The Murder of my Sweet – Divanity

Le 12 mars 2010 posté par Metalfreak

Line-up sur cet Album


Angelica Rylin : Chant Andreas Lindahl : Claviers Johan Niemann : Basse Daniel Flores : Batterie Daniel Palmqvist : Guitare

Style:

Néo rock métal symphonique

Date de sortie:

06 novembre 2009

Label:

Frontiers Records

Note du Soilchroniqueur (Son):
4 / 10

Ah, qu’il est difficile de ne pas se fier aux apparences ! Avant d’accepter de chroniquer un groupe, il est naturel de faire une petite recherche auparavant pour savoir un peu où l’on met les oreilles. Biographie, myspace, composition, sont des éléments qui donnent déjà un premier aperçu. Mais surtout, surtout, ne pas s’arrêter à un nom de groupe qui pourrait s’avérer attirant, voir possédant, telles les Sirènes qui ont faillis envoyer Ulysse et ses potes au fin fond des abimes.

Du coup, en voyant le premier album Divanity du groupe Suédois The Murder of My Sweet, je suis tombée un peu dans l’erreur du débutant. Alors bien sur c’est mon job de chroniquer des cds, que j’aime ou pas d’ailleurs, mais si j’avais été un peu plus consciencieuse, j’aurai réfléchit à deux fois et peut être laissé ce travail à un autre chroniqueur.

Pourquoi ? Parce que je suis déçue, très déçue de ce skeud pourtant présentés comme un truc génial dans d’autres médias. Largement influencé par la musique symphonique et le monde cinématographique, The Murder of my Sweet nous délivre un pseudo néo métal symphonique fade, répétitif et sans émotion, tant les mélodies engagées et les effets de break ont été utilisés par autrui. Un peu plus et j’avais l’impression qu’Evanescence était de retour. Ce qui m’embête le plus, c’est qu’ils décrivent leur style comme unique. Et c’est la où le bat blesse. Les compos sont tellement écrites pareilles, sont tellement homogènes qu’il aurait presque fallu pour eux de faire un seul morceau de 50 minutes en arrangeant les transitions. La on se serait sentis moins bernés. Je n’arrive même pas à vous dire quel morceau ressort, tellement j’ai l’impression d’entendre la même chose.

Certes les mélodies sont jolies, Angelica a une jolie voix, la production est bonne (merci le Cutting Room) et le dernier morceau Death of a movie star s’en sort pas trop mal, mais l’on a ici purement et simplement du sous Evanescence en puissance, et je me demande bien quel avenir ce groupe peut il trouver s’il se borne à réchauffer les mêmes ingrédients continuellement.

http://www.myspace.com/themurderofmysweet

Son

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