Carach Angren – Dance and laugh amongst the Rotten ...
Line-up sur cet Album
- Namtar : Drum, Percussions
- Seregor : Guitars, Vocals
- Ardek : Keyboards, Piano, Orchestration, Vocals (backing)
Style:
Horror black Metal symphoniqueDate de sortie:
16 Juin 2017Label:
Season of MistNote de la Soilchroniqueuse (Balkiss) : 8,5/10
Je peux le dire clairement, je suis fan de Carach Angren et voilà le pourquoi du comment… J’avoue avoir découvert leurs débuts sur le tard alors que j’avais déjà été conquise par leur second opus, Death came through a Phantom Ship (2010). J’ai adoré me poser et écouter Seregor (chant/guitare) me raconter des histoires d’horreurs comme si je lisais un livre. C’est tellement immersif et c’est pour ça que je les kiffe !
Après avoir sorti une démo et un EP de leur propre chef, le groupe signe chez Maddening Media et propose son premier album au monde, Lammendam (2008). La critique est plutôt positive et le trio trouve son public. C’est l’album de 2010 dont j’ai parlé plus haut qui offre cependant à la formation une visibilité de leurs capacités au plus grand nombre car leur style se fait plus sympho encore et parce que les histoires de pirates fantômes, ça claque ! Un single suivra sans se faire spécialement remarqué.
2012… Ces fans de J.R.R Tolkien changent de crèmerie et signent sur le label français Season Of Mist pour la naissance de leur nouveau bébé, When the Corpses sink forever. Regain d’intérêt pour les fans et pour la critique, l’album est salué pour son indéniable qualité. Pour ma part je ne suis jamais lassée d’écouter les contes proposés par Carach Angren.
En 2015 sort This is no Fairytale et mon amour pour le groupe explose ! Pour le reste du monde, les critiques acérées vont bon train, on accuse Ardek (claviers, orchestration, programmation) de verser dans le gentillet à la Danny Elfman MAIS même si certaines intros peuvent ressembler à une musique de film de Tim Burton, la qualité du travail fourni ne peut pas en être altérée. J’ai beaucoup d’affection pour cet album, cette histoire moderne d’Hansel et Gretel kidnappés par un clown psychopathe a fait gonfler mon cœur.
Toujours sur la brèche à attendre de nouvelles aventures du trio made in Pays-Bas, ma patience est récompensée cette année avec la sortie de l’opus qui nous intéresse aujourd’hui : Dance and laugh amongst the Rotten.
Carach Angren reste sur sa lancée pour mon plus grand plaisir, les orchestrations d’Ardek sont toujours aussi immersives, apportent l’ambiance adéquate pour les histoires de fantômes, mort-vivants et dark stories contées avec toujours plus de fougue par Seregor. Ah ! le XIXème siècle et sa littérature riche en terreurs fantastiques ! Je m’imagine lire un bouquin du genre Histoires fantastiques de Théophile Gautier ou d’anciens faits divers étrangement paranormaux. Viens écouter ‘Blood Queen’ !
Sans enlever quoi que ce soit à la musique black sympho du groupe qui est d’une qualité raffinée et sauvage à la fois, Carach Angren reste pour moi le groupe qui raconte des histoires que tu vis à travers les notes qui s’égrainent, les mélodies qui te submergent, les rythmes effrénés qui te mettent hors d’haleine et la voix sentencieuse et théâtrale de Seregor, un mélange sombrement délicieux qui parfois pourrait t’empêcher de dormir…
Tracklist :
1. Opening (instrumental)
2. Charlie
3. Blood Queen
4. Charles Francis Coghlan
5. Song for the Dead
6. In de Naam van de Duivel
7. Pitch black Box
8. The Possession Process
9. Three Times Thunder strikes
Facebook : https://www.facebook.com/carachangren/
Site officiel : http://www.carach-angren.nl/
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCuVibMGsbe69GGb3MZHh9ew
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