Chemical Sweet Kid – Fear never dies
Line-up sur cet Album
Julien Kidam - Chant, Programmations / Kora-Li Louys - Claviers / Nico Dorwald - Guitares. Guest : Marcus Engel - Guitares sur 2.
Style:
Industriel / Electro rockDate de sortie:
15 Novembre 2019Label:
darkTUNES Music GroupNote du SoilChroniqueur (Metalfreak) : 9/10
Décidément, en France, la veine industrielle n’a de cesse de nous surprendre.
On n’est pas encore remis des déflagrations causées par les groupes Porn, Shaârghot, Stupre et quelques autres du même tonneau que Chemical Sweet Kid y va de son nouvel album histoire d’enfoncer un clou déjà bien profondément planté.
Et ce n’est pas avec ce “Fear never dies”, cinquième tuerie du trio messin, que la donne va changer : si tu aimes les compromis entre Suicide Commando, Combichrist, Agonoize, The Horrorist et Rob Zombie, tu vas t’en prendre une nouvelle fois plein les oreilles !
Car passée l’intro horrifique et inquiétante “Shall we begin”, les choses sérieuses décollent directement avec un “Lost Paradise” martial tout comme il faut avec des grosses guitares sur lesquelles Marcus Engel des fabuleux Rabia Sorda vient apporter toute sa puissance !
Et tout l’album se veut être du même acabit qualitativement parlant : Chemical Sweet Kid nous balance quatorze nouveaux titres pour autant de hits potentiels dans le genre.
Tous entre deux et quatre minutes, autant dire qu’il n’y a pas de remplissage inutile : de la rythmique bien carrée, des grosses guitares, un chant vénéneux que seul ce genre peut nous en offrir, refrains à hurler sous la douche après une seule écoute, et une belle variété des genres allant de l’EBM façon Front 242 au Metal industriel cher à Combichrist ou Punish Yourself en passant par des ambiances plus gothiques à la BlutEngel.
Chemical Sweet Kid ne nous épargne rien avec un album à la maturité remarquable sur lequel tout est fait pour que l’auditeur, pour peu qu’il est sensible au genre, prenne un pied formidable à chaque titre. Tout ici n’est que rage contenue qui réussit à exploser par moments : se prendre des refrains comme ceux de “Playing with Knives”, “Lights out”, “Push your Limits”, le plus electro pop “Dance with the Shadows” sur lequel il nous vient une envie irrépressible de danser comme si notre vie en dépendait ou “The Way it is” sont autant de plaisirs auditifs à se délecter sans modération.
Et lorsqu’ils diminuent le tempo pour passer sur des titres plus oppressants, comme le puissant et lourd “The Fire within”, on reste scotché immédiatement. Le constat est le même sur les lents “Forgiven” et “Under the Spell” : on reprocherait juste que ces deux titres sont l’un derrière l’autre. Les alterner avec des titres plus bruts aurait été préférable à mon sens. Mais ce petit « défaut » relève du détail. D’autant que l’album se termine avec un suffocant “To the Grave” qui, lui non plus, reste dans quelque chose de très lent et mystérieux.
Il faut donc attendre les deux bonus, deux remixes de “Lights out” et “Lost Paradise”, respectivement remixés par Agonoize et Nachtmahr) pour retrouver des moments très dancefloor !
A la base, si ce putain de virus n’était pas venu nous emmerder, on aurait pu assister à un concert de Chemical Sweet Kid en première partie de Porn au Rock ‘n’ Eat de Lyon.
Ce n’est que partie remise, en espérant que la tournée en Allemagne – prévue initialement de mai à octobre – avec les géniaux Project Pitchfork puisse se faire… avec un tour en France !
Tracklist :
01. Shall we begin (1:10)
02. Lost Paradise (feat. Marcus Engel) (4:12)
03. Never again (3:44)
04. Playing with Knives (3:42)
05. Lights out (4:21)
06. Push your Limits (3:32)
07. The Fire within (4:06)
08. Dance with the Shadows (3:58)
09. Ups & Downs (3:37)
10. The Way it is (3:32)
11. Sick of you All (1:28)
12. Forgiven (3:43)
13. Under the Spell (3:50)
14. To the Grave (2:47)
15. Lights out (Agonoize remix) (4:19)
16. Lost Paradise (Nachtmahr Remix) (4:13)
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