Cradle Of Filth – The Manticore and Other Horrors ...
Line-up sur cet Album
Dani Filth (Chant) Paul Allender (Guitare) James Mcllroy (Guitare) Daniel Firth (Basse) Carolin Campbell (Clavier et chœurs) Martin Skaroupka (Batterie)
Style:
Extreme MetalDate de sortie:
29 Octobre 2012Label:
Peaceville RecordsNote du SoilChroniqueur (Attori) : 4/10
Quand j’ai demandé à faire la chronique de ce nouvel opus des anglais de Filth, je me suis posé la question en mon fort intérieur « en suis-je capable ? ». En effet, en tant qu’adepte de ce groupe, je n’ai pu qu’assister à la descente aux Enfers de cette formation pourtant prometteuse. Bercé par Nymphétamine (2004) et Cie, je me suis vite pris une claque quand j’ai écouté les deux ou trois derniers albums, car comme le dis notre Jipé COF (et si vous n’avez pas le calembour, et bien brulez en Enfer !) : »C’est de la merde ! ». Donc avec The Manticore and Other Horrors, je me suis dis que peut être que Dani aurait su retrouver la flamme qui l’animait encore il y a quelques années.
Pour parler de l’artwork en lui même, c’est dans le style des Cradle. Une icône païenne, Lilith, une succube ou bien la Manticore (et oui, le titre de cet opus) dans un espèce de temple ou de lieu de culte. On sent tout de suite que le groupe garde cette espèce de dévotion « démonique » qui a fait sa marque de fabrique et sa culture de groupe.
Donc laissons le cd tourner dans la chaine Hi-Fi et posons nous pour écouter ça.
Ça commence bien. Grosse surprise même. Les trois premiers morceaux sont dans la veine du groupe, du Cradle du temps de Nymphétamine. L’intro, The Unveiling of O, est digne de ce qu’on avait l’habitude d’entendre de la part du groupe, tout comme The Abhorrent et For Your Vulgar Delectation. Des morceaux qui envoient du gros pâté, qui sont bien noir et qui transpirent le travail et l’envie de renouer avec un public de plus en plus déçu par Dani et Cie.
Et après, plus rien ! Quand je dis plus rien, c’est plus rien. Tout retombe comme le soufflé au fromage que vous venez de sortir du four et qui décide de se casser la tronche pour vous foutre la honte devant vos invités. Et pourtant il y avait de la bonne volonté dans ce début d’album. Mais ça part dans tous les sens, on arrive même plus à suivre le chant, ça s’enchaine beaucoup trop vite et ça ne ressemble plus à rien. Je me retrouve une nouvelle fois déçu par le groupe, tout comme je le fus avec l’EP Evermore Darkly (2011).
C’est une chose que je trouve dommage maintenant avec Cradle. Le groupe essaye de faire constamment dans la surenchère afin de produire quelque chose de « potable ». Sauf qu’à vouloir toujours faire plus et de privilégier la quantité à la qualité, et bien l’on se retrouve avec un album comme celui là.
Après s’agit-il peut être de la nouvelle formule prisée par Dani, faire un magma chaotique qui semble correspondre à l’orientation artistique et à l’image du groupe.
En tout cas est-il que je ne peux que vous conseiller de fuir cet album comme la peste noire.
C’est sans regrets que je mets un 4/10 à The Manticore and Other Horrors en espérant que les anglais déchus du métal extrême vont retrouver un souffle dans la création.
Tracklist :
1. The Unveiling of O
2. The Abhorrent
3. For your Vulgar Delectation
4. Illicitus
5. Manticore
6. Frost on her Pillow
7. Huge Onyx Wings Behind Despair
8. Pallid Reflection
9. Siding with the Titans
10. Succumb to This
11. Sinfonia
51 :37
5 commentaires sur “Cradle Of Filth – The Manticore and Other Horrors”
Posté: 30th Oct 2012 vers 17 h 50 min
Une chronique sans aucun arguments, je ne vois pas en quoi cet album est si mauvais en lisant cette chronique… De plus, faire le « true fan-boy » en disant que Nymphetamine est la meilleure période du groupe relève d’une certaine ignorance (c’est plutôt la période Dusk-Cruelty-Midian qu’on retient habituellement, Nymphétamine étant plutôt le début de la déchéance…). Je pense que ça fait cool de cracher sur COF à chaque sortie alors qu’ils font franchement partie des meilleurs dans leur style.
Posté: 30th Oct 2012 vers 18 h 54 min
Ah ça, je suis 100% d’accord avec toi : dans le style Cradle Of Filth, ils sont les meilleurs.
Dans le style qu’ils prétendent jouer, c’est autre chose !
La chro d’Attori est celle d’un fan de la première heure une nouvelle fois déçu par COF comme le sont une fois de plus bon nombre de fans.
Perso, en cherchant bien dans ton commentaire, je ne vois pas non plus en quoi cet album est bon… Et le plus drôle dans l’histoire, c’est que j’ai la même sensation en l’écoutant : je ne vois pas en quoi il est bon ! Point !
Comme Attori, je trouve l’intro bonne… contrairement à Attori, je trouve que ça s’arrête là.
Mais peut être peux-tu éclairer ma lanterne et m’apprendre comment apprécier un album de COF nonobstant le fait que la voix de Dany est irritante au possible ! Depuis « The principle of evil made flesh », je n’ai toujours pas trouvé… hormis peut être quelques unes de leur reprises. Allez, cela dit, je suis beau joueur et reconnais que les parties instrumentales peuvent être intéressantes sur la trilogie que tu cites.
Maintenant, cracher sur Cradle « pour cracher sur le groupe parce que ça fait cool », c’est de l’argument de collégien : si Attori n’en avait rien à foutre du groupe, tu crois vraiment qu’il se serait emmerdé à chroniquer leur dernier album ?
Etre un fan hardcore est une chose, être objectif en est une autre.
Posté: 2nd Nov 2012 vers 23 h 14 min
Je concois parfaitement qu’on puisse trouver cet album à chier, mais j’avoue que je ne pige pas du tout la chro,notamment dans la dissociation totale entre les trois premiers titres et le reste de l’album d’autant que Manticore et Huge onyx font partie des meilleurs titres de celui-ci. Comme le dit Bellenos Le fait d’associer l’âge d’or du groupe à la période Nymphetamine démontre de toute façon une connaissance limitée de son oeuvre.
Posté: 11th Nov 2012 vers 23 h 02 min
Bercé par « Nymphetamine »?? Euh…
Posté: 14th Nov 2012 vers 19 h 37 min
Ca prouve que toutes les générations écoutent quand même Cradle 😉 S’il avait 12 ans au moment de Nymphétamine…bah…il a été bercé, ouai… 😉 N’empêche que de façon générale, c’est toujours compliqué quand on vit une période importante de sa vie avec un album qui n’est pas forcement le meilleur… par exemple, moi je suis tombée dans le métal en 1998 avec l’album Fireworks d’Angra. J’avais 16 ans, et pour moi, cet album était un truc énorme. Un peu plus tard, je suis tombée sur des connaisseurs qui m’ont tous dit que Fireworks n’était franchement pas leur meilleure période. Certes, en écoutant d’autres albums, j’ai trouvé d’autres belles choses… mais pour moi, parce qu’il m’a fait entrer dans un monde que j’adore aujourd’hui, Fireworks restera un excellent album… du fait des souvenirs et de la place qui compte dans ma vie de metalleuse… 🙂
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