Line-up sur cet Album
Stefan Eberlein / chant Patrick "Evil Possessor" Tauch / guitare Steve Kuhr / basse Sebastian Engelhardt / batterie
Style:
Thrash / Death metal old schoolDate de sortie:
13 février 2009Label:
Sepulchral Voice RecordsNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 09/10
Bon, ok, c’est sorti il y a deux ans, mais en trifouillant un brin sur les blogs ou autres sites de thrash ou death old school, il arrive qu’on tombe sur des pépites restées jusqu’alors inconnues par votre serviteur.
Pourtant, un groupe dont le guitariste Patrick “Evil Possessor” Tauch est également le batteur des excellents Hellish Crossfire, dont les bassistes et batteurs ont joué avec Toxic Holocaust lors d’une tournée, ça n’aurait pas dû passer inaperçu chez un adorateur indécrottable du genre dont je fais partie.
Ben si !
Et hop, v’là-t-y pas que j’te consulte tous les disquaires du coin, ainsi qu’un farfouillage en règle sur la toile pour tout savoir sur les malfaisants à l’origine de ce qui m’a foutu une telle baffe que les joues vont encore me picoter un sacré moment.
Il s’avère que ce groupe s’est formé en 2001 sous le nom de T.S.E. pour changer de nom en Excoriate l’année suivante : 3 démos plus tard, en 2006, le groupe splitte : « On pestilent winds » sortira de façon posthume en 2009, et le groupe se produira furtivement pour quelques concerts avec un bassiste de session en 2010.
Voilà pour la petite histoire.
La recette de Excoriate pour cet album ? Musicalement, mettez un brin de « Day of wrath » de Bulldozer, un gros paquet de « Malleus Maleficarum » de Pestilence, un bon brin de « Seven churches » de Possessed, quelques relents de « Morbid visions » de Sepultura (dont le titre » Mayhem » est repris sur l’album) et faites en sorte qu’un petit arrière goût de « Show no mercy » de Slayer vous reste dans le gosier et vous avez la description de ce « On pestilent winds » des plus dévastateurs.
Hormis l’intro « Voice of damnation » qui donne l’impression d’écouter l’ambiance de « Damnation » de Onslaught (sur « Power from hell ») couplé à l’intro « Storm of damnation » sur le premier album éponyme de Bathory (tant de « Damnation » ne peuvent plus être des coïncidences) et des titres plus « calmes » comme les mid tempo « … from morbid ruins » et l’instrumental « Poisoned by darkness », tout l’album s’avère être un tabassage en règle, avec sa production raw et son son crasse résolument old school, avec une voix outre tombesque entre le chant de Jeff Beccera (Possessed) et celui de Martin Van Drunnen (old-Pestilence, Hail Of Bullets, Asphyx) agrémentée d’une réverb’ augmentant le côté evil de l’album. Intense, vraiment !
Tous les titres se veulent relativement longs, jusqu’à neuf minutes pour le final « Demons rush », comme pour faire durer un plaisir limite orgasmique…
Un album à mettre entre les classiques cités plus haut !
Laissez vous séduire par cette tuerie qui, sans aucun doute, deviendra culte, si ce n’est pas déjà le cas.
Jouissif !!!
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