Line-up sur cet Album
- Wolf Hoffmann – Guitares
- Peter Baltes – Basse
- Mark Tornillo – Chant
- Herman Franck – Guitares
- Stefan Schwarzmann – Batterie
Style:
Heavy metalDate de sortie:
Avril 2012Label:
Nuclear BlastNote du Soilchroniqueur (Metalfreak): 9/10
En 1996, lorsqu’on a entendu « Predator », dernier album d’Accept avec Udo Dirkschneider, on ne donnait plus cher de la peau de ce groupe pourtant au passé légendaire.
Depuis quelques temps d’ailleurs, Udo étant plus motivé avec son groupe UDO, Accept n’était plus que l’ombre de lui-même et on les voyait mal reprendre un flambeau quasi éteint pour nous ressortir à nouveau des albums de la trempe d’un « Metal heart », « Balls to the wall » ou autre « Restless and wild », loin s’en faut.
Le split d’Accept par la suite n’en était qu’une demi surprise et pourtant…
2012 voit apparaître le treizième album d’Accept, deux ans après un « Blood of the nation » particulièrement haut de gamme.
Pourtant, Accept sans Udo, bon nombre d’indécrottables n’y aurait jamais cru, tant ils ont été déçus à la sortie d’un pourtant honorable « Eat the heat » avec David Reece au chant, mais par contre trop américanisant, contrastant par là même avec l’essence même d’Accept.
Là, avec l’ex-TT Quick Mark Tornillo, le résultat n’est pas le même : non seulement « Blood of the nations » et maintenant « Stalingrad » se veulent être d’excellents albums mais le nouveau frontman pousse même le vice à faire oublier son illustre prédécesseur, à tel point qu’on a presque l’impression d’entendre Udo sur quelques unes de ses montées aussi aigües qu’éraillées (« Flash to bang time », « Hung drawn and quartered », « Twist of fate » en tête)
Ne nous leurrons pas : avec ce petit nouveau, Accept n’a pris aucun risque : « Stalingrad » est la suite logique de « Blood of the nations » : les adorateurs de ce dernier s’y retrouveront à coup sûr, les détracteurs ne trouveront pas de nouveaux arguments les poussant à aimer la production de 2012.
Cela dit, la mode étant à la nostalgie des grandes heures de gloire, il est à noter que certains titres n’auraient pas dépareillé sur des albums des années 80 : ainsi, « Shadow soldier » et sa rythmique martiale auraient eu leur place sur « Metal heart », « Flash to bang time » aurait pu se trouver sur « Restless and wild », ou « Revolution » et « Twist of fate » sur « Russian roulette ».
Restent malgré tout ces éternels riffs bien carrés et tranchants habituels sur des rythmiques toujours aussi martiales, avec quelques chœurs bien sentis qui font la marque de fabrique des allemands, des soli aux petits oignons signés par un Wolf Hoffmann toujours au top (quel régal sur « Shadow soldier »), le tout magnifié par la production impeccable d’Andy Sneap.
Que ce soit dans les titres véloces « Hung drawn and quartered », « Flash to bang time », « Against the World » ou « The quicjk and the dead » ; les plus heavy « Stalingrad », « Revolution » ou l’inédit de l’édition limitée « Never forget » ; ou sur les plus calmes « Hellfire », « Shadow soldiers », « Twist of fate » ou « The gallery », Accept nous prouve qu’ils sont encore capables de produire de grands albums sur lequel certains titres peuvent allégrement devenir de bons classiques comme ils ont sû nous en produire par camions dans le passé.
Au niveau des petites surprises, on notera les quelques intonations orientales présentes sur les 7 minutes de « The gallery ». Sorti de ça, on a droit à du grand Accept somme toute, classique.
Allez zou, je me le remets encore une fois.
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