Akiavel – V
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 10/10
« Veni, Vidi, Vici » (Jules Cesar, 47 AD et Akiavel, 2020)
Ils ont tué le jeu en une partie.
Sortir un premier album d’une telle qualité, d’une telle maturité, peut en dérouter plus d’un. Bon, il faut dire que les zicos ne sont pas des bleus et ont fait leurs armes dans d’autres groupes avant. Jay vient de Positive Agression, Scornless et surtout Scarlean, groupe pour lequel je voue une affection particulière.
Ulvånd – The Origins
Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 8.5/10
« Le loup mange de toute chair, excepté de la sienne. » (Proverbe basque)
J’aime la symbolique du loup, tout comme beaucoup d’autres symboliques animalistes dans les cultes païens, ou modernes (encore que les deux peuvent être de concert). Ayant fait la chronique, il y a peu, d’un groupe au nom évocateur (Sainte-Marie des Loups), je m’étais mis à refaire des recherches sur cet animal que j’admire, et qui est trop souvent détrôné par certains lobbyistes. Vous avez deviné de quoi je cause évidemment. Vous connaissez probablement depuis le temps mon lien spirituel avec les cultes nordiques, mais étrangement, le sens philosophique du loup que je préfère a toujours été grec. Les Grecs faisaient un lien sincère entre le dieu Apollon, symbolique de la Lumière dans toutes ces définitions, et le loup car ce dernier était fils de Leto, transformée en louve par Zeus. D’où le surnom de « Apollon lycien » que donnaient les Grecs.
Nihilism – Apocalyptic Fate
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 8,5/10
Originaire de Lorraine et actif depuis 2009, Nihilism sort une démo en 2011 et fera une apparition sur un split aux côtés de Dehumanize trois ans plus tard. Leur premier album Beyond Redemption date de 2017 et le deuxième et déjà très bon Apocalyptic Fate, signé par Great Dane Records, sort cette mi-novembre.
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Worhs – Plus dure sera la chute
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10Alors que « Plus dure sera la chute » est le quatrième album des Parisiens de Worhs, je n’avais jusqu’alors jamais entendu parlé de cette formation Black Métal. Est-ce à cause de leur positionnement marginal (il me semble avoir vu passer l’étiquette « Queer Bkack Métal »), de l’usage de l’écriture inclusive dans leurs posts Facebook ou encore de leur vision très personnelle de la musique extrême ? Je ne saurais dire.
Svart Crown – Wolves Among The Ashes
Note de la SoilChroniqueuse (Bloodybarbie) : 7.5/10
Alerte noire, alerte noire, Svart Crown vient de sortir un nouvel album « Wolves Among The Ashes » ! Ce groupe n’a cessé de gravir des échelons pour atteindre le sommet de la scène Black Metal français et même la scène internationale en tournant avec beaucoup de grandes figures du domaine comme Rotting Christ, Marduk, Deicide et j’en passe.
Pénitence Onirique – Vestige
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
Doté d’une pochette beaucoup plus sobre que celle de V.I.T.R.I.O.L. (2016) et qui n’est pas sans me faire penser à celles de Throane, voici donc le très attendu deuxième album des Français de Pénitence Onirique : Vestige.
Seth – Les blessures de l’âme : XX ans de blasphème ...
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9,99/10
En 1998, la scène black metal française accouchait d’un album devenu une référence sur la scène extrême non seulement hexagonale mais également en dehors de nos frontières. “Les blessures de l’âme” ont mis Seth sur un piédestal duquel encore aujourd’hui, plus de vingt ans après, il est difficile de les faire descendre. Une reformation en 2011 après six ans de split, une sortie de son premier album remasterisé chez Season Of Mist, un “The howling spirit” en 2013… et enfin ce live, le premier du groupe et qui reprend cet album en intégralité !
Decem Maleficium – La fin de Satan
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
Moi qui pensais que Les Acteurs de l’Ombre étaient voués corps et âmes à la scène française, la récente signature des Chiliens de Decem Maleficium me détrompe.
Officiellement, la formation existe depuis 2002, date de sortie de la démo « Nox Decima » mais ce n’est qu’aujourd’hui qu’elle propose son premier album, « La fin de Satan« , après un EP, une compilation et un single. On s’imagine aisément que pour séduire un aussi prestigieux label, le sextette a un bon paquet de solides arguments et il est vrai que ces sept compositions sont plutôt aguicheuses.
The Great Old Ones – Cosmicism
Note de la Soilchroniqueuse (Balkiss): 9/10
Transe n. f.
État d’exaltation de quelqu’un qui est transporté hors de lui-même et hors du monde réel.
C’est la phase que TGOO amorce avec son intro instrumentale, « Cosmic Dephts », avant de te propulser vers le second titre de l’album, « The Omniscient », que le groupe nous a fait découvrir pour promouvoir leur quatrième hommage à H.P Lovecraft.
Numen – Iluntasuna Besarkatu Nuen Betiko
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10
J’aurais pu me réfugier derrière l’excuse de l’éloignement géographique pour justifier le fait que je n’avais jamais entendu parler des Basques de Numen avant la sortie de « Iluntasuna Besarkatu Nuen Betiko » chez Les Acteurs de l’Ombre mais je m’en garderai bien. Tout simplement parce que le sextette a sorti son premier EP, « Haize Sorginduen Intziriak« , en 2000, époque où j’habitais encore Bayonne. Impardonnable de ma part donc que d’avoir ignoré si longtemps l’existence de cette formation de Black Métal colorée de Folk mais bien heureusement pas trop. Je dis ça car, à titre personnel, les trips festifs folkloriques, ça me casse les oreilles et me passe assez rapidement le goût de la joie.