Note du SoilChroniqueur (Olivier No Limit) : 7,5/10

Salut les gens !
Au menu de ce jour un plat spécial puisque nous allons déguster « Niflheims Auga » du groupe Hrafngrímr.
Ici pas de metal, mais du folk nordique ambiant un peu dans la veine d’un certain Wardruna.
Cela dit, je sais que bon nombre d’entre nous aime ce genre de musique, comme quoi le metal peut mener à tout.
Fondé autour du couple Mattjö Haussy et de Christine Roche, appuyé par de nombreux musiciens, on plonge dans un autre temps, aux racines tribales des hommes du Nord, du moins c’est mon impression.

On y trouve des mélopées lentes sur fond d’instruments traditionnels, avec des sonorités distillées, entre autres, par des bouzoukis, des lyres, des guimbardes, des percussions. Sur « Niflheims Auga », on se croirait immergé dans une atmosphère comme face à une séance de chamanisme.

Ambiances qui « font durer la note » tels des bourdons, travail des voix entre féminin et masculin, le gosier de Christine étant, de temps à autre, passé dans des effets spéciaux qui donne un rendu un peu « flippant » parfois guttural (attention rien à voir avec un growl death).
Parfois, la musicalité l’emporte comme pour « Yfir Tárin », parfois, c’est le côté tribal atmosphérique qui règne en roi au fil d’une musique douce, chargée d’un certain mysticisme.
Je trouve même que des titres comme « Ferðin » portent eux un petit côté moyenâgeux.

Bref, cette musique est un retour via les racines du folk viking, nimbé d’une « odeur de notes » plutôt » mélancolique, voire parfois anxiogène aux entournures.
Plus funèbre que dansant.

En tous les cas, en ce qui me concerne, un dépaysement total.

Tracklist :

1. Níu Bylgjur (3:36)
2. Niflheims Auga (feat. Anatoly Pakhalenko) (4:49)
3. Ferðin (3:35)
4. Allt Til Valhallar Dura (4:02)
5. Yfir Tárin (6:18)
6. Brýr (3:51)
7. Draugr (4:31)
8. Hleypimaðr (4:51)
9. Skuggar (4:43)

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