Cobalt – Treading Water is not Enough
Note du SoilChroniqueur (Jaymz) : 7/10
Ce premier album des Lyonnais de Cobalt nous emmène sur les berges du Rhône du Colorado !?
Si tu aimes les riffs sentant le sable chaud du désert, dans un savant mélange de Kyuss et de Pantera, tu es au bon endroit ami metalleux. Si ce n’est pas le cas, passe ton chemin tout simplement.
Ecliptic Vision – Ecliptic Vision
Note du SoilChroniqueur (Antirouille) : 9/10
Formé en 2015 et originaire de Syracuse, ville américaine située dans l’État de New York, Ecliptic Vision sort l’année suivante un premier album, Dissimilar Dimensions, puis enchaîne avec Omphalos of the Void, un EP paru en 2017. Ce début juillet voit l’arrivée de leur second album, au titre homonyme, et toujours pas signé, ce qui n’a pas l’air de les préoccuper !
Griffon et Darkenhöld – Atra Musica (Split)
Note du SoilChroniqueur (Quantum) : 9.75/10
« Si le Blason prouve la noblesse du nom que l’on porte, c’est la noblesse du cœur qui rend digne de le porter. » Stanislas Leszczynski, 1764
Je ne pouvais décemment pas passer à côté de cette annonce fracassante ! Deux groupes inestimables pour la scène française qui sortent un split, mon sang n’a fait qu’un tour ! J’ai déjà eu l’occasion de parler de la magie musicale de Darkenhöld, groupe devenu mythique de la scène folk black metal qui nous transcende par sa poésie et ses voyages dans les couloirs des temps anciens, né sous les cendres du groupe Artefact. Et Griffon, que je connais de manière plus sommaire au départ mais que la curiosité m’a poussé à découvrir, groupe existant depuis 2012 et originaire de Paris, évoluant dans un black metal plus froid mais toujours avec cette touche historique qui me fascine. Je n’ai pas envie de faire dans le tricotage littéraire donc passons tout de suite aux choses sérieuses ! Pas de fioriture !
Infinityum – Alliance
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
Tout jeune groupe nantais de Black Folk Métal, Infinityum signe avec Alliance son deuxième album après Lord of the Infinite paru en 2017, déjà chez M & O Music.
Même si ce style n’est globalement pas mon truc, j’espère faire preuve de suffisamment d’objectivité pour trouver quelques qualités à ces dix nouvelles compositions.
Epitimia – Нить (Thread)
Note du SoilChroniqueur (Ström) : 9/10
Epitimia est un groupe russe, qui nous gratifie de son cinquième album, le groupe étant actif depuis 2008. Le son du groupe a su évoluer, d’un Black Ambient à ses débuts, pour en arriver à un Black Metal atmosphérique inspiré par le Post-Rock, tel que décrit par le groupe lui-même. L’étiquette Post-Black Atmo me satisfait, personnellement, même si ces choses n’ont qu’un intérêt limité pour l’oreille curieuse comme celle plus aguerrie. Je découvre le groupe avec cet album et c’est une belle découverte.
Hyrgal – Serpentine
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 8/10.
Un split en 2008 avec l’obscur Kairn puis plus rien jusqu’à aujourd’hui. Qu’a fait Hyrgal de cette décennie passée, peut-être rien, vraisemblablement des activités au sein de groupes parallèles (les trois membres ont chacun un cv bien fourni) mais la seule chose qui compte au final est que la formation française nous revient aujourd’hui avec un bijou de Black Métal : Serpentine.
Au Champ des Morts – Dans la joie
Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10
Le jour se lève dans la joie. Un EP, un album. Assiste-t-on à une inversion totale des valeurs portées par le Black Métal ? La prochaine étape est-elle de se peindre des fleurs sur le visage à la place des masques de mort en noir et blanc ? Un rapide coup d’œil sur les titres semble heureusement démontrer que non (« Nos décombres », « Après le carnage », « La fin du monde », etc.) mais les thématiques abordées par Au Champ des Morts me font néanmoins plus penser aux Contemplations d’un Victor Hugo qu’à l’obscurantisme habituel. Ce n’est pas pour me déplaire cela dit, j’avais un faible pour la poésie romantique dans ma jeunesse.
Synopsys – Timeless
Note du Soilchroniqueur (Lusaimoi) : 7,5/10
Synopsys est un groupe dont le nom prend tout son sens en live. Les musiciens s’y effacent au profit d’un film composé d’extraits parfois terribles, parfois poétiques, diffusé en arrière-plan, laissant l’auditeur se faire son propre scénario, bercé par des atmosphères variées mais jamais enclines à la joie. Des ambiances que porte particulièrement bien le genre dans lequel les Avignonnais évoluent et qui se voit fortement influencé par les désormais maîtres dans le domaine : Cult of Luna.
White Mantis – Fukkin’ demo
Note du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 7/10
Putain de demo qu’ils disent !
Putain de demo qu’on va leur répondre.
Godisdead – Godisdead
Alors que son successeur, Just… Die, va pointer le bout de son nez d’ici peu, il était temps d’effectuer un retour en arrière…