Line-up sur cet Album
Alex Svenson – Chant, Basse, Claviers / Jonas Fransson – Batterie / Mattias Ruejas Jonson – Guitares, Choeurs / Hugo Zombie – Guitares. Guests : Karolina Engdahl, Gözde Duzer, William Faith et Mikkel Borbjerg Jakobsen – Choeurs / Niklas Rundquist – Violon / Jörgen Wall – Toms.
Style:
Post punk / Gothic rockDate de sortie:
1er juillet 2022Label:
Nexilis / Metropolis RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,5/10
Et si je m’étais trouvé mon disque de chevet pour cet été ?
Alors que j’ai été bercé dans mon adolescence par bon nombre d’albums tant de The Sisters Of Mercy, The Mission, Billy Idol, The Cult ou autres Fields Of the Nephilim, il est clair que lorsque je me retrouve avec un nouvel album de Then Comes Silence, je me prends un putain de coup de nostalgie pas croyable.
Cette formation Suédoise, je l’avais découverte en 2017 avec leur quatrième album “Blood” quand des titres comme “The dead cry for no one” ou surtout l’incroyable “Strange kicks” m’ont fait se dresser toute la pilosité des avant bras comme un seul poil !
J’y voyais là enfin un groupe capable de me remémorer des émotions que seules les précurseurs du gothic rock et du post punk ont su me donner pendant mes fraîches et jeunes années, quand les guitares de Gary Marx et de Ben Gunn additionnées à l’omniprésente basse de Craig Adams magnifiaient les textes déclamés par un Andrew Eldricht au timbre des plus graves.
Putain, on était en 1982 et “Alice” résonne encore dans ma tête comme si je l’avais écouté hier soir pendant une cuite dantesque…
Oui, avec “Strange kicks”, Then Comes Silence me rappelait ce titre : il n’en fallait pas plus pour que je m’écoute “Blood” en entier et que le groupe devienne un véritable coup de cœur artistique.
A la fin de l’hiver 2020, Nuclear Blast Records m’envoie l’album suivant, “Machine”… Celui-là, j’ai pris le temps de l’écouter, l’apprivoiser, le disséquer… et l’aimer.
L’aimer comme on aime très peu d’albums dans une année, voire dans une vie.
Then Comes Silence confirmait tout le bien que je pensais d’eux avec “Blood”, non sans avoir ingurgité presque cul sec les trois premiers albums “Then somes silence” (2012), “Then comes silence II” (2013) et “Nyctophilian” (2015) en guise de session de rattrapage.
Oui, Then Comes Silence fait partie de mes groupes incontournables : un tel sans faute artistique dans un genre que j’ai toujours affectionné, il ne peut en être autrement.
Et cette nouvelle offrande, « Hunger », ne changera pas la donne !
Le quatuor ne change pas sa recette : onze titre d’une moyenne de quatre minutes, ça va directement à l’essentiel, ne calcule pas, ne se pose pas de questions et enchaîne les titres d’une grande efficacité les uns derrière les autres.
Ca, ça y va, pour envoyer du titre énergique à fond les ballons comme « Tickets to funeral », « Worm », « Chain », les addictif « Weird gets strange » et « Pretty creatures », le très Sisters Of Mercy « Blood runs cold » ou le final « Unknowingly blessed », il y a du monde.
Et à coup sur, les fans ne vont pas en rester insensibles.
A côté de ça, on a les plus calmes « Rise to the bait » proche d’un The Mission, « Cold from inside », « Days and years » ou un magnifique « Close shot » qui sonne comme la rencontre impeccable entre The Cure (pour la musique) et Andrew Eldricht pour autant de petits plaisirs auditifs.
Je parlais plus haut d’un sans faute artistique, Then Comes Silence nous le prouve une fois de plus avec ces onze titres qui sonnent comme autant d’hommages vibrant à une scène qui perdure.
Un must, un de plus !
Tracklist :
1. Ticket To Funerals (4:31)
2. Rise To The Bait (3:54)
3. Cold From Inside (4:27)
4. Worm (3:11)
5. Chain (4:20)
6. Weird Gets Strange (3:21)
7. Days And Years (4:08)
8. Blood Runs Cold (3:33)
9. Pretty Creatures (3:33)
10. Close Shot (5:42)
11. Unknowingly Blessed (3:27)
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Chronique “Machine”
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