Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10

Je me posais encore la question à l’écoute de la compilation sortie “The Legacy” l’an dernier : qu’y a-t-il de plus ressemblant à un album d’U.D.O. qu’un autre album d’U.D.O. ?
Surtout à l’écoute des titres qui ont jalonné les 35 ans de formation du groupe du criard chanteur, chez qui le temps ne semble pas avoir d’effet.
Qu’on prenne des titres d’”Animal house” (1987) ou de “Game over” (2021), l’impression est la même : U.D.O. s’y connait pour composer, décennie après décennie, des titres imparables qui sonnent comme intemporels.

Les albums sortent, les uns derrière les autres… Nous sommes en 2023 et ce “Touchdown” est le 18ème de la bande à Udo Dirkschneider qui, à l’instar de sa musique, ne prend pas une ride.
Bon, ok, il ne pousse plus de cris aussi suraigus comme sur le début de “Wrong is Wright” en 1985 (sur “Metal heart”), les tempos ne sont plus aussi soutenus que par le passé, mais U.D.O. perpétue sa bonne habitude de nous proposer du bon vieux heavy metal version Deutsche Qualität de la même façon que lors d’un certain premier album éponyme d’Accept en 1979.
Ça, ça ne rajeunira personne !

Et le pire, c’est que la recette fonctionne toujours : avec ce “Touchdown”, U.D.O. nous colle un album de très bonne facture. Ce n’est surement pas le meilleur qu’il aura sorti – mes préférences restant sur “Animal House” (1987), “No Limits” (1998) ou le sous-estimé “Faceless World” (1990) – mais s’inscrit bien au dessus de la moyenne !
Non, définitivement, le temps n’a pas de prise sur la formation.

Et non, définitivement, Udo et U.D.O. n’ont aucunement l’intention de changer quoi que ce soit dans leur musique, leur attitude ou la façon de composer : du couplet facilement mémorisable, du refrain imparable, du riff bien tranchant, du solo mélodique et du hit potentiel – le nerveux “Touchdown”, quel régal ! – pour chacun des treize titres de ce nouvel album.
Rien de neuf sous le soleil de Wuppertal, en clair !

Par contre, là où on a droit à une petite révolution, c’est de savoir que le groupe a changé de bassiste cette année, et ce n’est pas moins que Monsieur Peter Baltes, 65 ans au compteur, dont facilement la moitié passés chez Accept – jusqu’en 2018 – et qui vient nous poser ses lignes de basse avec la maîtrise qui le caractérise !

Bref, une nouvelle fois, quasiment une heure de pur bonheur, pour peu qu’on soit fan du groupe en général, et du chanteur en particulier !

Tracklist :

1. Isolation Man (4:51)
2. The Flood (4:04)
3. The Double Dealer’s Club (3:34)
4. Fight for the Right (4:46)
5. Forever Free (4:23)
6. Punchline (4:06)
7. Sad Man’s Show (3:50)
8. The Betrayer (4:04)
9. Heroes of Freedom (3:44)
10. Better Start to Run (4:17)
11. The Battle Understood (4:06)
12. Living Hell (4:03)
13. Touchdown (4:05)

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