Line-up sur cet Album
- Alonzo Maldonado – Basse
- Luis Guardado – Batterie
- Philip Cortez IV – Guitare, chant
Style:
Death MetalDate de sortie:
3 janvier 2020Label:
Redefining Darkness RecordsNote du SoilChroniqueur (Antirouille) : 6/10
Actif depuis 2014 et originaire de San Jose en Californie, Aseptic sort une démo en 2015, Aseptic demo 2015, non ne relit pas, puis une autre, Proems l’année d’après. Leur premier album au titre éponyme verra le jour en 2017 et 2018 sera une année prolifique car ils enchaîneront un album, Murderous Obsessions et un ep, Senses Decay. Cascading Fluids, deuxième ep, est édité dans un premier temps en auto-prod en version digitale, puis dans un second, signé par Redefining Darkness Records pour une version… cassette.
Celle-ci débute par une intro avec un son dégoûtant, genre tu te mets le micro dans le rectum et tu enregistres ta gastro. S’en suivra un vieux riff poussif et maladif qui se poursuit sur « I Rot Away ». Là, imagine (oui, beaucoup d’images avec Aseptic), imagine donc, que tu te trouves dans la même pièce qu’eux quand ils jouent mais que tu t’es fourré des bouchons dans les oreilles alors que tu avais déjà un casque anti-bruit. Ou alors, raccord avec le rectum cité plus haut, que tu as la tête dans le cul mais dans le vrai sens du terme : tu as glissé sur le sol et ta tête est entrée dans le cul d’un de tes potes et tu entends jouer Aseptic comme s’ils étaient loin, très loin. Bon, tu l’as compris, le son est plus que merdique, boueux ou dégueulasse comme enregistré dans une caverne. Ce son primitif death metal divise et a ses puristes. Ici, pas de stéréo, tout est noyé et la batterie sature. Il n’empêche que les riffs slayériens époque Show no Mercy vont t’arracher ce qui reste de ta face toute juste sortie du cul de ton pote.
« Festering Orifices » démarre par les mêmes références old school, la batterie défie les bmp et achève de rendre le reste inaudible. Tient, au fait, il y a une basse ? Peut-être, pas sûr, ou alors c’est ce bruit sourd en fond genre palles d’hélicoptère à la limite du supportable. Même topo pour « Cascading Fluids » : voix growlée rageuse et lointaine, tempo tantôt très élevé, tantôt très bas, basse heu… il y a une basse ? « Addictive Reek» conclut de la façon la plus inaudible avec une batterie aux rythmes épileptiques qui hache et sature le son comme jamais. L’ep finit comme il a commencé, t’as la gastro et tu te carres le micro au fond du rectum. Avec deux ou trois effets de synthé, ça passe nickel.
Pour amateur de vieux sons pourris de bandes démagnétisées de cassettes des demos death metal des années 80, mais si Redefining Darkness Records a signé Aseptic, alors il faudrait peut-être se procurer Cascading Fluids, histoire de…
Tracklist :
01 Intro (01 :08)
02 I Rot Away (02 :32)
03 Festering Orifices (02:27)
04 Cascading Fluids (01 :38)
05 Addictive Reek (04:10)
Facebook: https://www.facebook.com/asepticbandsj/
Bandcamp: https://asepticmetal.bandcamp.com/
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