Terror) lui aussi chez Necrocurse et Runemagick mais aussi chez Rapid Terrör, The Funeral Orchestra, ex-Bells of Doom, ex-Masticator, ex-Swordmaster, Domedag, ex-Deathwitch, ex-Sacramentum, ex-Varulv…
Bref, du beau monde !
Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 10/10
Parfois certaines choses sont si magnifiques et émouvantes qu’elles nous coupent le souffle ou, comme pour ma part, nous font perdre nos mots, rendant l’expression de cette beauté une rude tâche. Ô combien il m’est bien plus facile d’exprimer une déception ou une critique négative que de flatter une œuvre musicale, tout simplement parce que je préfère l’écouter et la savourer et que parfois les mots que je possède ne suffisent pas pour décrire la chose à sa juste valeur. Puis vient ce jour où je retrouve mes mots pour me prononcer et partager mon exaltation au monde entier.
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Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Y a quelqu’un qui parle le Serbe dans la salle ?
Qu’un groupe chante dans sa langue natale, ça a un côté bien sympathique mais ne me demandez surtout pas de quoi parlent les paroles, je n’en sais foutrement rien ! Déjà rien que pour les réécrire, je bénis l’inventeur du copier-coller…
On cherche un brin, on fouille sur la toile quelques infos et on apprend que le groupe joue un thrash/black metal (bon, ça, à l’oreille, on s’en doute dès les premiers riffs et surtout dès les premières paroles chantées par le hurleur) s’inspirant de l’histoire Serbe et de la mythologie.
Oui, grosso modo, comme la plupart des groupes de black metal dans leurs pays respectifs, quoi !
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
Il y a parfois des disques qui donnent envie d’écrire plus que d’habitude, ou différemment, pas tant pour parler de musique d’ailleurs que de sujets extra-musicaux. Ainsi, les one-man-bands. Il serait peut-être trop facile de voir dans leur pullulement actuel une manifestation de l’individualisme de notre société mais il semble pourtant évident que la facilité d’accès des outils de productions actuels permet à tout un chacun de se passer de jouer dans un groupe pour exprimer ses idées et développer sa créativité. Plus besoin de négocier, de faire des concessions, le résultat final se doit d’être l’exact reflet des ambitions de l’auteur, de sa vision créatrice. Que les motivations soient un ego surdimensionné ou une misanthropie extrême, cela ne nous regarde pas comme ils le disaient si bien.
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Photos : Metalfreak
Grenoble, l’Ampérage, 11 novembre 2016
Lorsqu’un des chroniqueurs de Soil Chronicles, qui joue de la guitare dans un groupe de Rouen, vient sur Grenoble, le minimum quand on y habite est de venir assister à un des concerts de son groupe (non non, on ne dira pas de qui il s’agit, même s’il a des lunettes noires pendant le concert) !
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Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie) : 9/10
Après Blues Pills (ça on connaît bien), il y a, dans le même genre mais pas tout à fait, le trio texan Blues Funeral, un très bon groupe dont personne n’a entendu parler avant ce jour et je serais certainement passée à côté s’ils ne nous avaient pas demandés en chronique. Alors si vous êtes fans de : Deep Purple, Blue Oyster Cult, Mountain, Black Sabbath (vous le ressentirez bien dans le sombre et ténébreux « Palmdale »), Uriah Heep, Jimi Hendrix, Avatarium (pour ne pas citer que des vieux), Pentagram, et même une influence Maiden dans « Planet Void », alors faites de la place dans votre cœur pour « The Search » qui a tout pour plaire et rien pour déplaire.
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