Note du SoilChroniqueur (El Jeanjean) : 8.5/10

Attaquons donc en ce jour le cas Soilwork…
Formé en 1995 à Helsingborg en Suède, ce groupe n’aura de cesse de faire évoluer son line up et sa musique. Fier d’un line up stable depuis l’arrivée de Bastien Thusgaard à la batterie en 2017, prenons le temps de nous pencher sur la 12ème offrande de nos Suédois !

Cet album a été conçu pendant les confinements et enregistré en 3 sessions. Il n’en fallait pas plus au groupe pour peaufiner et faire mûrir leurs chansons !
Premier point à soulever, cet album est long… 14 titres pour 65 minutes, il vous faudra donc être patient ou bien préparé pour plonger dans Övergivenheten (oui bon par contre, cherchez pas à les battre au Scrabble, c’est perdu d’avance !).

Nous attaquons avec le morceau titre de l’album, guitares tranquilles, banjo, la mayonnaise monte doucement et nous sommes embarqués par un cri dont seul Bjorn Strid a le secret !

La tracklist pourra déstabiliser un peu au début, j’avoue que le titre « Nous Sommes la Guerre » m’a quelque peu laissé circonspect à la 1ere écoute… puis, petit à petit, je me suis laissé embarquer par son refrain très Hard FM. La suite n’en sera pas moins détonante, on a le droit à des titres vraiment violents, où les blasts de Bastien (Thusgaard) n’ont rien à envier à ceux de Dirk (Verbeuren), son prédécesseur. Des titres comme « Electric Again », « Vultures » ou « This Godless Universe » montent vite dans les tours tout en étant catchy. A côté de ça, nous avons le droit à des titres ultra efficaces, aux refrains imparables comme le single « Valley of the Gloam », « Nous Sommes la Guerre » ou « Harvest Spine ». Quelque fois, l’ombre d’un groupe comme Scar Symmetry venait me susurrait à l’oreille pour me rappeler qu’eux-mêmes pratiquaient ce genre de mélange Death et Hard FM, mais bon, je suis certainement le seul à me dire ça ^^’.

Je vous parlais plus haut de la longueur de l’album, Soilwork a eu la bonne idée de mettre une respiration du nom de « Morgongava/Stormfagel », petit interlude d’1min33 qui fait du bien…
D’ailleurs, pendant qu’on est à parler des noms de meubles Ikea, pour les celles et ceux qui veulent se la péter lors des prochaines soirées Krissprolls/Saumon/gnou, le titre de l’album peut se traduire par « Abandon » alors que le morceau dont je parle juste au-dessus veut dire « Cadeau du matin/Pétrel tempête » (Le Pétrel étant un oiseau de Mer).

Au final, Övergivenheten est un album qu’il vous faudra apprivoiser et nullement écouter en pensant trouver un album simple d’accès, déjà de par sa longueur et surtout par le fait que musicalement, il reste difficilement classifiable. Le Sextuor fait la part belle aux structures catchy, en laissant une belle part du gâteau aux synthés mais sans renier les Blasts ou les parties rapides.

Honnêtement, vous passeriez à côté d’un chouette album si vous ne lui donniez pas sa chance !

Tracklist :

1 – Övergivenheten (5:45)
2 – Nous Sommes la Guerre (6:53)
3 – Electric Again (4:22)
4 – Valleys of Gloam (4:11)
5 – Is It in Your Darkness (4:04)
6 – Vultures (5:47)
7 – Morgongåva/Stormfågel (1:33)
8 – Death, I Hear You Calling (4:41)
9 – This Godless Universe (4:41)
10 – Dreams of Nowhere (4:29)
11 – The Everlasting Flame (1:06)
12 – Golgata (4:59)
13 – Harvest Spine (5:10)
14 – On The Wings Of A Goddess Through Flaming Sheets Of Rain (7:21)

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