Death Racer – From Gravel to Grave

Le 26 juillet 2024 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Johnny Brise – Chant / Jörg Müller – Basse / Frankenstein – Batterie / Bruce Pirelli – Guitares.

Style:

Blackened Speed / Thrash metal

Date de sortie:

26 juillet 2024

Label:

Dying Victims Productions

Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

 

Je n’ai jamais caché mon côté à la limite du “C’était mieux avant” tant ma nostalgie envers les années 80 et l’explosion de ce qui fait encore aujourd’hui une grande partie de ma culture musicale actuelle est énorme.
A peine adolescent avec un budget musique équivalent à celui que j’allouais à la crème Clearasil, j’ai pris les débuts du speed, du thrash et du black metal en plein dans ma figure pleine de comédons.
Autant dire que toutes ces petites impuretés en ont pris plein les oreilles, et moi avec !
C’est bien simple, en pleine guéguerre fratricide entre les speedos et les FM qui polluaient allégrement les courriers des lecteurs des Enfer Mag, Metal Attack Mag ou les premiers Hard Rock Mag, mon camp était d’autant mieux choisi que j’étais en perpétuelle recherche de vitesse et d’agression auditive.
Alors imaginez un peu les poussées de fièvre et de plaisir que j’ai prises à la sortie des “Show no mercy”, “Pleasure to kill”, “Bathory”, “Black metal” ou “Malicious intent” (parmi tant d’autres…) et ce, sans parler d’un certain « Acceleration process » de nos compatriotes de Morsüre (put**n ce qu’il a mal vieilli, celui là) tant ils représentaient et représentent toujours tout ce que j’aime dans le speed / thrash metal.
Et là, en 2024, on me propose un groupe Autrichien, de Linz, qui officie dans un speed metal des plus purs, évidemment old school, très ancré dans les racines du genre, et qui n’hésite pas à y fondre une chiée de sonorités directement puisées dans le black metal.

Pour riffer vite, ça carbure sévère : pas un temps mort pendant huit titres qui vous font vieillir de 35 minutes en un temps record. En clair, le temps passe encore plus vite en s’écoutant une bourrasque de riffs et de rage pareille.
Un chant criard vient hurler tout un paquet d’insanités et la reverb’ par dessus ne fait que renforcer l’intensité de l’ensemble.
On ne va pas se mentir, je n’avais pas entendu un album aussi dévastateur et addictif dans le genre depuis le “666 Goats carry my Chariot” des Belges de Bütcher (2020).

Evidemment, les influences des premiers Bathory sont bien présentes, tellement évidentes qu’on pourrait presque s’imaginer voir figurer, si le chant avait moins de réverb’, un titre comme “C.F.S.O.D.C.” sur leur “The return……..” (1985).
Pour le reste, c’est évidemment une déferlante de riffs thrash d’une pure sauvagerie à l’intensité remarquable qui ravira les nostalgiques en recherche de furie sonore.
On ne peut qu’apprécier la capacité de formations comme Death Racer de nous proposer une nouvelle fois des albums qui nous replongent immédiatement dans la noirceur du speed / thrash metal blackisant.
On imagine qu’en live, ça doit désosser sévère dans les pits.
Si Death Racer s’est formé en 2020, il l’a été par quatre musiciens qui ont déjà un sacré background derrière eux : entre le chanteur Johnny Brise (Forgotten Shrines, Hagzissa, Kringa, Rib, Spectres & Teeth, Unsemblance, x-Lunar Mystique, ex-Interfectorem, ex-Kveldulv), le batteur Domenik “Frankenstein” Riedl (Eisenhand), le guitariste Bruce Pirelli (Ludgar, ex-Chainbreäker, ex-Interfectorem, ex-Sarcastic Terror) et le bassiste Jörg Müller (Kringa), on a droit à un bon nombre de CV bien remplis expliquant à quel point cette réunion donne un rendu aussi sauvage que précis.

Après, on est d’accord, l’ensemble ne fait pas dans l’originalité, mais une telle fraicheur additionnée à autant de conviction fait qu’on se laisse vite prendre au jeu pour peu qu’on est sensible au genre.
Pour nostalgiques ayant de la folie entre les oreilles surtout !

 

Tracklist :

1. Motormentor (5:04)
2. Nordschleife (3:32)
3. Inverted Crossroads (4:22)
4. C.F.S.O.D.C. (4:10 )
5. Imola _94 (From Gravel to Grave) (4:26)
6. Racers of Death (3:28)
7. Traumatized in Traffic Jam Ejection (4:10)
8. S.M. Death Worship (5:58)

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