Photos + report : Metalfreak

Il est des paradoxes, parfois : les Bordelais de Dätcha Mandala tournent pourtant depuis 2009, ont plus de 600 concerts dans les pattes, ont sorti des albums ébouriffants tous réussis et pourtant, ce n’est qu’en mars dernier que je les découvre avec le titre « Hit & roll », tiré du dernier EP « The last drop » et partagé dans nos désormais traditionnelles « Vidéos du lundi« . A l’écoute de ce titre, le coup de cœur est immédiat, et la séance de rattrapage toute aussi spontanée en sillonnant leur BandCamp.

Alors quand Thomas, patron de notre aimé Brin de Zinc, pousse le vice à le faire jouer en ses lieux, tu m’étonnes que je n’hésite pas longtemps avant de prendre une décision radicale : venir les écouter en live ! En fait, je n’ai même pas hésité du tout !
C’est avec l’appareil photo trépignant et la voiture dont l’accélérateur a été soudé au plancher (pas bieeeen !) que je me fais les quelques quarante kilomètres qui me séparent de ce lieu désormais canonisé par tout adorateur de bonne musique.
Un peu de papotage avec les habitués des lieux et le trio vient nous déferler son blues rock psychédélique qu’on sent directement influencé par les groupes des années 60/70 comme The Beatles, Led Zeppelin, The Doors, AC/DC, Queens Of The Stone Age, Kyuss voire un petit côté Rush pas désagréable. Et quand on sait à quel point je porte un amour quasi absolu pour le trio Canadien, le compliment n’est pas exagéré !

C’est que les trois gaillards ont poussé le vice à nous faire passer un pur moment de rock ‘n’ roll, avec l’énergie et la bonne humeur communicatives qui vont avec, proposant son lot de titres survitaminés alternant avec des moments plus intimistes. Que demander de plus ?

Tu m’étonnes qu’ils ont été choisis pour faire la première partie des Insus au Stade de France, s’il vous plait ! Ce n’était donc pas la petite ambiance très intime du Brin de Zinc qui allait entamer un tant soit peu leur enthousiasme ! Non, heureux d’être là et n’hésitant pas à le montrer, ils ont enchainé les titres furieux jusqu’à ce que la salle se transforme en pur sauna d’une moiteur digne des clubs les plus brûlants.

Dire que je les ai loupés au Hellfest 2022 (Valley, samedi 25 juin à 11h40) tant par pure méconnaissance du groupe que par difficultés d’arriver avant 13h sur le site… J’ai honte !
Bref, un pur kif de la première à la dernière note, et dans la bonne humeur s’il vous plait !