Line-up sur cet Album
- Devin Reiche - Basse
- Julz Ramos - Chant
- Ben Smith - Batterie
- Clayton Cagle - Guitares
Style:
Thrash MetalDate de sortie:
22 Juin 2018Label:
Combat RecordsNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7,5/10
L’air de rien, le carré de thrashers californien formé en 2006, natif de la Bay Area, continue son petit bonhomme de chemin avec son quatrième album en dix ans et qui perpétue la bonne habitude d’Hatchet de nous sortir des albums plus que correct dans un style musical que bon nombre croient usé jusqu’à la moelle. N’exagérons rien non plus ! Si en effet, le Thrash Metal, old school de surcroit, ne laisse que peu de place à la surprise ou à une quelconque révolution dans le genre, il fourmille toute une chiée de petits groupes plus qu’honnêtes qui peuvent s’enorgueillir de nous gratifier de bons petits brûlots assez régulièrement. Hatchet fait partie de ceux là.
Bon, c’est sur que ceux qui aiment des groupes comme Testament, Exodus ou Death Angel (pour les anciens) voire Havok, Suicidal Angels, Bonded by Blood, Chronosphere ou Fueled by Fire pour la nouvelle génération n’auront d’autre réflexe que de classer ce Dying to exist entre les albums précédents et les suivants du genre. Même si depuis un Fear beyond Lunacy sorti trois ans plus tôt, Hatchet a changé de bassiste et de guitariste, Clark Webb (guitares) et Joey Karpowicz (basse) remplacés respectivement par Clayton Cagle (Apothesary, ex-Hemotoxin) et par Devin Reiche (ex-Ancient at Birth, ex-Stagewreck), la musique du quatuor reste ancré dans un Thrash Metal bien foutu, souvent rapide mais pas violent, technique mais pas pompeux.
Alors oui, les titres (sur lesquels Julz Ramos s’égosille tel un Schmier de Destruction), douze au total dont deux courts instrumentaux en guise d’intro et d’interlude pour 43 minutes, s’enchaînent les uns derrière les autres, de façon homogène, sans vraiment beaucoup de variations. Mais les titres sont suffisamment bien foutus pour qu’on ne s’ennuie pas et qu’éventuellement, on appuie une nouvelle fois sur “play” quand les dernières notes de “World in a World” sont terminées.
On ne va donc pas crier au génie, mais se coller des petites bombes comme “Warsau”, “Where Futures regress”, “Desire for Oppression”, “Descent into Madness”, “Hail to the Lies” ou “Illusions of Hope” sont autant de prétextes à secouer la tête et taper du pied en rythme.
Un bon album de Thrash Metal, en somme… Ni plus, ni moins !
Tracklist :
1. Unraveling Existence (0’31)
2. Silent Genocide (4’05)
3. Desire for Oppression (3’54)
4. Illusions of Hope (4’55)
5. Warsaw (3’58)
6. Where Futures regress (3’50)
7. Back into Dust (3’25)
8. Final Sanctuary (5’07)
9. Descent into Madness (4’24)
10. Oblivious to Disorder (0’58)
11. Hail to the Lies (4’35)
12. World in a World (4’14)
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