Line-up sur cet Album
- Tristan : Chant
- Léo : Guitares
- Bryan : Batterie
- Erwan : Guitares
- Charles : Basse
Style:
Thrash metal / HardcoreDate de sortie:
14 novembre 2011Label:
KlonosphèreNote du Soilchroniqueur (Metalfreak) : 6.5/10
Originaire de Montpellier, le quintette héraultais de WeaksaW commence tout doucement à se faire une réputation solide dans le paysage metal hexagonal. Forts de deux démos qui ne seront pas passées inaperçues, les voilà avec leur premier album proposant dix titres de condensé sauvage combinant un mélange de thrash moderne et de hardcore.
Si les démos avaient laissé entrevoir un potentiel laissant deviner un statut d’espoir mérité, l’album, lui, ne donne pas cette confirmation tant il souffre d’un manque d’originalité flagrant : certes, malgré tout, le chant hardcore, la batterie trigguée, les grosses guitares aux riffs tranchants et épais donnent la sensation que l’on va passer 45 minutes de pur régal, WeaksaW se permettant même le luxe de se fendre de quelques pépites comme l’efficace « Advertising », les inquiétants « Dystopian city » ou « Blemishes », « oil slick » et son refrain imparable, le brutal « The alder fall » ou le plus groovy « Rattlesnake redemption »…
Mixé au Trendkill Studio par l’ex-Eyeless / Mudweiser Ole, le son se veut brut de décoffrage sur lequel, si les guitares sont bien mises en avant, on regrettera toutefois un manque de puissance dans le chant, qui souffre malgré tout d’une certaine absence d’originalité et de modulation… un chant sur un registre hardcore comme on en entend par camions dans les groupes du même tonneau. On pourra aussi déplorer une trop grande similarité par rapport à leurs « grands frères » Eyeless, desquels Fred fait une apparition sur le titre « Rattlesnake redemption », et également de ce qui semble être leur influence principale Meshuggah, le résultat souffre d’une trop grande appartenance à un genre déjà trop stéréotypé.
Malgré tout, ce « WeaksaW » se veut être une bonne claque qui mérite le détour : nul doute qu’une fois ces petits défauts gommés, inhérents à un premier exercice, WeaksaW confirmera leur statut d’espoirs du metal français s’ils se donnent un rien la peine de sortir de leurs sentiers trop banalisés et de nous offrir des compositions plus personnelles.
Techniquement irréprochable, mais encore trop impersonnel : il est indéniable que la suite va corriger ces petits défauts, car ils en ont le potentiel.
Les paris sont ouverts !
Reverbnation : http://www.reverbnation.com/weaksaw
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