Note du SoilChroniqueur (Arno) : 7/10

C’est vrai que question « je colle avec l’actu », parler fin juin d’un disque sorti en février, ça fait tâche. Mais je m’en fous pas mal en fait, le premier méfait solo de Corpsegrinder le vaut bien. Enfin, il le vaut bien…
Vous l’avez écouté ? Ok, la pochette est fun (il a un bon petit boule le zombi au premier plan non ?), le mec a l’air d’être adorable, d’avoir de l’humour (le nom de son compte Twitter par exemple) mais même avec un énorme capital sympathie, « Corpsegrinder » me semble avoir peu de chance de rester ancré dans les mémoires.

Les différents articles que j’ai lu parlaient d’une dimension hardcore dans les compositions, je peine à l’entendre. En revanche, je perçois bien le côté balourd d’un death metal mid tempo assez peu inspiré, en dépit de la présence (occasionnelle ou permanente ?) d’Erik Rutan. Je gage qu’il intervient sur les titres les plus rapides et techniques car s’il est également crédité sur les autres, il doit jouer avec des moufles et sous prozac.

En vrai, je ne suis pas charitable, il est chantmé ce skeud, comme n’ont jamais dit les jeunes des décennies précédentes si ce n’est dans des pubs de yoghourt. Parce qu’il est plein de groove, de riffs épais comme des chaussettes tricottées main, sans prétention à l’image d’un homme qui n’a rien à prouver en termes de crédibilité : il peut se permettre de juste s’amuser sans chercher à copier Cannibal Corpse, ce qui mérite déjà en soi toutes les louanges.

Parfait pour faire cuire les grillades, accompagner une bière de supermarché ou regarder un film gore sans le son.

Tracklist :

1. Acid Vat
2. Bottom Dweller
3. On Wings of Carnage
4. All Souls Get Torn
5. Death Is the Only Key
6. Crimson Proof
7. Devourer of Souls
8. Defined by Your Demise
9. Master of the Longest Night
10. Vaguely Human

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