Ils sont tranquilles, les mecs de Holy Cross, vraiment !
Ils nous sortent un des albums de power / thrash les plus intéressants de la scène hexagonale, et ne se la pètent pas pour deux sous, déconnent à tout va, et se montrent d’une disponibilité inconditionnelle quand on leur propose une interview en marge de leur concert de Grenoble le 25 octobre dernier.
A peine entré dans la loge, alors que j’arborais un t-shirt du “Dystopia” d’Iced Earth, le guitariste m’alpague :
– J’aime beaucoup ton t-shirt
– J’aime beaucoup tes influences !
Oui, la déconnade était amorcée !
C’est après leur set qu’ils ont bien voulu se plier à l’exercice de l’interview, d’une gentillesse et avec un humour non feints, et en profite au passage pour balancer quelques petits messages bien directs avec interdiction de ne pas les passer…
Metalfreak : On va commencer de façon traditionnelle, pouvez-vous présenter le groupe des débuts jusqu’à “Under the flag”, vu que vous êtes les plus anciens du line up?
Adrien Liborio (guitares) : Nous sommes Holy Cross, existons depuis décembre 2006, date de notre premier concert à Saint-Etienne. Notre groupe a une configuration traditionnelle de heavy metal, à savoir deux guitares, une basse, une batterie et un hurleur. Nous avons sorti une demo en 2007 et 2008, un album en 2009 “Under the flag” et nous sommes là pour vous parler de notre nouvel album “Place your bets” sorti cette année.
MFK : Justement, “Under the flag” a été relativement bien accueilli : quel recul as-tu maintenant par rapport à cet album-là ? Il y a des choses que tu referais ou ne referais pas ?
AL : Il n’y a rien à regretter : ce qui a été fait est fait, notamment par notre manque d’expérience et on refera tel quel ce qui a été fait, oui !
Après, oui, on a appris de nos erreurs, on a appris de ce qui a été fait de bien aussi et il n’y a rien à regretter. Aujourd’hui, nous sommes dans une bonne évolution.
MFK : L’album a été bien chroniqué dans sa globalité…
AL : Globalement oui, il a été bien accueilli : ça ferait un petit peu trou du cul de dire que c’est le meilleur album de tous les temps, mais ça a été cool, vraiment.
MFK : On sentait surtout beaucoup plus les influences de Manowar que maintenant.
AL : On était surtout beaucoup plus jeunes, j’insiste là dessus, sachant qu’il y avait des morceaux qui dataient de 2003. Si tu veux, c’est un album qui a été fait sur environs six ans, donc il y a forcément des influences de jeunesse, avec moins de maturité.
MFK : Pourtant vous êtes relativement jeunes : vous faites une musique totalement old school, vous deviez être minots, voire pas nés quand ces groupes sortaient leurs albums. Qu’est-ce qui vous a mis dans ce bain là ?
AL : L’amour de cette musique, tout simplement ! Bon, clairement, je n’ai jamais été vraiment dans ce bain, j’avais un oncle qui écoutait un peu dans ce milieu là. Moi j’ai toujours été un peu cosmopolite (sic), si je peux employer ce mot-là…
MFK : … Hétéroclite peut être… (rire général)
AL : Hétéroclite, oui ! (rires)
MFK : On la garde ?
AL : Oui, on la garde (fou rire général)… J’ai toujours adore ce côté hard rock et un jour je suis tombé sur les vinyles de mon père, “Back in black”, “Defenders of the faith” et ça a été une vraie révélation.
MFK : Mon paternel à moi, c’était plutôt Borelli, Iglesias, Torr…
AL : … Il en a aussi (rires), c’était génial d’avoir dans la discothèque du mien plein de musiques différentes.
MFK : Et c’est donc “Under the flag” qui vous a ouvert les portes de Pure Steel Records ?
AL : Oui !
MFK : C’est eux qui vous ont cherché ?
Loïc Chalindar (guitares) : Au niveau du label, quand on a enregistré “Under the flag”, on a recherché puis contacté des labels en envoyant des albums et des demos et Pure Steel nous a répondu assez rapidement et de façon très positive.
MFK : Votre musique correspond assez à ce qu’ils font en général…
LC : Tout à fait, et ils nous connaissaient déjà quand on a sorti notre demo et nous ont contactés. Comme ils nous avaient déjà contactés, nous nous sommes naturellement retournés vers eux quand on recherchait un label pour l’album. Ca s’est fait rapidement : ils ont dit banco et très vite on a signé un contrat de distribution mondiale avec eux. Et “Place your bets” a été très vite distribué par Pure Steel.
MFK : La collaboration se passé bien ? Notamment au niveau de la promo ?
LC : Oui, ils ont un bon réseau…
MFK : Replica, notamment, s’en occupe
AL : Maintenant oui, c’est Replica sur le secteur français. On a signé chez Pure Steel pour “Place your bets”, toujours sur le même réseau. Par contre, Replica vient donner un bon coup de pouce sur la promotion française. On a la chance de bosser avec quelqu’un de très sérieux et qui a une crédibilité monstre.
MFK : Pour avoir un partenariat avec eux, je comprends ce que tu dis !
AL : Oui, un très bon plan.
MFK : Vous avez mis quatre ans pour sortir le deuxième album, c’est volontaire ?
AL : Disons que chez Holy Cross, il n’y a pas de politique de vouloir contrôler les choses. Tous ces gens qui veulent tout contrôler, on les emmerde, donc clairement, au passage, « allez vous faire enculer, je n’en ai rien à branler » (rires). Pendant deux ans, on a fait la promotion de “Under the flag”, en essayant de faire un maximum de concerts, de mouiller le maillot. Et ensuite, pendant un an, il y a eu un peu une période de flottement. On était un peu fatigués aussi. Quelques soucis de line up entre temps, au niveau du batteur qui est passé intermittent du spectacle : nous, nous ne sommes pas pros donc on ne roule pas sur l’or, donc on a eu des soucis pour se comprendre financièrement.
Du coup, pendant un an, un peu de flottement. Et depuis l’été dernier, on a commencé à composer à nouveau, remis le pied à l’étrier, et l’envie a été décuplée.
MFK : Je me rappelle que, sur la page Facebook de Holy Cross, bien avant la sortie de l’album figurait la pochette de “Place your bets” avec un petit “Bientôt…”. J’avais commenté par un petit “ça m’intéresse” dessus…
AL : Oui, on essayait un petit peu d’attiser la curiosité des gens à l’avance, en effet !
MFK : Ce qui m’avait marqué d’entrée, c’est la pochette justement. Très professionnelle. Ensuite, en voyant qui l’avait conçue – tout fan de metal connaît Andreas Marshall – je me suis dit que les petits gars de Holy Cross se sont donnés les moyens de faire quelque chose de grand.
Comment avez-vous réussi à contacter ce gars ?
AL : Alors tu veux que je dise ? C’est une référence énorme : il a conçu les pochettes de Blind Guardian, Sodom, Running Wild, etc… Tu te dis de suite que c’est le mec inaccessible mais pas du tout. Tu lui envoies un mail, il te répond. Il est très gentil, très professionnel. On lui a envoyé un mail en lui disant « Voilà, on a tel projet, est-ce que ça t’intéresse ? » Il nous répond assez vite « Oui, ça m’intéresse : envoyez-moi un peu de quoi ça parle et je vous ferai un croquis. »
On a vu vite fait les détails financiers qui ne posaient pas de problèmes – d’ailleurs il est très accessible –, on lui envoie un résumé de ce qu’on veut, il nous renvoie un croquis. Et là, tu me crois ou tu ne me crois pas, c’était tout à fait ce qu’on voulait. Et le gars nous répond « ça fait des années que je n’ai pas été aussi inspire par un sujet ».
Il nous a fait ça en trois jours : je n’ai jamais bossé avec un gars aussi pro dans ce milieu là. Franchement chapeau !
LC : C’est une anecdote cosmopolite, musicale et heteroclite (rires)
MFK : Et là je remercie l’inventeur du correcteur d’orthographe (rires)
Toujours est-il que j’ai fait la chronique de votre album et j’ai comme fâcheuse habitude, une fois mes écrits en ligne, de lire un peu celles de mes confrères et j’avoue ne pas avoir trouvé de chroniques négatives hormis celles qui trouvent toujours “trop de ceci” ou “pas assez de cela” mais intrinsèquement, votre album a été bien critiqué.
AL : Alors on en a trouvé une ou deux où on a eu une note genre 10/20 sur lesquelles on s’est faits dézinguer mais on n’en a trouvé aucune, à part la tienne, de constructive (NdMFK : non je ne les ai pas payés ! 😀 ). Les chroniques qu’on a lues étaient space, on va dire, qui n’avaient pas de sens. Il y a des gars qui ont dit “Ils ont voulu copier Iced Earth du début à la fin”… Mais où entendent-ils du Iced Earth ?
MFK : J’avoue en avoir ressenti. Etant un très grand fan de ce groupe, ça m’a vraiment marqué sur le titre “Inner jail”
AL : Oui, bien sur, tu en entends, mais dire que de A à Z, c’est du Iced Earth, c’est du n’importe quoi. Il y a des influences mais de là à dire que c’en est… Je veux bien avoir des avis extérieurs mais quand ils sont à des millions d’années-lumière de ce qu’on a fait, tu te demandes ce que les mecs ont écouté.
MFK : En effet, en ce qui me concerne, je n’ai pas découvert Holy Cross par votre nouvel album mais par le précédent, et j’avoue qu’entre les sorties de “Under the flag” et celle de “Place your bets”, je n’ai pas trop rejeté une oreille sur le premier, ne serait-ce que par rapport à la quantité d’albums que je reçois tous les mois, et on ressent d’entrée, dès l’écoute du premier morceau, que vous vous êtes démarqués de l’influence Manowar – malgré quelques choeurs ou riffs qui y sont encore mais ils sont une de vos influences même si vous personnalisez votre musique maintenant – mais en avez intégré d’autres en rajoutant votre propre sauce…
AL : C’est exactement ça.
MFK : Megadeth…
AL : Un peu
MFK : Armored Saint…
AL : Alors on nous a parlé en effet d’Armored Saint : ce n’était pas volontaire. Après, les gens ont tous un ressenti différent. Sur “Under the flag”, il y en a qui ont ressenti du Blind Guardian alors qu’on n’a jamais vraiment voulu en jouer.
MFK : En même temps, il y a aussi ceux qui ont découvert Blind Guardian avant-hier et qui vont trouvé que l’ensemble des groupes de metal y ressemblent sans avoir vraiment de recul sur la question…
AL : C’est tout à fait ça…
MFK : Sur certains riffs martiaux, on se retrouve dans Accept ! Dans les passages plus power / thrash, pas mal de Iced Earth ou de Megadeth. Pas mal de passages me font penser à du Judas Priest, notamment grâce à ta voix (m’adressant à Mickaël Champon, chant) et surtout ce soir. Tu nous a fait quelques montées dans les aigus qui y font penser, toute proportion gardée…On sent que tu as bossé en ce sens, c’est flagrant entre l’album et le concert de ce soir.
Mickaël Champon (chant) : On est arrivés dans le heavy metal parce qu’on l’a écoutée, parce qu’on l’a aimée. J’ai entendu des chanteurs comme Halford, comme Barlow, et c’est ça qui m’a fait bander à un moment donné, tout à fait. Après, c’est sur qu’on ne peut pas nier nos influences…
AL : … On les revendique, d’ailleurs…
MC : … Mais quand on compose, on ne se dit pas “tiens, on va faire un truc comme Megadeth”, ce n’est absolument pas ça. Par contre, ça se ressent, c’est clair…
MFK : De toutes façons, quand tu baignes dans un univers, tu en as automatiquement des restes, inconscients ou non…
MC : Carrément, oui.
AL : J’avais vraiment à coeur, sur cet album là, par rapport à “Under the flag”, de laisser tomber le côté épique, le côté un peu kitsch des années 80, et le remplacer par quelque chose d’un peu plus mûr.
MFK : Déjà, il n’y a pas de longs titres épiques, à tiroir…
AL : Non, absolument. Je voulais vraiment faire le lien entre le metal germanique et le metal américain. J’avais envie d’attirer ces influences avec, comme tu dis, notre sauce, notre touche personnelle.
MFK : Oui, d’ailleurs, le dernier titre est très américain, limite glam même…
AL : Tu veux savoir la petite histoire ?
C’est un morceau que j’avais composé chez moi il n’y a pas très longtemps, et j’avais en tête “Black or white” de Mickael Jackson. Je voulais faire quelque chose de positif, qui donne le smile. Que les mecs qui l’écoutent oublient un peu leurs soucis, qu’ils se sentent bien. Je l’ai fait écouter aux autres en disant “et pourquoi on ne la mettrait pas dans le prochain album ?”.
MFK : Elle est festive, elle finit bien l’album en effet…
AL : Voilà, il le termine sur une note légère. L’album est très sombre par moment mais ce n’est pas nous, nous ne sommes pas des dépressifs, donc on voulait finir sur une note positive, voire une petite note débile comme à la fin du morceau, un peu PMU, on boit des canons, c’est excellent.
MC : Voilà, on a fait notre album et à la fin, on met notre petite signature comme quoi on est des gros débiles et qu’on aime la vie, tout simplement.
MFK : Un petit mot sur le son… Le son est carrément bon…
Ludovic Dupont (Batterie) : Alors le son, c’est moi : Ludo, le batteur de Holy Cross depuis septembre 2010. L’album a été enregistré et mixé dans mon studio personnel qui s’appelle DLM Studio.
On a attaqué les prises début mars jusqu’à environs mi-juillet : l’enregistrement et le mixage chez moi. Ce qui a été super pendant ces quelques mois, c’est qu’on a vraiment pu prendre le temps de se poser chez moi et de faire son truc sans aucune pression. Chacun est venu à tour de rôle et on a vraiment pu exprimer à fond notre projet. Et l’avantage est qu’on a même pu écrire et enregistrer des choses à la dernière minute, qu’on a ressenties au dernier moment. Oui, ça s’est vraiment bien passé.
MFK : Et le mastering après ?
LD : Le mastering a été fait par Mika Dussila au Finnvox Studio en Finlande. C’était déjà lui qui avait masterisé “Under the flag” en 2009 : on n’a pas voulu changer une équipe qui gagne.
Du coup on a renvoyé les masters chez lui et ça s’est très bien passé.
MFK : La sortie était le mois dernier. Les ventes sont bonnes ?
LD : Ca commence à bien se vendre : on commence à tourner un petit peu partout en France, et un petit peu en Suisse. Pour l’instant on a de la bonne vente : les gens sont plutôt contents de notre album et de nos prestations live.
MFK : Et ouvrir pour des petites legendes comme Satan Jokers ce soir, ça attire le regard… Ca se ressent au merch’ ?
AL : Sur pas mal de dates, il y a toujours une petite vente ou deux qui se font, mais nous ne sommes pas dans cette optique. Si ça se vend bien, c’est du bonus. Sinon, on fera mieux la prochaine fois.
MFK : On se fait un petit track-by-track de l’album ? Un petit commentaire, une petite connerie ou une anecdote sur chaque morceau.
AL : Allez, c’est parti !
« Bad day (in the best of Worlds) » :
Au niveau du cursus créatif, quand j’ai écrit les premières ébauches, j’avais envie de faire un “Painkiller”. Attention, je ne dis pas que je compare le titre à “Painkiller”, mais dans l’optique, je voulais faire un morceau un petit peu long, qui tabasse du début à la fin.
MC : Un quoi ?
MFK : En plus hétéroclite ?
AL : En plus hétéroclite à tendance cosmopolite (rires)
« Place your bets » :
AL : C’est le premier titre qui a été écrit et abouti pour l’album.
MFK : Il y a une petite intro d’ailleurs, elle me rappelle un truc…
AL : Alors oui, j’avais en tête « Sweating Bullets” de Megadeth. Ca ne ressort … euh … pas du tout (rires)
« Last chance » :
AL : J’avais aussi un petit morceau de Megadeth en tête, « In my darkest hour » (il mime le rythme à grand renfort de tactactiguiditactac)… Oui, il y avait au début vachement une atmosphère à la Megadeth qui planait
« Break your chains » :
AL : C’est un titre qui avait été composé bien avant ceux-là, et qui du coup est ressorti du placard. On s’est dits « allez, on va dépoussiérer le morceau et rajouter de nouveaux trucs ». Alors au début, il sonnait très années 80 et on a essayé de rajouter un petit break.
MFK : Il passe vraiment très bien en live.
AL : Tout a fait, c’est un des morceaux qui a les meilleures retombées, beaucoup de gens l’apprécient, ce morceau.
« Realm of madness » :
AL : Je vais laisser la parole à Loïc pour ce morceau, c’est lui qui était à la base de ce titre.
LC : Au début, je bossais une compo qu’Adrien avait faite, pour l’étoffer un peu, et sorti des riffs à partir de là et au final et on a retravaillé le refrain et la deuxième partie qui est différente et qui part vraiment en vrille.
« From past to dust » :
AL : Là c’est vraiment Loïc et Michael qui ont fait le gros du travail sur ce morceau. Un morceau vraiment très Maidenien, on y ressent vraiment les influences de Loïc qui sont plus axées Iron Maiden que les miennes, même si bien sur j’adore ce groupe.
« Inner jail » :
MFK : le titre qui m’a le plus botté sur l’album.
LC : C’est le titre le plus riche de l’album : c’est celui sur lequel on a passé le plus de temps sur la composition car on n’avait jamais fait de morceau comme ça auparavant.
AL : Déjà, c’est un accordage en Drop D, donc en Drop Ré. On n’avait jamais changé notre accordage pour des compositions jusqu’alors. On s’est dits qu’on n’avait aucune barrière, on fait ce qu’on veut.
MFK : Je le trouve plus proche de Black Sabbath…
LC : L’idée de base est en effet d’inspiration Black Sabbath
« Unleash the cross » :
AL : Pareil que pour “Break your chains” est un morceau sorti du placard revu et dépoussiérer.
MFK : En effet, celui là n’aurait pas fait tache sur “Under the flag”…
AL : Pour la petite anecdote, quand j’avais écrit ce morceau, j’avais une grosse influence “Freewheel burning” en tête, surtout sur le refrain.
« Higher and higher »
MFK : Et donc ce dernier titre qui est quelque part l’OVNI de l’album…
AL : Voilà, oui, comme je le disais tout à l’heure, c’est ma petite compo qui n’était pas du tout sensée être là à la base mais qui finalement, pour plein de raisons, a échoué, c’est le bon mot, a échoué là pour finir l’album sur une note positive.
MFK : Les projets pour 2014 ?
AL : Alors normalement je devrais mourir en 2014 : je vais avoir 27 ans, et il y a une théorie qui dit que je rentre dans le club des 27 donc je devrais y passer. Donc il va y avoir un futur changement de line up dans Holy Cross (rires).
LC : On recrute, d’ailleurs, quand on en sera là : on lance déjà l’appel.
AL : Oui, donc on recrute un guitariste gay, hétéroclite et cosmopolite… (rires)
Et en 2015, l’objectif est de changer de chanteur parce que Michael aura 33 ans et vous savez comme nous qu’il y a 2013 ans, il y a un monsieur, un chevelu LUI, qui est mort dans des conditions qu’on connaît. Il y aura donc pas mal de changements de line up à cause de décès prématurés (rires).
MFK : Sinon, quand j’ai acheté “Under the flag”, j’ai eu droit à un préservatif à l’effigie de Holy Cross. Si j’achète le deuxième, j’ai droit à quoi ? Un sex toy, une poupée gonflable ?
AL : Non, tu auras une fellation… (rires) Ou alors le même préservatif, sauf qu’il est périmé ! Et une petite surprise dedans (rires).
Photos par Metalfreak
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