Line-up sur cet Album
- Tim Tymo - Guitares, Chant
- Harlen Jacobs - Basse, Choeurs
- Nick Schwartz – Guitares
- Marc Durie – Batterie
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
05 février 2022Label:
AutoproductionNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Parfois, la simple vision d’une pochette suffit à déterminer ce à quoi il faut s’attendre quand on reçoit un album à chroniquer.
Et là, les plus observateurs auront remarqué la patte de l’incontournable Andrei Bouzikov qui nous a déjà gratifié d’une chiée d’artworks à commencer par Municipal Waste, Warfect, Skeletonwitch, Insanity Alert, Holicide, Exarsis, Harlott, Dust Bolt ou Battery et désormais, à l’instar d’un certain Ed Repka, immédiatement identifiable.
Bien sûr, un artwork apocalyptique, à grand renfort de couleurs vives et dessiné à la façon d’un comic futuriste, avec des images de destruction et des personnages commençant à se zombifier, ça fait très thrash metal old school.
Ca tombe bien, c’est de ça qu’il s’agit.
Tymo est le groupe d’un certain Tim Tymo, Canadien d’Edmonton, qui a monté son projet tout seul comme un grand en 2014.
Un premier album autoproduit en 2015, “The lone wolf”, voit le jour, sur lequel le gaillard s’occupe des guitares, basses, claviers et chants pour lequel il s’est adjoint les services d’un certain Mitchell Dane pour s’assoir derrière les fûts.
En 2017, c’est avec un line up complet que Tymo sort un deuxième album “Purge & reset”, toujours en autoproduction, et met les bases sur ce que va donner la suite : un thrash metal old school, tout ce qu’il y a de plus classique mais d’une énergie féroce.
En 2019 sort le single “Sanity clause” puis, en 2021, c’est le single “Mars attacks” qui voit le jour, annonçant avec fracas ce troisième album, toujours autoproduit, qui risque bien de faire secouer bien des cervicales jusqu’aux thrashers les plus avertis.
Parce que ça déboite, chez Tymo : en neuf titres pour à peine 32 minutes, c’est bien d’une bourrasque de riffs agressifs et de chant rageur dont on parle.
En plus, les soli sont phénoménaux et le tempo reste effréné du début à la fin.
Les fans des premiers Megadeth, Exodus, Slayer ou plus récemment de Lich King ou Municipal Waste vont s’y retrouver.
D’entrée, on se prend un instrumental qui se veut être un morceau à part entière et non une vulgaire intro : si Megadeth avait son “Into the lungs of Hell” en 1988 sur “So far, so good… so what !”, ce “The art of a maniac” a son “Tymonicide”.
Et ensuite ?
Ca défouraille, mon Colonel !
Huit titres, relativement courts – comprendre, d’une moyenne de trois minutes – qui ne s’embarrassent pas de superflu et qui privilégient l’efficacité.
Et l’enchaînement de cet instrumental avec “Sality clause” est purement divin.
Tout au long de l’album, Tymo ne cache pas ses influences directes provenant de la bande à Dave Mustaine, avec un chant Helfieldien des plus agressifs.
Et il est difficile de sortir un titre par rapport à un autre tant l’ensemble, relativement homogène, forme un tout des plus impeccablement efficace.
Tymo a trouvé la recette pour mettre à mal les cervicales de ses fans et chacun ira de son headbanging très rapidement tant la musique du groupe est une invitation à se secouer tout ce qui est secouable.
Et en prime, l’album se termine sur un “Alcoholocaust” tel un “Whiplash” sur un certain “Kill ‘em all”.
Clairement, les influences de Tymo sont là et assumées et cet album est à prendre comme un véritable hommage à ce que le thrash metal a su nous apporter de meilleur depuis que le genre existe.
Indispensable à tout thrasher qui se respecte !
Tracklist :
1. Tymonicide (Instrumental) (2:55)
2. Sanity Clause (2:54)
3. Mars Attacks (3:43)
4. Estrogenocide (4:11)
5. Age of Deception (2:42)
6. The Roy Parson Project (3:10)
7. War Beneath the Skull (4:12)
8. The Art of a Maniac (3:41)
9. Alcoholocaust (4:32)
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