Line-up sur cet Album
- Butcherazor – Chant, Guitares
- M. Kult – Batterie
- Sub Umbra – Basse
- Black Sin and Damnation – Guitares
Style:
Black / Death MetalDate de sortie:
12 mai 2023Label:
From Deepest Records / Tanatofobia ProductionsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
“Joli, joli, joli mois de mai
Même si ça me fait quelque chose
Il faut que je sois content
C’est la fête du printemps” (Bourvil)
“Joli, joli, joli mois de mai
Le black / death suinte par tous mes pores
Il faut que je sois content
C’est la sortie du nouveau Grave Desecrator” (Bourmetalvilfreak)
C’est que lorsqu’on parle du mois de mai, on pense printemps, petites fleurs, gazouillis, muguet, fête du travail… mais pas vraiment à la sortie du nouvel album du quatuor brésilien Grave Desecrator !!!!
Et quand on parle de Grave Desecrator, ce n’est pas la peine d’y chercher une quelconque couleur pastel : non, le le quatuor de Rio de Janeiro fait dans le noir de chez noir !
Ah ça, niveau ténèbres opaques, ils en connaissent un rayon : la photo de la plage de Copacabana pour le coup, elle est bien engloutie dans un sommet de noirceur…
25 ans de carrière quand même, les profanateurs de tombes, et là ils signent avec cet “Immundissime Spiritus” leur quatrième full length, après le démentiel “Sign of doom” (2008), le plus dispensable “Insult” (2010) et le fracassant “Dust to Lust” (2016) auxquels on peut rajouter les EP “Cult of Warfare and Darkness” (2003) et “Primordial and Repulsive” (2010), ainsi que des splits avec Catacumba, Augrimmer ou Slaughtbath, ainsi qu’un split DVD avec les monstrueux Impurity, Black Witchery et Archgoat.
Bref, inutile de dire que face à autant de groupes adeptes des poésies musicales les plus abruptes, Grave Desecrator – et à travers – ne va pas nous fasciner par ses côtés mélodiques.
Loin s’en faut !
Par contre, les adorateurs de bestialités, de blasts incessants, de chant black d’une sauvagerie non feinte et de riffs ultra rapides vont s’en mettre plein les oreilles !
Parce que pour tabasser, ça tabasse !
Ce n’est pas pour dire, mais en moins de 40 minutes, les quatre Brésiliens nous poutrent la face à la façon des Blasphemy, Sarcófago, le Sepultura d’avant “Schizophrenia”, le Sodom d’avant “Persecution Mania” ou de toute cette vague malsaine du clan des Revenge, Archgoat, Bestial Warlust et consorts !
C’est que ça s’enchaîne : le groupe n’a pas l’intention de nous laisser reprendre notre souffle un seul instant, même entre les titres.
Non, tout est outrancier, intense, violent, démentiel…
Des mid tempo ? Et puis quoi encore ? Les seuls moments où on a droit à une – petite – acalmie, c’est lors d’un court interlude instrumental intelligemment disposé au milieu de cette débauche de riffs assassins (“ Missa pro Defunctis”).
Non, on a bien un “Occult Bewitchment” qui ralentit un peu le bouzin, mais ce n’est que pour mieux nous recoller une accélération entre les omoplates ensuite.
Même la reprise de GG Allin (“Fuck the dead”) se veut être une boucherie hors normes !
Bref, un des albums les plus malsains et ultimes de ce printemps !
Tracklist :
1. Necromantical Hex (4:49)
2. Death Misery Ecstasy (3:39)
3. Finis Hominis (5:02)
4. Missa pro Defunctis (1:47)
5. Fogo fátuo (4:44)
6. Occult Bewitchment (4:40)
7. Miasma (2:26)
8. Fuck the Dead (reprise GG Allin) (3:58)
9. Rapists from the Cross (1:41)
10. Whited Sepulchre (5:19)
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Chronique “Dust to lust”
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