Line-up sur cet Album
Max Cavalera - Guitares, Chant / Igor Amadeus Cavalera - Basse, Guitares, Chant / Johnny Valles – Batterie. Guest : John Aquillino – Guitares sur 4.
Style:
Groove / Thrash MetalDate de sortie:
20 octobre 2023Label:
Nuclear Blast RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 8/10
Parfois, on ne peut rien faire contre les lois de la génétique !
Go Ahead And Die, c’est le groupe formé en 2020 par Max Cavalera et un de ses fils, Igor Amadeus, et avec lequel un album éponyme est déjà sorti en 2021, en pleine pandémie.
Pour cette deuxième offrande, le duo a certes changé de batteur, le Californien Johnny Valles au CV respectable (Ensepulcher, Goreshack, Healing Magic, Proctologist, Swamp Witch, Stinker, ex-Atomic Violence, ex-Fiend, ex-Evulse, ex-Skeletal Remains, ex-Veil of Nithael) a pris la place du Texan Zach Coleman (Black Curse, Khemmis, ex-Dagon, ex-Dominion, ex-Vasaeleth, ex-Maliblis) et montre une facette encore plus sombre et torturée de sa musique.
On ne va pas se mentir : selon un des adages les plus habituels concernant un père et sa progéniture, les chiens ne font pas des chats ! La rage typique du père et sa façon d’hurler sa colère, on la ressent tant dans les vocalises du rejeton que dans sa façon d’attaquer ses riffs.
Car le jeune homme, non content de nous exploser la tête avec des riffs qui rappellent l’urgence des albums du Papounet de l’époque “Beneath the remains” / “Arise”, se montre un hurleur du même tonneau !
Et l’album se veut plus enragé que son prédécesseur, ce que ne manque pas de préciser le fiston « Je suis vraiment excité de sortir ce disque monstrueux ! Cet album vous amènera dans la noirceur de la folie d’une santé mentale qui décline. C’est de loin l’album le plus heavy que j’ai réalisé jusqu’ici et j’ai hâte qu’il soit diffusé au grand public ! ».
On ne peut pas le contredire : les dix titres nous plangent pendant 41 minutes dans un compromis de thrash et de groove des plus furieux, aux relents punk très marqués, avec ce qu’il faut de death metal pour noircir l’ensemble.
Car “Unhealthy mechanisms’ est sombre, très sombre, sans doute l’album le plus démentiel de la carrière de Père Cavalera !
Album redoutable, ce second volet des Max / Igor Amadeus marque par sa rage intrinsèque qui laissera plus d’un thrasher sur le cul avec de fortes douleurs aux cervicales, la faute à trop de headbanging.
Enregistré par John Aquillino (oui oui, le guitariste des vétérans hard rockers d’Icon) qui se fend d’une apparition à la guitare sur “Drug-O-Cop”, et à nouveau mixé et masterisé par Arthur Rizk (guitariste d’Eternal Champion) aussi responsable du son pour Cavalera Conspiracy ou le dernier Soulfly au milieu d’une foultitude d’autres albums (Crypta, Power Trip, Municipal Waste, Enforced ou Bütcher), “Unhealthy mechanisms” se montre aussi furieux et urgent qu’un album de crossover / thrash metal des mid eighties, la furie de(s) Cavalera en plus.
Maxou peut prendre sereinement sa retraite – ok, le plus tard possible –, la relève est assurée !
Tracklist :
1. Desert Carnage (4:00)
2. Split Scalp (3:17)
3. Tumors (4:04)
4. Drug-O-Cop (3:52)
5. No Easy Way Out (3:46)
6. M.D.A. (Most Dangerous Animal) (4:27)
7. Chasm (5:22)
8. Cyber Slavery (3:29)
9. Blast Zone (4:35)
10. Unhealthy Mechanisms (4:29)
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