Line-up sur cet Album
- Johan Hegg : Chant
- Johan Söderberg : Guitare
- Olavi Mikkonen : Guitare
- Ted Lundström : Basse
- Tobias Gustafsson : Batterie
Style:
Viking MetalDate de sortie:
25 Mars 2016Label:
Sony MusicNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg): 8/10
Petite fable Jomsviking : Le Metal et le Heavy
Amon Amarth, ayant usé
Tous ses clichés,
Se trouva fort dépourvu
Quand le manque d’inspiration fut venu.
Pas un seul petit morceau
De « tubesque » ou de tout beau.
Ils allèrent plein d’entrain
Fouiller chez le Heavy, leur voisin,
Ce afin de lui prendre des idées,
Quelques bons riffs pour subsister
Et faire un album versatile.
« Ca ne s’entendra pas » pensèrent-ils,
« Foi d’Amon, en Mars, dans le Viking Metal,
Ils verront ça comme « original ».
Le Heavy n’est plus très vif,
C’est là son moindre défaut.
« Quand nous pondrez-vous du nouveau ? »
Dit-il à ce chapardeur de riffs.
– Nuit et jour au tout venant
Nous growlons des titres balaises !
– Vous growliez ? J’en suis fort aise
Eh bien, inspirez maintenant !
S’il y a une morale à cette histoire, c’est que le travail est récompensé comme il se doit, et on ne peut retenir vraiment de cet album aucun morceau en particulier excepté un morceau d’ouverture musclé, « First Kill », qui donne beaucoup à espérer pour la suite, soit parce qu’il n’y en a pas de vraiment marquant, soit parce qu’on a déjà entendu des trucs similaires chez Iron Maiden, Helloween ouJudas Priest mais arrangé à la sauce « amarthienne » (heureusement qu’il reste ça : la lourdeur du groupe, les poils et la voix de Johan Hegg). Si on peut noter que l’esprit reste quand même un peu, notamment sur les pesants « Wanderer » et « The Way of the Vikings » – quoi de plus logique ? – on peut surtout retenir un effort particulier : celui d’être parti sur un – premier, pour le groupe – concept album autour de la troupe de mercenaires vikings adorateurs de Thor et Odin, dénommée « Joms », qui apporte la touche neuve pour le groupe des phases de narration, ainsi que la présence d’une chanteuse additionnelle – histoire d’amour, tout ça – en la personne de Doro Pesch sur « A Dream that cannot be » (excusez du peu). A noter également que c’est la première participation de Tobias Gustafsson, nouveau batteur fraichement intégré après le départ de Fredrik Andersson.
L’album reste cependant plaisant sur le fond – de la quille… contrepèterie – pas barbant, mais c’est un premier coup de hache conceptuel dans l’eau, le groupe n’ayant pas su faire un choix évident : soit faire des morceaux marquants et efficaces, soit choisir la voie de l’histoire racontée ; là, on est trop « le cul entre deux drakkars ».
A écouter plusieurs fois avant d’avoir vraiment envie de voguer sur le même landskip en eaux troubles.
Tracklist:
1. First Kill (4:22)
2. Wanderer (4:43)
3. On a Sea of Blood (4:05)
4. One against all (3:38)
5. Raise your Horns (4:24)
6. The Way of Vikings (5:11)
7. At Dawn’s first Light (3:51)
8. One Thousand burning Arrows (5:50)
9. Vengeance is my Name (4:42)
10. A Dream that cannot be (4:23)
11. Back on Northern Shores (7:09)
Facebook: https://www.facebook.com/OfficialAmonAmarth/
Site officiel: http://www.amonamarth.com/
Spotify: https://play.spotify.com/artist/3pulcT2wt7FEG10lQlqDJL
Youtube: https://www.youtube.com/user/amonamarthVEVO
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