Verdun – Astral Sabbath
Line-up sur cet Album
- Géraud Jonquet - Batterie
- Florian Celdran - Basse
- Jérôme Pinelli - Guitares, Chant
- David Sadok - Chant
Style:
Sludge / Doom MetalDate de sortie:
15 novembre 2019Label:
Deadlight Entertainment / Throatruiner RecordsNote du SoilChroniqueur (Le Révérend) : 9/10
Voici l’histoire de l’Admiral Masuka, survivant de l’apocalypse nucléaire, errant dans l’espace, à la recherche de dieux pour comprendre sa survie. Voyage introspectif, où l’esprit mute pour finir par se jeter dans un trou noir… Voilà, en un bref résumé, ce que nous conte Verdun dans l’EP “The Cosmic Escape Of Admiral Masuka” (2011), et l’album “The Eternal Drift’s Canticles” (2016) dans un style très marqué sludge doom où chaque note se fait rappeuse, aux nappes brumeuses et noires.
Trois ans après, les Montpelliérains Verdun nous livrent la suite avec « Astral Sabbath« , l’Admiral devenant Demon-Masuka, parcourant les multivers, cherchant à posséder un corps… Ma minute littéraire étant finie, passons à ce qui habille tout ce récit. D’abord un petit point sur le line up, David le chanteur, parti après la sortie du premier long format, reprend le micro et le deuxième guitariste, Aurélien a quitté l’aventure.
Le désormais quatuor avec derrière la table de mixage, le Bordelais Cyrille Gachet (Fange ; Year Of No Light) a su faire évoluer leur musique. « Astral Sabbath« , tout en restant dans un sludge doom assez classique, s’enfouit dans une atmosphère plus complexe, entrelaçant les motifs émotionnels d’une musique n’ayant pas peur de la fragilité comme de la violence froide.
« Return Of The Space Martyr » le premier titre, fait bien la transition avec l’album de 2016 : du lourd, du gras, du lent. « Darkness has Called My Name », le morceau le plus long de l’album, nous fait entendre autre chose. Une guitare plaintive surplombant le rythme, cette partie aérienne du milieu, où le minimalisme mélancolique débouche dans les entrailles d’une folie hurlante. Morceau hypnotique, lacérant l’esprit de son étouffante noirceur. « интерлюдия », interlude instrumental, ritournelle d’un dialogue entre basse et guitare à l’apaisante inquiétude. « Venom (s) » revient vers plus de classicisme, sludge corrosif et nocif à la mélancolique démence. Il laisse place aux trois derniers titres, de l’album. « The second Sun », douce guitare et riff rageur, à la désespérante mélodie, d’une violente lenteur. « L’enfant Nouveau », un Doom à la glaçante mélopée, où la voix hurle, puis déclame avec froideur un apocalyptique mantra. « Astral Sabbath », martial titre de fin, marche funèbre célébrant le renouveau dans la mort. Ces trois titres, au rythme presque identique, nous plongent dans un abîme de désolation, une beauté vénéneuse ouvrant les portes d’un enfer sans fin !
Le quatuor a su, tout en restant dans les limites du genre, amener sa musique vers plus de subtilité, une austérité des compositions n’empêchant pas la lourdeur. Verdun, avec « Astral Sabbath » marque le sludge doom français d’un fer de glace et notre esprit va s’en retrouver marqué pour longtemps !
Tracklist :
1. Return of the Space Martyr (9:00)
2. Darkness Has Called My Name (10:33)
3. Интерлюдия (Instrumental) (2:16)
4. Venom(s) (9:27)
5. The Second Sun (8:24)
6. L’enfant nouveau (6:10)
7. Ästräl Säbbäth (7:46)
BandCamp : https://verdun.bandcamp.com/
Site officiel : http://www.verduntheband.com/
Facebook : https://www.facebook.com/pages/Verdun/159628640747996
Myspace : https://myspace.com/verduntheband
Youtube : https://www.youtube.com/channel/UCEv7dz … f5auAiHrUg
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