Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Décidément, Giant semble avoir décidé de nous sortir un album par décennie : après “Last of the runaways” (1989), “Time to burn” (1992), “III” (2001) et “Promised land” (2010), c’est avec ce cinquième album “Shifting time” que le groupe de Nashville-Davidson revient.

Niveau line up, juste un changement : si les membres fondateurs David Huff (batterie) et Mike Brignardello (basse) sont toujours bien présents, rejoints par la suite par John Roth (guitares) déjà présent sur “Promised land”, c’est au niveau du chant qu’on a de la nouveauté : Kent Hili (Perfect Plan) qui tient le micro en lieu et place de Terry Brock.
On ne va pas se mentir : cinquième album pour Giant, cinquième chef d’œuvre de (hard) rock mélodique.
Chaque fois que le groupe a sorti un album, il est devenu une référence du genre : après quelques écoutes de cette nouvelle pépite, on ne voit pas comment ça ne se passerait pas de la même façon pour celle-ci tant la recette reste cette capacité à composer des titres difficilement plus accrocheurs, avec ces guitares emplies de mélodies, un chant toujours aussi chaud et cette facilité à nous ouvrir les portes du rêve avec des clés de sol !

Et ce “nouveau” chanteur, quelle voix !
On se retrouve parfois avec des intonations qui rappellent David Coverdale (“Let our love win”) ou Dann Huff (le reste).
Et surtout, c’est avec énormément d’émotions, qu’il arrive à nous partager, qu’il pose ses lignes vocales tout au long de l’album.
« J’ai été tellement impressionné par la voix de Kent lorsque je l’ai entendu pour la première fois ! Il correspondait naturellement à notre son et nous sommes ravis de l’avoir à bord. » (David Huff) On ne peut que lui donner raison !

Evidemment, Giant ne fait pas dans le hard rock pur et dur mais bien dans l’AOR le plus sirupeux : certains titres sont un peu plus vitaminés (le très Whitesnake “Let our love win”, “Never die young”, “Don’t say a word”, “Standing tall”), plus intimistes (“My breath away”, “Highway of love”, “Don’t wanna lose you”), sans oublier les traditionnelles balades, toutes plus belles les unes que les autres (“It’s not over”, “The price of love”, “Anna Lee”, “I walk alone”) mais tous ont pour dénominateur commun un fort potentiel addictif !

On a encore droit à des titres imparables, aux refrains divins (mentions spéciales aux formidables “Standing tall”, “I walk alone”, “Don’t say a word”), comme ceux que Giant a su nous distiller par le passé. On se rappelle tous de titres comme “I’m a believer” ou “Thunder and lightning”.
Giant a su rester ancré dans les années 80 tout en nous proposant une production puissante et moderne, ce qui fait que, assurément, ce “Shifting time” sera tout aussi intemporel qu’ont pu l’être ses prédécesseurs !

Et David Huff le dit lui-même : « We have worked so hard and we are very happy and proud of this record, along with Dann« …
Tu m’étonnes qu’il a de quoi être fier avec ce nouvel album quasi parfait !

Tracklist :

1. Shifting Time (1:33)
2. Let Our Love Win (3:58)
3. Never Die Young (3:24)
4. Don’t Say A Word (3:34)
5. My Breath Away (4:47)
6. Highway Of Love (4:25)
7. It’s Not Over (5:37)
8. The Price Of Love (4:31)
9. Standing Tall (4:13)
10. Anna Lee (4:31)
11. Don’t Wanna Lose You (3:32)
12. I Walk Alone (4:02)

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Chronique “Promised land”