Line-up sur cet Album
- Dan Ainley : Chant
- Eric Antonello : Guitare
- Chris Jeremy : Guitare
- Richard Holmes : Basse
- Jack Allen : Batterie
Style:
Melodic Rock/MetalDate de sortie:
22 Juin 2016Label:
Limb Music RecordsNote du Soilchroniqueur (Willhelm von Graffenberg) : 5/10
Faire une chronique, c’est tenter de rester neutre… mais aussi et surtout concentré. Or, difficile de faire celle de Burning Black, une fois que j’ai eu écorché le titre de leur EP, Flag of Rock, en « Fraggle rock ».
D’autant plus difficile d’enlever de ma tête le générique de l’émission créé par le papa des Muppets, Jim Henson, que j’y avais également Animal en train de brailler « mana, mana » en faisant la partie de batterie. Entre deux larmes de rire, j’ai réussi à redevenir un tant soit peu sérieux pour écouter ces 5 titres, dont quatre reprises (leur morceau éponyme de cet EP date de 2014, sur Remission of Sin sur lequel se trouvent aussi « Far away » et « Love me », ainsi qu’une cover d’Accept) et un remix… en gros, seulement deux nouveautés : le son et… ah bah non, une seule. Et le fait que ça soit mou, m’a directement rendu à mon point de départ de Jim Henson et ses démiurges, puisqu’il est notoire que « les mous pètent chaud »… (Oui, je sais, j’ai l’esprit tordu, et le premier qui rétorque « CMB » à un gage !) Bon, j’ai aussi eu une vanne débile qui m’est venue, en me disant que leur nom de groupe ferait un slogan parfait pour le Ku Klux Klan mais…
Donc, c’est mou, disais-je : du Rock/Metal mélodique avec un chanteur tout clichéesque, qui n’a pas été sans me faire penser au tournant – foireux – qu’avait pris Tobias Sammet avec sa mouture « Scarecrow » d’Avantasia. Et bim, foutu, arrivé au deuxième morceau, je me suis mis à penser à d’autres marionnettes, celles de FurTV et leur Furry fucking Guide to Metal – il peut en passer, des réflexions débiles dans ma caboche en 23 minutes… –, me ramenant à ma question initiale : mais, c’est du Metal ce truc ou de la soupe ? Parce que si c’est propre et bien produit/mixé, le chanteur sonne faux… Je n’ai pas dit qu’il chantait faux mais que son grain de voix sonnait faussement rauque/rock, donc pas crédible. De ces groupes et chanteurs qui croient encore que faire du rock augmente la probabilité de se lever des nanas pour mieux les allonger ensuite… Si les titres en disent déjà long, le clip ultra cheap en dit davantage et abonde suffisamment dans mon sens : même pas besoin pour moi sombrer dans les clichés sur le séducteur rital à deux balles, la devise de Trévise, ils s’en chargent à ma place – c’est appréciable de ne pas passer pour un connard, une fois, hé, hé, hé.
La reprise de « Balls to the Walls » d’Accept est sympa, plus mélodieuse que l’originale, mais molle au possible… à l’instar de l’ensemble de cet EP : mou et mièvre… Mais le chanteur mime bien les fellations, donc ça redevient rigolo…
Un EP bof, dispensable, pour un groupe que je trouve bof également mais les pussies et les amateurs de « rock qui joue pas trop fort » apprécieront ce goodie aussi utile et crédible qu’une paire de dés en moumoute bleue accrochée au rétroviseur de la caisse d’un blackeux.
A écouter en faisant péter une petite fourrure…
Tracklist:
1. Flag of Rock (3:52)
2. Balls to the Wall [Accept cover] (4:58)
3. Far away (4:58)
4. Love me (4:46)
5. Purgatory Child [Beau Hill Mix] (5:04)
Facebook: https://www.facebook.com/burningblackofficial/
Site officiel: http://www.burningblack.com/
Spotify: https://play.spotify.com/artist/2hhBmFBKzSqXAjAoY58dfN
Youtube: https://www.youtube.com/user/BurningBlackOfficial
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