Note de la Soilchroniqueuse (Bloodybarbie): 8.5/10

Le Thrash est un style comme tous les autres styles, qui souffre de redondance et de saturation et qui a du mal à nous surprendre, hormis quelques groupes qui tentent la modernisation comme Voivod, Vektor ou Crisix en introduisant des éléments progressifs, ou encore le nouvel album de Sepultura qui ne manque pas d’innovation. Parmi les piliers du Thrash, il y a Kreator, qui n’a jamais chômé et a pas mal innové au cours de sa carrière.
Les allemands nous ont fait voir différentes nuances de Thrash à travers leur superbe discographie, allant du Thrash old-school classique au Thrash moderne mêlant prog, indus et rock (« Endorama »), et d’autres bizarreries surprenantes pour des thrasheux. Et le quatorzième album de des dieux de la violence fut : « Gods of Violence » !

Note du Soilchroniqueur (Celtikwar) : 9/10

On pourrait en parler des heures… Ou pas.

Danko Jones, c’est de l’excellent depuis tout le temps. Le guitariste-chanteur canadien nous bombarde de morceaux de Hard Rock directs et efficaces depuis ‘Born a Lion’ en 2002. Avec le quatrième opus ‘Never too loud’ en 2008, il se fait un nom en Europe mais c’est surtout avec le disque suivant ‘Bellow the Belt’ en 2010 que Danko Jones se placera en tête d’affiche des grands fests.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10

Il y a des vocalistes, comme ça, où rien que leur nom symbolise un genre particulier. Quand on cite des John Tardy, Martin Van Drunnen ou Karl Willets, on sait immédiatement qu’ils ne sont pas des chanteurs de death metal, mais LES voix du death metal !

Pour ce dernier, j’avoue que j’ai vraiment flippé de ne plus l’entendre un jour, moi qui suis fan de sa voix depuis un certain « In Battle there is no Law ! » qui date déjà de 1988. Et la sympathie du gaillard n’a d’égale que sa bonhommie, toujours disponible après un concert pour serrer une louche voire papoter un brin de choses diverses : oui, Bolt Thrower est un des groupes pour lequel je n’hésitais pas à faire des centaines de kilomètres pour assister à une de ses déflagrations apocalyptiques sur scène. Le quintet était une formidable machine de guerre et chacun de ses riffs surpuissants autant d’armes de destruction massive !

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10

Un peu comme pour Venom et son album « Black Metal », nous pourrions dire que Bethlehem, avec son premier album « Dark Metal », a contribué à faire émerger un style nouveau : un peu Black, un peu Gothique, un peu Rock, un peu bon. Bien heureusement les Allemands ne sont pas restés campés sur cette glorieuse position initiale et ont continué à proposer des albums de qualité (à la différence de Venom dont je ne comprendrais jamais le succès), jusqu’à ce dernier en date, sobrement intitulé « Bethlehem ».

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Je dois commencer à avoir l’oreille car, sans même connaître Gorephilia (et je ne dois pas être le seul), j’aurais parié mon T-shirt qu’il s’agissait d’un groupe Finlandais. Bingo bien sûr. En matière de Death Métal, ce pays a vraiment un toucher unique, un style caverneux aux résonances spécifiques qui ridiculise l’école suédoise.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

Y a des mecs, ils n’ont peur de rien. Des types qui pensent que c’est encore possible de faire des trucs originaux. Des types qui pensent pouvoir kidnapper une base Death Métal et la baiser dans tous les sens pour qu’elle accouche d’enfants bâtards avec goitre et bec de lièvre. Merci bien. En plus, Eczema est espagnol. D’où l’on a vu que les hispaniques allaient apprendre au monde comment rendre sa tambouille un peu moins commune que celle du voisin ? On croit rêver, comme aiment à dire les gens qui n’ont aucun argument.

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

“– Dis Maman, pourquoi ma cousine s’appelle Petite Fleur ?
– Parce que ma sœur, ta tante, aime les petites fleurs !
– Et pourquoi moi, j’ai ce prénom ?
– Ça suffit avec tes questions, Chibre, tu vas finir par être puni !”

Indian Nightmare, groupe multinational fondé en 2014, comprend deux Italiens (le bassiste Cedro Ced et le batteur Corrado Linzi), un Indonésien (le guitariste Dodi “Nightmare” Cahyadi), un Mexicain (le chanteur Ome “Poison Snake” Ehekati) et un Turc (le guitariste Buruç « Barry Isntepp » Inöntepe).

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

“Ô temps, suspends ton vol !
Et vous, heures propices, suspendez votre cours !
Laissez-nous savourer les rapides délices, des plus beaux de nos jours !”

Et bien ça ne nous rajeunit pas tout ça : Alphonse de Lamartine nous sort cette phrase en 1820 dans son poème “Le lac” et il faut dire que cette citation sied parfaitement à l’écoute de ce “No retreat… You surrender”, quatrième album des Mexicains de Voltax après “Voltax” (2007), “Fugitive State of Mind” et “Hiding into Flames” (2013).

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10

La belle surprise de cet hiver est vinylique pour cette fois : le trio Suédois Laser Dracul, formé l’an dernier, nous réédite sa première démo sortie dans la foulée, et nous balance quatre titres de doom metal extrêmement pesant aux forts relents stoner.

Ambiances occultes au programme sur ces quatre compositions sur laquelle l’ombre de Black Sabbath plane du début à la fin, avec un côté occulte que ne renierait pas Ghost – quelque part, on a du mal à ne pas penser à eux au vu de la pochette – et toute cette vague de groupes aux ambiances tant solennelles que morbides.

Note du SoilChroniqueur (Arno) : 4/10

J’ai dit que je le ferai donc je m’acquitte de ma tâche, sans entrain ni panache.

Centrate est un énième groupe de Thrash Métal dont « Ritual » est le premier album après un EP (« Ritual Force ») paru en 2015.