Line-up sur cet Album
Cyril Lepizzera: guitare,chant, basse, claviers Fabio Carnielli: batterie
Style:
Symphonique progressif, GothiqueDate de sortie:
21 Février 2011Label:
BrennusNote de la soilchroniqueuse (Gwenn): 7/10
Arianrod, un nom choisi pour accrocher. D’abord figure significative dans le Paganisme et la Wicca, c’est une Déesse dont le nom signifie « roue d’Argent », ou « Cercle d’Argent ». C’est aussi le nom choisi par un musicien marseillais des plus talentueux, Cyril Lepizzera. Assurant en tant que multi-instrumentiste (guitare, chant, claviers), il s’associe avec Fabio Carnielli pour assurer la batterie. L’album « Eternity », sorti en 2005, avait déjà surpris les auditeurs et Cyril, après la sortie de 4 albums à ce jour, ne cache pas sa faim d’aller plus loin dans ses compositions et son imagination. Pour les fans du genre « The Garden of Memories » est un régal. Bien que la production ne s’avère peut-être pas du goût de tous, il est indiscutable que l’absence d’homogénéité ennuyeuse, de répétitions ou de passages plats ravira les admirateurs de talent et de musique.
« Trace » débute tout en puissance, un titre qui se veut épique, techniquement précis, il s’envole dans des prouesses « guitaristiques » qui toutefois ne donnent pas l’impression d‘une « branlette de manche » comme on dit dans le milieu. Le chant est éraillé, bien présent, bien que les instruments le supplantent quand même. « The Thruth ElseWhere » rappelle quelques riffs à la Megadeath au début mais se déploie dans un style très progressif, alliant voix torturée et passages épiques. Je dois me tromper sur le terme de « Gothique » car la musique d’Arianrod ne me renvoie pas du tout à ce terme. Je parlerai plutôt de Heavy Progressif avec des touches thrashy. « Shadow and Dust », tout en lenteur, met en valeur des solos enflammés et la batterie est mise en avant aussi ici. La présence des claviers est récurrente chez Arianrod, pourquoi pas, c’est intéressant.
L’album se poursuit avec «To Live and Passed Away » et sa superbe intro à la guitare sèche et dégagant une ambiance de nostalgie, sans être cul cul la praline. Toujours cette vois murmurée qui chuchote des choses et qui crée le style d’Arianrod. Cyril l’utilise avec parcimonie afin qu’elle réponde de manière adaptée au son de la guitare. J’apprécie !
« I Wanna know », beaucoup lus extrême mais en même temps plus classique, « Dust » et ses passages expérimentaux et évoquant mille et mille mondes fantastiques d’où se détache toujours cette voix profonde et susurrée. « The Strolling Player of the Dawn” et ses allures de morceau de scène épique tout en crescendo, « Just Beyond » fonctionnant sur le mode émotionnel avec passages, rapides, techniques et lents, et l’album se termine sur « Par le Sang et l’Acier », peut-être un clin d’œil à Hürlement qui sait. Un très beau morceau en accords mineurs, martelant le sol avec le poids de ses riffs massifs.
Un album qui séduira sans aucun doute les amateurs de découvertes, d’alliages de styles intelligents et de technique. Comme le dit l’un de mes collègues, « une Belle découverte Brennus ».
Myspace: http://www.myspace.com/lordofthedark7
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