Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10

Voilà maintenant dix ans que les crossover / thrashers Barcelonais de Liver Killer nous distillent leur musique à haute teneur de boisson houblonnée, tels des disciples incontrôlables et incontrôlés des Tankard, Gang Green, D.R.I., Anthrax ou autres Suicidal Tendencies (des débuts).
Eux, leur leitmotiv, c’est évidemment l’alcool – la bière de préférence –, la fiesta et le sexe : et si les trois peuvent être pratiqués en même temps, c’est encore mieux.
En dix ans, ce sont deux albums (“Words of wisdom” en 2017 et “Drunk beyond the grave” en 2021), quatre EP avant celui-ci et un live d’à peine seize minutes.
Bref, chez Liver Killer, tout va vite, même la durée des sorties.

“Six pack” continue la bonne habitude de ce trio Catalan de nous balancer quelques titres bien directs (six, pour être précis, d’où le nom de l’EP), comme tout bon mélange de thrash metal et de hardcore, relativement courts (17 minutes au total), avec une attitude typiquement eighties et un fun de tous les instants.

On ne va pas se mentir, Liver Killer ne cherche pas à révolutionner le genre et récite consciencieusement ses gammes. Un chant entre celui de Kurt Brecht (D.R.I.) et Mike Muir des premiers albums de Suicidal Tendencies, quelques chœurs qui ponctuent les refrains à la façon de très nombreuses formations du même fût de bière, des riffs souvent saccadés et une rythmique souvent très appuyée, tout y est !
Rien de surprenant mais suffisamment bien fait pour retenir l’attention et déclencher quelques pogos et slams en concert.

La preuve qu’à Barcelone, il n’y a pas que le Camp Nu, il y a aussi quelques formations de thrash metal qui valent le détour !
Más que una cerveza, más que un grupo…

Tracklist :

Let the Good Times Roll (3:25)
Black Beer (2:50)
Totally Not Toxic Breakup Song (1:16)
Don’t Know, Don’t Care (3:49)
I Wish I Remember Your Face (2:47)
C.U.N.T. (2:53)
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