Enderr + Deos (Chambéry, le Brin de Zinc, 08 juin 2024) ...
Photos + report : Metalfreak
Ce soir-là, c’est SPQR Prod qui régale !
Au menu, les Haut-Savoyards de Deos qui ouvrent pour les non moins Annéciens d’Enderr et autant dire que dans le sept quatre, ça ne s’embarrasse pas de douceurs : non, ce soir, c’est SPQR qui régale, et c’est brutal !
Les Lorica Segmentata étaient de sortie, briquées et toutes brillantes : les quatre légionnaires Romains de Deos ont entamé les débats et il faudra qu’ils me disent à qui ils ont piqué de la potion magique car, les claques, c’est eux qui nous les ont mises ! Sur fond d’un black / death alliant brutalité et mélodies, ça a défouraillé sévère tout au long d’un set qui a transformé la petite scène du Brin de Zinc en champ de bataille dans lequel le public avait plutôt intérêt à prendre une assurance tous risques tant ça a bardé pendant plus d’une heure ! Depuis la dernière fois que je les ai vus, le groupe a gagné en brutalité et en précision pour donner un show plus intense au visuel plus précis.
Ces fiers légionnaires nous ont collé une belle déculottée sous les ordres du centurion Janus qui nous aura sévèrement botté le… cul ! Autant dire que si Jules César avait eu les quatre de Deos dans ses rangs, il n’y aurait jamais eu de village qui aurait résisté encore et toujours à l’envahisseur. C’est automatique…
On épure le décor et ce sont les cinq furieux d’Enderr qui déboulent !
Et là, si ça ne plaisantait pas pendant Deos, ça ne rigole plus tant on a encore franchi un cap dans la brutalité.
La musique se veut plus moderne que le black / death metal de la première partie ! Ici, on baigne carrément dans le deathcore proche de Thy Art Is Murder avec de très belles touches Gojiresques. Et ça part dans tous les sens : brutale, la musique du quintet est une véritable invitation au cassage de nuques. Vocaux aux growls des plus profonds, riffs d’une réelle brutalité, changements de rythmes et soli infernaux, c’est ce qu’Enderr nous a proposé du début à la fin de son set avec une agressivité incessante.
Inutile de préciser que ceux qui étaient en recherche de brutalité en ont eu pour leur argent tant le passage à tabac a été intense et ne laissait que peu de place pour reprendre son souffle !
En clair, deux groupes de tueurs ce soir-là !
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