Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7,5/10

Seulement deux EP auront suffi aux Grecs d’Ambrotos pour attirer l’attention du prestigieux label Satanath Records et ainsi publier « Transcendental Mastery« , leur premier album.

La reprise « Sin Origin » va vous mettre sur la voie : l’influence majeure du trio est bien Darkthrone mais, bizarrement, c’est la période allant de « Total Death » (1996) à « Plaguewielder » qui a retenu son attention, là où la majorité des autres formations ne jurent que par les débuts ou par la fin plus punk.

Comme je la trouve carrément cool cette époque, j’étais parfaitement disposé pour encaisser ces sept compositions, dont la très longue « Daimonica » de plus de quinze minutes.
Car c’est quand même bien cela qui force l’admiration et le respect de l’auditeur : la capacité du groupe à composer de longues pièces épiques, à la fois très brutes et très directes mais qui prennent paradoxalement le temps de poser des atmosphères. Cela en dit donc long sur l’intelligence de l’écriture des protagonistes qui, sans être des débutants, n’ont pas pour autant brillés dans des illustres formations.

Il y a donc une ambivalence au sein de « Transcendental Mastery » : c’est d’un côté un pur album de black metal qui reste marqué par sa scène natale, mais la durée des titres pousse les musiciens à voir plus loin que le bout de leurs bracelets à clous, si bien que l’on se retrouve avec de longs passages purement instrumentaux qui plongent dans les dissonances et des harmonies moins traditionnelles.

Définitivement un putain de bon disque de black, intelligent derrière son apparence crue.

Tracklist :

1. Transcendental Mastery
2. Void
3. Cosmos Supremacy
4. Mental Vastness
5. Aeras, The Infinite
6. Daimonica
7. Sin Origin (reprise Darkthrone)

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